Ménilmontant, mais oui madame...

Françoise de Panafieu en douceur à l’Hôtel Ibis

Elle part cet après-midi pour la Chine pour se tuyauter… au cas où

Hier soir, la candidate UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu, continuait sa « tournée des popotes » en faisant une halte dans le 20e. Pas nimporte où : à l’Hôtel Ibis de la Porte de Montreuil. Et elle part ce jour dans l’avion présidentiel pour la Chine jusqu’au 28, ce qui ne plaît pas à la première adjointe au mare de Paris, la socialiste Anne Hidalgo.

Sur le blogue du conseiller d’arrondissement UMP du 20e, Raoul Delamare, la campagne en faveur de Mme Panafieu s’est arrêtée avec ce billet. Il y a plus d’un mois.

C’est donc désormais comme acquis : la candidate UMP à Paris lui préfère l’ancien candidat aux législatives dans la 6e circonscription, Jean-Claude Beaujour, qui avait obtenu 31 % des suffrages, plutôt que lui, déjà connu depuis une vingtaine d’années des habitants et militants du 20e, qui avait obtenu 37 % contre Mme Pau-Langevin aux législatives de la 21e circonscription. La réunion d’hier soir pouvait donc s’annoncer houleuse, car les militants UMP locaux ne sont pas très heureux de ce choix. Par ailleurs, le choix géographique du lieu de réunion (sans parler du coût, à la charge du candidat tête de liste) n’était pas du meilleur goût, la Porte de Montreuil se trouvant sur la 21e circonscription et non pas sur la 6e ! Mme Panafieu n’aime peut-être pas trop traîner dans Belleville et Ménilmontant, à moins qu’elle n’ait eu honte de louer le gymnase de la Bidassoa, qui aurait semblé vide tant il est grand.

Mais bon, la soirée s’est bien passée et les supporters de Raoul Delamare ont préféré ne pas créer d'incidents. Françoise de Panafieu a pu débattre du thème du soir : le sport, devant… une centaine de militants. Elle se trouvait avec l'ancien ministre des Sports, Jean-François Lamour, qui a sévèrement notamment critiqué la « politique opaque » de subventions aux clubs et aux associations de la mairie de Paris.

Mme Panafieu se prépare désormais à s’envoler pour la Chine en compagnie du président de la République. Et, depuis quelques jours, la rumeur enfle d’une candidature de Paris pour organiser l'Exposition universelle de 2020, ce que Le Point a annoncé ici hier matin.

C'est pour cette raison qu'elle accompagnerait le président Sarkozy en Chine, afin d’y « rencontrer les dirigeants de Shanghai » (désignée pour organiser l'Exposition universelle de 2010). Anne Hidalgo a reproché à Françoise de Panafieu d'utiliser les moyens de l'Etat pour faire sa campagne. « Les dépenses liées à ce voyage devront être inscrites dans son compte de campagne et nous y veillerons », a indiqué la première adjointe au maire de Paris.

F. A.

A lire :

⇒ Trois questions à Anne Hidalgo : Panafieu à Shanghai, c'est juste une « agitation pour exister », sur le site du Point.

⇒ Alain Delon s'en prend aux "charlots" de l'Elysée, sur le site du Nouvel observateur.

⇒ Alain Delon, invité par l'Elysée, sèche le voyage en Chine (version élyséenne de l'incident, sur le site du Point)

⇒ Alain Delon accompagnera Sarkozy en Chine... pas Rama Yade, sur Résistance In-venterre

Trente-et-un militants socialistes menacés d'exclusion dans le 20e

Un blogue pro-Charzat a été créé, l'actuel maire appelle à une union de la gauche

Une trentaine de militants sont convoqués devant la commission fédérale des conflits et risquent des sanctions pour avoir soutenu Michel Charzat, candidat dissident aux législatives.

« C'est une procédure exceptionnelle. Il est vrai que je n'ai jamais vu la commission saisie sur une affaire de cette ampleur », reconnaît Michel Lacasse, président de la commission fédérale des conflits. Ladite commission, qui arbitre les contentieux, a été saisie par deux militants PS du 20e arrondissement de Paris, l'adjoint au maire Jean-Michel Rosenfeld et le militant Serge Vajeman.

L’information n’est pas nouvelle (elle a été révélée par Marianne 2 il y a six semaines), mais mérite d'être « approfondie ». On peut retrouver l’intégralité du sujet de Anna Borel en cliquant ici.

Notons que, outre le fait d’être lui-même conseiller de quartier, Michel Lacasse réside dans le 18e, l’arrondissement où se sont fait élire en des temps fort lointains (voici trente ans) les quatre militants socialistes que l’on appelait « la bande du 18e », MM. Vaillant, Estier, Jospin et le jeune (27 ans) Delanoë…

Pour avoir fait dissidence, M. Charzat avait été exclu du Parti socialiste avant les législatives de juin 2007 et une « bataille rangée » avait eu lieu dans l'arrondissement, avec le soutien d'élus nationaux. Au premier tour, arrivant en deuxième position avec 17 voix de mois que l'UMP Raoul Delamare, Mme Pau-Langevin (candidate officielle du PS) avait obtenu sur la 21e circonscription de Paris (majorité du 20e arrondissement) deux fois plus de voix que M. Charzat. Cette avocate parisienne originaire de la Guadeloupe et militante du PS 20e depuis un quart de siècle avait ainsi fait son entrée à l'Assemblée nationale.

Le 24 septembre, le sénateur David Assouline avait appelé à soutenir l'adjointe au maire de Paris, médiatrice de la Ville, Frédérique Calandra, qui a été investie par les adhérents de la section du PS du 20e arrondissement, avec 63 % des suffrages exprimés.

En guise de riposte, depuis le 7 novembre, ce blogue (anonyme) défend la candidature (déjà annoncée ici) de Michel Charzat (qui, sur son site, appelle à une « union de la gauche » aux prochaines municipales, et sa « légitimité » à briguer un troisième mandat. On notera que, les 21 et 22 novembre, les bilans de mandature, quartier par quartier, y ont été partiellement mis en ligne. Pour mémoire ou information, il existe dans le 20e sept conseils de quartier (il y en avait 8 en 1995, mais l’un d’eux n’avait pas beaucoup de cohésion et ses représentants n'avaient comme seuls point communs d’avoir d’un côté le périphérique et de l’autre les boulevards des Maréchaux).

Le Conseil de quartier des Amandiers se réunira le 3 décembre en formation plénière, au tout nouveau collège Colette-Besson, rue des Panoyaux.

F. A.

UMP : Lagarde ou Albanel dans le 12e ?

L'UMP devrait annoncer mardi ses 20 têtes de liste aux municipales dans la capitale. La liste du 12e arrondissement, clé dans la bataille de Paris, pourrait être menée par Jean-Marie Cavada, député européen MoDem. Pour le seconder, deux noms circulent : celui de la ministre des Finances, Christine Lagarde, et celui de la ministre de la Culture, Christine Albanel.

L'horizon semble s'éclaircir pour Françoise de Panafieu. Après des semaines de rumeurs, la candidate UMP à la mairie de Paris espère annoncer mardi ses 20 têtes de liste dans les arrondissements. Avec, peut-être, en ligne de mire un tandem de choc pour le 12e. Jean-Marie Cavada, le député européen MoDem, devrait en effet mener la liste UMP dans cet arrondissement stratégique (où le MoDem aura sa propre liste). Et beaucoup parlent de la ministre des Finances Christine Lagarde pour le seconder. « Françoise de Panafieu a négocié directement, et dit partout qu'elle a obtenu son accord », confie un observateur.

Mais la ministre - qui envisageait, à un moment, de se présenter au Havre sur la liste d'Antoine Rufenacht - ne souhaite pas s'exprimer pour l'instant. « Elle ira aux municipales. Cependant rien n'est acquis en matière de lieu », indiquait-on vendredi à Bercy. « Françoise de Panafieu prend un peu ses désirs pour des réalités. Christine Lagarde sera probablement candidate à Paris. Cela peut être dans le 12e, ou ailleurs. On va voir », temporise un cadre de l'UMP. D'autres citent encore Christine Albanel, la ministre de la Culture, comme possible numéro 2.

Les têtes de listes, elles, sont en tout cas en passe d'être bouclées. Marie-Claire Carrère-Gée, ancienne collaboratrice de Jacques Chirac, devrait mener la liste du 14e. Le conseiller Christophe Lekieffre celle du 2e. Et la conseillère Martine Weill-Raynal, journaliste, semble favorite dans le 3e (plus que l'ex secrétaire d'Etat Nicole Guedj). De quoi satisfaire l'UMP-Paris ? « Un petit espoir renaît, affirme un cadre de l'UMP. Si on réussit notre coup dans le 12e, et si l'on rallie beaucoup de MoDem sur nos listes, alors le miracle redevient possible: on peut faire basculer la mairie de Paris ».

Marie Quenet pour Le Journal du Dimanche, photo © UDF/Parlement européen

⇒ La biographie de Jean-Marie Cavada, membre du groupe UDF au Parlement européen.

⇒ Onze femmes sinon rien (fiches du magazine pipole Gala intitulée « Qui sont les Sarko-girls ? »)

Bertrand Delanoë « massivement investi » à Paris par moins de 20 % des adhérents du PS !

97,07 % des voix. C'est le score obtenu par Bertrand Delanoë dans l'investiture socialiste du candidat à la Mairie. C'est clair : il n'y a qu'un patron à Paris.



Il y a cependant un bémol qui gâche quelque peu la fête : le taux de participation. Qu'on en juge : alors que dans le 20e Frédérique Calandra a été investie par 186 voix pour une section qui compte près de 1 700 adhérents (soit moins de 11 % des adhérents !), les militants socialistes du 20e eux-mêmes indiquent : « Certes, ce phénomène n’affecte pas que le 20e, mais toutes les sections parisiennes et dans des proportions parfois plus importantes ». Ainsi, dans certaines sections parisiennes, les têtes de liste du PS ont parfois été investies par moins de 10 % des adhérents ! Mais, toujours de l'aveu même du Parti, la situation est en fait bien pire : « Certes, aussi, ce phénomène de reflux affecte aussi l’ensemble du PS ». Une vraie bérézina !

Quelle analyse de cette situation nos amis socialistes du 20e proposent-t-ils de cette situation manifestement très inquiétante ? A part n’avancer que l'hypothèse d'un enjeu moins important que celui des présidentielles, aucune ! Ils s'interrogent, concentrant leur réflexion sur les nouveaux adhérents du Parti : « Les jeux ont-ils semblé déjà faits ? Avons-nous su intégrer ceux que l’on continue à appeler des " nouveaux adhérents " ou des " adhérents à 20 € " ? Avons-nous su nous-mêmes dans nos comportements, dans nos AG, attirer, intéresser, accepter ce flux ? ». Mais se rendent compte eux-mêmes que c'est une fausse piste : « Notons que cette faible participation touche aussi les " anciens ", ce qui est tout aussi important ». Au final, c'est l'inquiétude qui s'impose, paralysante, au point qu'elle ne leur permet pas de sortir du stade de l'interrogation : « Dans le 20e, nous devrons nous poser des questions, tant il est vrai que même si nous avons perdu en participation, les adhérents restent des électeurs et que nous devrons nous appuyer sur eux ». Affligeant et dramatique, car à aucun moment nos camarades n'émettent l'hypothèse que le repli sur lui-même qu'opère le PS parisien (1) y est pour quelque chose à l'heure où son discours et son action au niveau national sont tout simplement incompréhensibles et illisibles.



Dans ces circonstances, c'est au contraire de dialogue, d'échange, de partage et d'unité sur les valeurs fondamentales avec ses partenaires naturels, mais aussi avec le reste de la gauche et de la société civile que les socialistes ont besoin. Car, quoi qu'on en dise, il existe des valeurs partagées à gauche sur lesquelles il est possible et même indispensable de se retrouver, pour contrer un Nicolas Sarkozy qui emprunte ici et là pour troubler le jeu, mais conduit une politique de casse sociale, de suppression des services publics, d'état policier, de collusion avec les milieux d'affaires et de contrôle des médias. Des « valeurs » qui ne sont assurément pas de gauche.

(1) Lire à ce sujet Trois questions à Georges Sarre, maire du 11e arrondissement de Paris (Le Point, 14 novembre)

Source : Politoblog (blogue « anonyme », hébergé par le NouvelObs, tournant essentiellement autour de la candidature de Michel Charzat dans le 20e)

Note : A lire cette dépêche publiée sur le site du Nouvel Observateur voici un mois, la participation parisienne a été en moyenne de 18,9 % des militants ayant le droit de vote, sachant que les bureaux de vote n’étaient ouverts que pendant cinq heures, qu’il y avait grève des transports en commun et qu’il n’y avait qu’un candidat. Politoblog a donc « sélectionné » les arrondissements où le taux de participation était le plus faible.

Paris : l'entourloupe de PanafTV

Dans une vidéo, la télévision en ligne de la candidate UMP à la mairie de Paris abuse les internautes. Ce sont en fait des militants UMP, présentés comme citoyens lambda, qui interviewent Françoise de Panafieu.

Le site ipol.fr, qui avait fait un commentaire critique de la télévision en ligne de la candidate UMP à la mairie de Paris Françoise de Panafieu, PanafTV, présente une petite entourloupe de cette dernière, mercredi 14 novembre. En effet, grâce au commentaire d'un internaute, les journalistes du site ont constaté que "le pseudo panel de vrais gens" qui interviewent la candidate sur la vidéo est également visible à un autre moment en train de tracter en arrière-plan. A défaut de Parisiens abordés au hasard dans la rue, PanafTV aurait donc fait appel à des militants UMP jouant la neutralité.

La vidéo de iPol est ici (durée : 1’17’’).

Source : Nouvel Obs en ligne

Françoise veut bien bâtir, mais pas chez les amis

Jeudi soir, Françoise de Panafieu a été courageuse. Ou inconsciente. C’est une question d’interprétation. Pour son meeting dans le 16e, la tête de liste UMP avait choisi le thème de l’urbanisme. Sur le fond, rien à redire. L’urbanisme c’est l’élément clé d’un programme municipal. La vérité des plans. Le dur travail de conciliation entre objectifs divergents.
Jusqu’alors, les déclarations de la candidate en la matière manquaient un peu de liant. Des idées par-ci, des idées par-là. Mais rien de bien synthétique à l’exception d’une intervention en février devant l’ordre des architectes.

Lire la suite de l’article de Gurvan Le Guellec sur le blogue des municipales 2008 de ParisObs et les commentaires qui vont avec, en cliquant ici.

A l’UMP, les électeurs attendront des candidats imposés

Et personne ne sait vraiment qui décide de quoi pour Paris

Sur sa Panaf TV, la candidate UMP à la mairie de Paris a enfin installé (ou fait mettre) le lien vers l’abécédaire delanoësque (Le Dico d’une imposture), que le Journal du Dimanche avait mis en ligne depuis samedi, en exclusivité. Les critiques, on connaît, les têtes de liste non.

Ce document, distribué en version papier à un millier d’élus par l’intermédiaire de cinq « fidèles » de la candidate (Jean-François Legaret, Jean-Pierre Lecoq, maires des 1er et 6e arrondissements, Vincent Roger, Jean-Didier Berthault et Géraldine Poirault-Gauvin), précise le journal dans sa version en ligne, est d’assez mauvais goût et empreint d’une certaine mauvaise foi (ou d’une mauvaise foi certaine, c’est selon comment on le lira).

Mais, alors que l'on connaît depuis plus de deux semaines les têtes de listes PS pour Paris, pour savoir qui il aura comme tête de liste dans son arrondissement, l’électeur UMP attendra. Il aurait dû le savoir hier, en théorie. Mais il n’y aura rien d’officiel avant vendredi (pour un « premier jet » seulement !).

S’il est presque acquis que Mme Rachida Dati briguera le 7e arrondissement, le flou le plus total entoure le 12e arrondissement (où l’on ne parle plus de David Douillet, de Jean-François Lamour ou, donc, de Rachida Dati), mais de noms aussi variés que Jean-Marie Cavada (un rapprochement entre l’UDF-MoDem et l’UMP reste encore possible), d’un autre député européen, Patrick Gaubert, président de la Licra, qui se dit davantage intéressé par le 14e, de Claudie Haigneré ou de Mme Rama Yade-Zimet. Mais cette dernière hésitait encore fin octobre entre cet arrondissement et Colombes (dans les Hauts-de-Seine, où elle a grandi et où, le 20 octobre, elle aurait été présentée aux élus locaux).

Mme Nicole Goueta, maire (UMP) de Colombes, avait alors déclaré au JDD « elle n'a toujours pas pris sa décision » (…) « Elle attend que la décision soit prise par le président pour savoir si elle va sur Colombes ou dans le 12e ». A lire cet organigramme interne à l’UMP, il n’y a plus de président à l’UMP. Il ne s’agirait donc pas du président de l’UMP mais de celui d’autre chose, ou d’une autre institution. On n’ose croire qu’il s’agit du président de la République, actuellement en déplacement aux Etats-Unis avec divers ministres, dont Mme Yade-Zimet. S’il se précise à l’UMP qu’un parachutage de la secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme est prévu dans l’Est parisien, on parle également du 20e arrondissement. Toufois, dans son édition électronique, Le Figaro annonce dans cet article que Raoul Delamare, adhérent du RPR depuis 1977 (actuel élu UMP du 20e arrondissement et dont le blogue est ici) bénéficie du soutien de Françoise de Panafieu, qui l'avait déjà soutenu lors des législatives de juin dans la 21e circonscription de Paris (voir ici la photo prise… rue de la Mare). Pour sa part, Le Monde en ligne annonce pour le 20e arrondissement Jean-Claude Beaujour, également avocat et de dix ans plus jeune que Maître Delamare, qui pourtant avait été très nettement battu aux législatives dans la 6e circonscription de Paris (Mme Danièle Hoffman avait recueilli 72,5 % des voix dans le 20e et 66 % dans le 11e, la circonscription étant sur les deux arrondissements ; le score de la députée avait dépassé les 69 %).

Pour l’instant, dans l’espoir d’être un jour « maire à temps plein », Mme Panafieu doit composer. Demain jeudi, temps calme : le meeting de l’UMP de Mme Panafieu est annoncé dans le 16e. Et, sur le site de Bernard Debré, rien ne figure dans la revue de presse de novembre. Depuis ce sujet, rien de bien neuf sur le docteur…

Pendant ce temps, comme pour un emprunt russe, on nous demande de souscrire aux Bons pour faire gagner la France (dédicacés par M. Devedjian, s'il vous plaît). Les adhérents ont reçu par courrier des tracts en ce sens, avec moult photos du président (de la République). Et, comme le dit si bien le blogue UMP de Brigitte et Olivier Raynaud (UMP 12e), On n’a pas de tête de liste mais on a des idées.

Fabien Abitbol

A consulter :
⇒ Le site des Jeunes de l’UMP contre les parachutages à Paris
⇒ Le site contre le parachutage de Linda Asmani dans le 10e
⇒ Le blogue de Marielle de Sarnez pour Paris (UDF-MoDem) et sa rubrique Visites des quartiers
⇒ Le blogue des municipales de ParisObs
⇒ L’UMP se divise sur le Net (à paraître dans le ParisObs de demain)

• Si cette information, même incomplète (et pour cause…) vous a plu, merci de cliquer ici et de recopier les cinq chiffres qui vous seront demandés.

Troubles dans l’Est parisien

L'UMP diffère la désignation de ses candidats aux municipales

La commission nationale d'investiture de l'UMP, réunie mardi 6 novembre, a annoncé qu'elle différait l'annonce de ses têtes de liste pour les municipales. Alors qu'elle était supposée désigner le soir même, entre autres, les candidats dans les vingt arrondissements de Paris, seul un « premier jet » sera révélé vendredi, a indiqué son coprésident Alain Marleix. Le parti donnera alors les noms de têtes de liste qui ont donné lieu à des « arbitrages », confirmera des maires battus aux législatives « mais qui restent de bons maires », et une liste des chefs de file dans les arrondissements parisiens, « mais peut-être pas tous les arrondissements », a ajouté M. Marleix.

Alors que les militants socialistes parisiens ont élu leurs vingt têtes de liste le 19 octobre, M. Marleix a expliqué qu'il ne « veu[t] pas que l'on abatte nos cartes avant de savoir ce qu'on a en face ». « Il se passe tellement de choses à gauche", notamment dans les 19e, 20e et 11e arrondissements, a-t-il justifié. Evoquant les "dissidences du PS dans pas mal d'endroits" et "des bagarres" entre le PS et les Verts ou des communistes dans la capitale, M. Marleix a jugé qu'il faut attendre "de savoir comment ça se présente avant de donner le feu vert à nos candidats de façon définitive »."On va faire plusieurs jets, un premier jet et puis il y en aura d'autres après", a-t-il indiqué

La commission nationale des investitures de l'UMP devait poursuivre ses auditions mardi dans la soirée. Ces derniers jours, Françoise de Panafieu, candidate à la Mairie de Paris, avait semblé en difficulté pour imposer ses candidats à certains élus.

Le Monde en ligne, avec AFP

⇒ A consulter : l’Agenda des rencontres thématiques du Parti socialiste dans les vingt arrondissements de Paris.

Les Verts sèment en vue des municipales

C'est en défrichant la Petite Ceinture que les Verts parisiens ont lancé hier leur campagne pour les municipales de mars prochain.

Rendez-vous était donné à Ménilmontant, dans le 20e arrondissement, où Denis Baupin, adjoint aux Transports et rival de Bertrand Delanoë pour ce scrutin, est tête de liste.

Sur un tronçon (le tronçon n°3, note du ouaibemaître) en plein air de la Petite Ceinture, que les Verts veulent rouvrir au public sous forme d'une « coulée verte », des dizaines de militants étaient invités à planter. Thym, romarin, bruyère... des graines ont été mises en terre. Voisins ou sympathisants viendront surveiller ce nouveau « jardin partagé » illicite.

« Par cette première action de campagne, nous montrons que l'écologie politique, c'est la fête », a lancé Denis Baupin, en présentant les affiches de la campagne et les vingt têtes de liste (dix hommes et dix femmes) dont deux nouvelles, Laurent Hugues (3e) et Catherine Ronge (7e). Sous le slogan « On arrête ou on continue ? », les écologistes veulent dire que « Paris a besoin des Verts, qui ont travaillé ces six dernières années », a souligné la porte-parole de la campagne, Véronique Dubarry, conseillère de Paris et tête de liste dans le 10e. Et de citer en exemple les « 45 jardins partagés créés sous la mandature, les 32 nouveaux hectares d'espaces verts, les 19 000 personnes mises à l'abri de l'insalubrité, les 32 % d'oxyde d'azote émis en moins en six ans, les Vélib'... » Autant de thèmes communs au bilan de Delanoë et que le maire PS sortant va lui aussi tenter de mettre à son actif.

© Sophie Caillat, pour 20 Minutes

Les Verts en campagne : ça commence dimanche à Ménilmontant

Dimanche 28 octobre, les Verts de Paris se réunissent pour saluer à leur manière le lancement officiel de leur campagne pour les Municipales 2008. Le rendez-vous est fixé au métro Ménilmontant, à 14 heures, sur le terre-plein central (à la limite entre le 11e et le 20e).

« Ensemble, nous allons créer un nouveau jardin partagé à Paris », indique le communiqué, « Parce que les jardins partagés sont la fois des lieux pour l’environnement et pour de nouveaux liens entre les habitants, cette action nous paraît symbolique de l’engagement écologiste des Verts Paris, forts de leur bilan au sein de la majorité municipale sortante, soucieux de faire entendre leur approche spécifique, leurs propositions, leur ambition pour Paris, désireux de porter haut et fort les couleurs de l’écologie. »

Les Verts Paris, comme en 2001, présentent partout des listes autonomes au premier tour, avec l’intention de fusionner au second tour avec les listes Delanoë.

Outre une action collective, symbolique et visuelle menée sur les lieux, ce moment sera l'occasion de faire le point sur différents aspects de la campagne :

• présentation des outils de communication (visuels, slogan, site Internet,...)
• présentation des binômes têtes de liste dans les arrondissements

Le lancement de la campagne ayant lieu sur la voie publique, il est bien entendu ouvert à tous…

Pour retrouver les candidats par arrondissement, cliquer ici puis indiquer l’arrondissement recherché en bas à gauche.