Ménilmontant, mais oui madame...

Delanoë ouvre sa boîte à idées

Candidat aux municipales, il attend les suggestions des Parisiens

Il aura fait durer le suspense pendant des mois avant d’annoncer mardi sa candidature (publiée ici la veille, note du ouaibemaître), dans les colonnes du Parisien. Considéré comme le mieux placé pour succéder à François Hollande à la tête du Parti socialiste (poste qu'il n'exclut pas pour autant), le maire a décidé de se représenter aux élections municipales.

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Le maire de Paris est candidat à sa propre succession
Photo: Arnaud Terrier/Mairie de Paris
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En mars prochain, il devra donc affronter Françoise de Panafieu (UMP), Marielle de Sarnez (Modem) et Denis Baupin (Verts). Mentionnant les quelques désaccords avec les Verts et les incohérences internes du Modem à Paris, Bertrand Delanoë indique qu¹il ne veut pas « d'arrangements politiciens qui (...) équivalent à des compromissions ». Pour lui, les alliances potentielles devront être connues avant le premier tour. Avec les couloirs de bus, Paris Plage et surtout Vélib', le ralliement des Verts en sa faveur ne fait pas de doute. Les voix du Modem devraient se répartir entre les deux candidats dans le cas où Marielle de Sarnez ne serait pas au second tour.

9,13 minutes pour convaincre

Sur la page d'accueil du site Web du candidat socialiste, lancé mardi, le message est clair. En 9,13 minutes, le maire de Paris dresse son bilan et invite les Parisiens à s'exprimer. « J’ai besoin de vous, même si vous ne votez jamais pour moi. J'ai besoin de toutes les opinions de Paris (...). Dans ces six mois de débat, vous allez jouer le rôle que vous voulez. Je vous propose, sans que cela vous engage de quelque manière que ce soit pour le vote de mars prochain, de faire le dessin du Paris que nous aimons », lance-t-il aux Parisiens.

Plusieurs témoignages filmés et rédigés sont d'ores et déjà en ligne.

SES RÉUSSITES ET SES PROJETS

Ce qu’il a fait

• Concertation : 120 000 personnes ont donné leur avis sur le plan local d’urbanisme, 140 000 sur le plan de déplacements de Paris, et des conseils de quartier ont été mis en place.

• Recensement : Après avoir perdu 171 000 Parisiens entre 1975 et 1999. Paris en a regagné 28 000 entre 2000 et 2005.

• Logements sociaux : 24 500 logements sociaux promis en début de mandature (contre 9 000 pour la précédente mandature), 30 000 au total financés…

• Culture et loisirs : Lancement de Nuit blanche et de Paris-Plage

• Transports : Mise en place du tramway T3, lancement de Vélib’, aménagement de couloirs de bus…

Ce qu’il veut faire

• Transports : prolonger le tramway jusqu’à la porte d’Asnières, amplifier le dispositif de voitures en libre-service, inauguration de la première ligne de navettes fluviales de la Seine entre Austerlitz et Maison-Alfort.

• Impôts : une augmentation “modérée” de la fiscalité “limitée aux deux premières années après un taux fixe sur la précédente mandature”.

• Logement : Atteindre les 20 % de logements sociaux en 2014.

• Pollution : atteindre une diminution de 25 % d’émissions de gaz à effet de serre (- 9 % à ce jour).

STARS À L'APPUI

Walter Veltroni, maire de Rome, Ken Livingstone, maire de Londres, Elsa Zylberstein, actrice, ou encore Samuel Benchetrit, écrivain et réalisateur, ont apporté leur soutien au maire sur son site Internet.

© Aurélie Sarrot, pour Metrofrance.com

Pour lire les premières réactions des trois principaux « rivaux » de Bertand Delanoë, cliquer ici.

Delanoë n’attend pas la Saint-Bertrand : il veut remettre le couvert

Le maire de Paris se présente à un nouveau mandat

Contrairement à ce qu’avait annoncé L’obs en ligne la semaine dernière, ce n’est pas à Jean-Pirerre Elkabbach sur Radio Sarko Europe 1 que Bertrand Delanoë annonce qu’il est candidat à sa succession, ni le 6 septembre, jour de la Saont-Bertrand… ce qui faisait aussi partie des rumeurs.

C’est dans Le Parisien/Aujourd’hui en France de demain qu’il se déclare candidat à la mairie de Paris. « Mon projet consiste (…) à donner un temps d’avance à Paris », explique le maire socialiste à qui certains de ses détracteurs reprochent des chantiers comme celui du tramway ou l’échec aux Jœux Olympiques de 2012, finalement attribués à Londres le 6 juillet 2005.

Pour visionner l’interview (étrangement datée du samedi 4 août 2007), cliquer ici.

Concernant le poste de premier secrétaire du PS (« Je ne m'interdis rien », avait-il glissé ce week-end à la Rochelle aux universités d'été du Parti socialiste), il reste tout aussi évasif : « Réélu demain, je ferai, je le répète, mon travail de maire à 100 % ».

Une seule promesse : son deuxième mandat, s’il l’obtient, sera le dernier.

A lire et écouter aussi sur le fil international de Edicom.ch, le média interactif de Suisse romande.

Delanoë « n'attendra pas deux mois » pour dire s'il est candidat

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, à indiqué dimanche qu'il "n'attendra pas deux mois pour dire" s'il est candidat à un nouveau mandat à la mairie de la capitale, à l'occasion des élections municipales de 2008.

« Je ne peux pas être indifférent à Paris et je suis engagé, quoi qu'il arrive, pour la Ville de Paris », a déclaré M. Delanoë lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec son homologue, le maire de Rome, Walter Veltroni.

« De quelle manière ? Je n'attendrai pas deux mois pour vous le dire », a ajouté le maire de Paris, précisant qu'il avait « toujours respecté les temps démocratiques ».

Interrogé sur les propos de Ségolène Royal qui n'a pas exclu des alliances avec le MoDem lors des municipales, M. Delanoë a affirmé qu'il n'avait sur cette question « aucun tabou, aucune exclusion » et qu'il était « tout à fait disponible » à condition que ces alliances se cimentent sur « des engagements de fond ».

« Ce qui compte, c'est le projet » (pour Paris), a-t-il assuré. « Je ne conçois pas la politique autrement que par des engagements de fond et on n'a pas le droit d'être ambigu sur les propositions et devant les électeurs », a poursuivi le maire de la capitale, soulignant les votes souvent contradictoires du MoDem Paris sur plusieurs projets importants de la municipalité.

Elu en 2001 à la mairie de Paris, M. Delanoë avait déclaré fin juin qu'un éventuel nouveau mandat serait son « dernier mandat local ».

© AFP

⇒ Dans Le Figaro de ce matin, Bertrand Delanoë reste sybillin sur ses intentions

⇒ Le supplément francilien du Nouvel observateur a publié le 23 août un dossier intitulé Et si Delanoë ne se représentait pas ?

Bertrand Delanoë fera-t-il un deuxième mandat ?

La pré-campagne municipale s'invite au Conseil de Paris

La première séance(ordre du jour du Conseil municipal ici, ordre du jour du Conseil général là, note du ouaibemaître) du Conseil de Paris d'après législatives a permis aux principaux acteurs de la vie politique de la capitale de se positionner dans la pré-campagne du scrutin municipal de mars 2008.

Alors que les législatives ont conforté la gauche à Paris en lui donnant un treizième député (contre 8 à droite), le maire socialiste Bertrand Delanoë a déclaré à la presse qu'il « réfléchirait cet été » à la question de sa candidature aux municipales de mars 2008, en précisant qu'un éventuel nouveau mandat serait son « dernier mandat local ».

Fort de ses 12 % au premier tour des législatives à Paris (7,61 % au niveau national), c'est le nouveau groupe MoDem, issu du groupe UDF, présidé par Didier Bariani, qui a focalisé l'attention. Le parti centriste se retrouve en effet en mesure de peser aux prochaines municipales, notamment en termes d'éventuelles alliances.

M. Delanoë a d'ailleurs estimé que cette question devrait être clarifiée dès avant le premier tour. Il serait « sage et honnête d'informer les citoyens avant le premier tour des questions de fond qui conduiraient éventuellement à des alliances au second tour, c'est plus loyal ».

Auparavant, M. Bariani avait refusé le principe d'alliances par arrondissement, en soulignant que tout accord devait être global : « il n'est pas concevable de faire une alliance à la petite fortune le pot, selon les arrondissements. Un accord vaut partout ou nulle part ».

Il souhaite ainsi « rendre incontournable le MoDem pour les municipales à Paris », soulignant une « perte de crédibilité de l'opposition » (de droite), la majorité municipale ayant fait des « scores considérables, non seulement dans l'est mais aussi dans le nord et le centre ».

En attendant, le MoDem prône « liberté », mais avec « cohérence de vote », pour ses élus au Conseil de Paris, qui ne se situent « ni dans la majorité municipale, ni dans la majorité présidentielle », selon Olivier Pagès, ex-Verts, passé au parti centriste (élu du 11e arrondissement, note du ouaibemaître).

Alliés du PS dans la majorité municipale, les Verts observent la situation. Selon Denis Baupin (élu du 20e, note du ouaibemaître), adjoint chargé des Transports, « l'heure de vérité va sonner pour le MoDem » aux municipales. Il va « devoir choisir et dire si la politique dont il se sent proche est à gauche ou à droite ».

Les écologistes, qui ont sauvé le 17 juin leurs deux députés parisiens, ont déjà désigné leurs têtes de listes dans les arrondissements et seront emmenés par M. Baupin (comme supposé dans ce sujet dès novembre 2006, note du ouaibemaître).

Françoise de Panafieu, candidate UMP à l'Hôtel de Ville, a annoncé pour sa part qu'elle rendrait public « début juillet » un « pré-projet UMP », auquel seront associés les députés Pierre Lellouche et Claude Goasguen.

Pour la députée-maire du XVIIème arrondissement, l'UMP, qui « a acquis un électorat populaire », doit maintenant « trouver les clés d'entrée de l'électorat bobo parisien ».

Pour la désignation des têtes de listes PS dans chaque arrondissement, M. Delanoë a « suggéré de ne pas se précipiter » et évoqué « la première quinzaine de novembre ».

Les têtes de liste UMP devraient être connues fin octobre.

© Josette Michyparis (AFP)
Photo : Wikimedia Commons

Les municipales avancées à l’automne ?

Le PS parisien est serein

Les élections municipales avancées à l'automne : la rumeur court. Mais n'inquiète pas le PS parisien : « C'est antidémocratique, dit un adjoint au maire. Mais ce serait bon pour nous, Delanoë serait réélu dans un fauteuil. Vu les résultats de la Présidentielle, la droite a fait une croix sur Paris.».

© Eve Roger, pour Paris Obs du jeudi 17 mai

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Le siège de la fédération socialiste de Paris a désormais déménagé.

Il se trouve au 32 rue Alexandre-Dumas (11e)
M° Rue des Boulets-Rue de Montreuil ou Alexandre-Dumas
Tél. : 01 42 80 64 40
Pour lui écrire, cliquer ici.

Recensement : Delanoë boosté ?

Pioché dans ParisObs, le supplément francilien du Nouvel Observateur de ce jeudi 12 avril, un sujet relatif aux futures échéances municipales à Paris et à la confortable avance dont devrait bénéficier l'équipe sortante... si la Loi PLM était revue avant les élections (ce de par l'augmentation naturelle du nombre d'habitants et l'inscription massive sur les listes électorales, et grâce aux arrondissements populaires). naturelle du nombre d'habitants

Mis à Part la correction de coquilles et l'ajout de liens, le texte a été maintenu en l'état.

F.A.

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Élections Paris
Recensement : Delanoë boosté ?

Faut-il revoir la loi électorale à Paris ? A l’Hôtel de Ville, certains élus de la majorité ont fait le calcul : si on tenait compte de l’augmentation de la population parisienne – plus 28 000 entre 1999 et 2005 selon le recensement de l’Insee – la gauche aurait plus de chances de remporter les élections municipales en 2008.

Explication : depuis 1982, la loi PLM prévoit pour Paris (comme pour Lyon ou Marseille) des élections municipales au suffrage indirect : chaque arrondissement élit un nombre plus ou moins important de conseillers (163 au total. Les 4 premiers en élisent par exemple 3 chacun, mais le 15 e , 17 à lui seul). Ce sont eux qui élisent ensuite le maire de Paris. Mais cette répartition a été calculée sur les données démographiques de l’époque. «Si on refaisait un découpage plus équitable, la gauche qui fait ses meilleurs scores dans des arrondissements peuplés se renforcerait» , confirme Matthieu Jeanne, auteur d’un mémoire de DEA sur «Les Mutations de la géographie électorale parisienne». Arrondissements qui ont gagné des habitants : les 19e , 20e , 13e , 12e et 9e . Le hic, c’est que «la loi ne prévoit aucune disposition relative à l’actualisation périodique des sièges en fonction des résultats du recensement», comme le rappelle le bureau des élections au ministère de l'Intérieur, interrogé par «ParisObs». Seul le gouvernement pourrait en décider et qu’il soit de droite ou de gauche, il est peu probable qu’il le fasse à moins d’un an des élections.

Maël Thierry
Le Nouvel Observateur

Baupin, candidat aux municipales

Emotion et tension hier à l'assemblée générale des Verts Paris, qui ont désigné Denis Baupin pour être leur tête de liste lors des élections municipales de 2008.

Il fera campagne face à Françoise de Panafieu (UMP), Marielle de Sarnez (UDF), mais aussi Bertrand Delanoë (PS). « Ça me ferait mal que le PS revendique seul la politique des transports que nous avons insufflée ! », a-t-il lancé hier aux militants. Mais il compte aussi se battre dans les arrondissements, où il estime que « le PS n'a pas changé. Pensez aux éléphants Vaillant [maire du 18e], Dreyfus [maire du 10e] ou Charzat [maire du 20e]. »L'élection de l'actuel adjoint au maire de Paris chargé des Transports s'est toutefois fait dans la douleur. Arrivé en tête au premier tour, il lui manquait une voix pour atteindre 50 % des suffrages.

Véronique Dubarry, seconde, a préféré jeter l'éponge avant le second tour, craignant que le parti ne se déchire entre les pro et les anti-Baupin. En larmes, elle a annoncé sa décision, sous les sifflets d'une partie de l'assemblée. « Véronique aura une place importante dans la campagne », l'a rassurée Denis Baupin. Pénélope Komitès est arrivée 3e. Les détracteurs de Denis Baupin craignent qu'il ne se focalise sur les problématiques de transports, son domaine de prédilection, au détriment des autres thèmes, et espèrent le voir « diversifier le champ de ses compétences ». Son livre Tout voiture, no future (éd. l'Archipel, 18,95 €), à paraître demain, n'est pas fait pour les rassurer.

© Magali Gruet, pour 20 Minutes du 26 mars 2007

La liste des candidats présentés par Les Verts aux municipales par arrondissement est ici.

On peut remarquer, notamment dans le 20e, de nouveaux noms, dont celui d’une conseillère de quartier, en position d’éligibilité si l’on s’en réfère à la composition de l’actuel conseil d’arrondissement.

Cette décision de la part des Verts ne fait que renforcer ce qui était pressenti ici en novembre 2006…

Baupin fait la course en tête

L'élu du 20e a rassemblé le plus de voix

Chez Les Verts ce week-end, alors que les médias étaient braqués sur la présidentielle 2007 (polémique sur le temps de travail des enseignants des collèges, présence ou non de Dieudonné à la Fête de l'Huma, déclarations de Mmes Alliot-Marie et Boutin, et j'en passe…), Les Verts de Paris avaient à choisir entre trois candidats pour les élections municipales, dont l'actuel calendrier fixe la date à mars 2008 (toute modification n'étant pas à exclure si Nicolas Sarkozy prenait le pouvoir). Denis Baupin, élu du 20e, a devancé d'une courte tête Yves Contassot et Pénélope Komitès.

Chez Les Verts parisiens, rien de bien différent des Verts nationaux. Les courants sont toujours aux coude à coude. On se souvient que, pour la désignation du candidat à la Présidentielle 2007, il avait fallu un tour supplémentaire pour que Dominique Voynet passe devant Yves Cochet. Pour la précédente Présidentielle, Noël Mamère, qui n'était pas candidat, a subitement surgi pour briguer la Magistrature suprême.

Samedi et dimanche, les quelque 800 adhérents de la capitale étaient appellés à voter pour renouveller la direction de la fédération parisienne des Verts. A cette occasion, Denis Baupin, arrivé en tête, a confié le poste à Dan Lert, l'un de ses proches, préférant être tête de liste des Verts aux municipales de 2008…

Sur les 532 votants, les voix se sont réparties comme suit :

• Denis Baupin, élu du 20e, ajoint chargé de la circulation : 146

• Yves Contassot, élu du 3e, adjoint chargé de la propreté et des espaces verts : 135

• Pénélope Komitès, élue du 12e, adjointe chargées des personnes handicapées : 132

Restent donc 119 personnes présentes qui n'ont pris position pour aucun des courants. « On recule un peu, mais cet équilibre des votes me va très bien », a déclaré Yves Contassot, adjoint au maire de Paris, chargé de la propreté. Quant à Christophe Caresche, adjoint (PS) de Bertrand Delanoë, chargé de la prévention, de la sécurité et du fonctionnement du Conseil de Paris, il se « demande toujours comment Les Verts vont expliquer leur démarche alors que nous avons un bilan commun revendiqué par tous ».

Force est de constater que, dans de nombreux arrondissements, habitants, commerçants, automobilistes, et piétons se plaignent à l'heure actuelle des nombreux problèmes engendrés par les travaux en cours dans presque tous les arrondissements.

Même si les « crottes de chiens » (qui relèvent de M. Contassot) font régulièrement l'objet des discussions de comptoirs ou des questions diverses des conseils de quartiers, la circulation et les transports (domaine de M. Baupin) ont largement pris le dessus, ce depuis plus de trois ans. Et ce n'est pas fini.

Dans le 20e, la colère monte et même le maire d'arrondissement Michel Charzat en a pris de l'ampleur. Les personnes obligées de se servir de leur voiture et les chauffeurs de taxi, dont certains votent à Paris, ne savent plus où donner de la tête avec les travaux de notre arrondissement.

Si les grands travaux ne sont pas soit modifiés soit achevés avant mars 2008, une candidature de Denis Baupin serait plutôt mal venue. Un mauvais score des Verts, indispensables à la majorité municipale, pourrait faire basculer Paris à droite. Ce n'est certainement pas le but recherché par Les Verts. En cas de scrutin supplémentaire, une candidature féminine serait peut-être la bienvenue. Après tout, pour la Présidentielle 2007, Les Verts ont choisi une femme et pour les Législatives 2007 l'UMP a choisi une femme aussi… Point n'est question de se demander « qui va garder les enfants », comme au PS !

A titre anecdotique, Le Parisien de ce lundi 13 novembre publie en page III de son édition locale Paris une photo de Denis Baupin (prise le dimache 15 octobre) circulant à vélo sur un trottoir de la rue de Rivoli (cliché daté du 15 octobre et ressorti pour l'occasion). Auprès du Parisien, l'élu en charge des transports déclare : « c'est vrai oui, j'étais sur le trottoir mais c'était pour faire 20 mètres et, de plus, je roulais au pas... ».

Chacun appréciera.

Fabien Abitbol

(photos : Les Verts 20e et Ville de Paris)