PoliTIC Show Nicolas Voisin propose sa vision de la campagne électorale sous forme de podcasts et de vidéos. Un webzine très vivant.
Les petites phrases de nos “grands“ hommes Depuis septembre 2006, les petits dérapages de nos politiques… Les bourdes et les vérités sont légion. Un bon mois tourne à la centaine d'informations glanées ici ou là… C'est à la fois informatif et ludique.
Outre une somme (évaluée à 150 000 €) dérobée dans un coffre-fort, les cambrioleurs sont repartis avec des documents d'identité
vierges. Le site Internet du Parisien fait également état de vol de visas et de timbres fiscaux mais indique que
« aucun document sensible n’a été volé ». Les cambrioleurs ont tout
bonnement forcé une porte donnant accès aux bureaux du consulat général du
Mali.
Les employés ont découvert le cambriolage lundi, à
l'ouverture des bureaux. L'enquête a été confiée au 2e district de police
judiciaire (2e DPJ, anciennement 2e division de police judiciaire, qui a compétence territoriale).
Important chantier en perspective décrit ici par la Ville de Paris, celui de l'entrepôt MacDonald, dans le 19e arrondissement de Paris, doit débuter en janvier. A partir de 2013, quelque 10 000 personnes vivront, travailleront ou y tiendront commerce… Une réalisation confiée
à la SEMAVIP (lire ici).
L’entrepôt Mac Donald est
un héritage industriel de la fin des années 1960. Et deviendra « une ville dans la
ville ». Qu’on en juge : création d’un quartier mixte dans un
entrepôt au gabarit hors du commun (165 000 m2 de surface hors d'œuvre nette), « à
l’articulation du boulevard Macdonald requalifié par l’arrivée du tramway en
2012 et de la nouvelle gare multimodale RER E Eole Evangile », précise la
Ville. Le tout entre les Portes de Pantin et de La Chapelle. Et abritant commerces,
bureaux, équipements publics et logements.
Ce qui était encore voici
peu « une inesthétique fourrière à voitures, un dépôt pour des entreprises
du BTP ou encore une zone de réserves pour les collections des musées
parisiens », comme le souligne ici 20Minutes Paris, va bénéficier d’un coup de jeune. Lundi
soir, alors que se déroulait le conseil d’arrondissement du 19e arrondissement, la première
adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, a présenté le projet de reconversion, dans lequel la
Ville devrait investir environ un milliard d'euros, avec un partenariat Caisse des dépôts via sa filiale Icade, indique
Businessimmo.info.
L’entrepôt long de plus de
600 mètres (environ l’Ile Saint-Louis, explique-t-on à la mairie), dont la
construction a été achevée en 1968, sera « coupé en deux » afin de
laisser passer le tramway T3 (celui des Maréchaux, dont le chantier est
présentement bloqué par une grève de travailleurs sans-papiers), et comprendra
aussi 74 500 m2 de logements, dont la moitié « sociaux ».
« Il faut recouturer un
quartier défiguré par les réseaux de transport », estime le mairede l’arrondissement Roger Madec,
sénateur de Paris.
Le sociologue Paul Jorion et le tout nouveau député européen en détachement de l’Université de Paris I Liem Hoang Ngoc sont annoncés jeudi à 19h30 à Ménilmontant, au Lieu-Dit.
Ironie autour de l’ouvrage
de Paul Jorion : parmi les nombreux extraits qui circulent sur la Toile en
lecture libre, l’un d’eux est hébergé sur le site du Sénat. Alors que les parlementaires ont voté une loi
contre le piratage par Internet… Ce n’est pas la crise pour tout le monde,
apparemment !
Le Lieu-Dit, 6, rue Sorbier, Paris 20. Bus 96 (arrêt Henri-Chevreau), métro Ménilmontant ou
Gambetta (sortir par la place Martin-Nadaud).
Brassard de police à la
manche et bonnet sur la tête, des policiers de la direction du Renseignement de
la Préfecture de police de Paris ont été filmés en flagrant délit de vol dans
un magasin du 10e arrondissement, vendredi, par une caméra. Les
images de vidéosurveillance du magasin de téléphonie (à visionner ci-dessous)
ont été récupérées par Europe 1.
Il était 20 heures vendredi soir, expliquent ici Alain Acco et Guillaume Biet, lorsque ces deux deux policiers en
civil sont entrés dans une boutique de la rue Louis-Blanc, bonnets sur la tête.
L’un a enfilé son brassard de police et montré aux vendeurs son arme accrochée
à sa ceinture. L’autre a montré sa carte professionnelle, puis effectué un
contrôle de papiers.
Les policiers, après avoir fait baisser le rideau de
la boutique pour un contrôle, sont restés dans le magasin. L’un des
fonctionnaires a ouvert un tiroir, s’est servi et a emporté des choses dans un
sac. Il était alors 20h15, selon l’enregistrement vidéo.
La suite de la scène se déroule sur le trottoir : les
employés rattrapent l’un des fonctionnaires et appellent la police. Quand
celle-ci arrive, le fonctionnaire montre sa carte et prétend avoir été agressé
pendant un contrôle. Tout le monde est alors embarqué au commissariat.
La version des policiers
ne tiendra pas longtemps. Dès le lendemain, explique Europe 1, l'Inspection
générale des services (IGS, compétente sur Paris et la petite couronne) est
saisie.
Les deux fonctionnaires,
dont un brigadier-chef, âgés d'une trentaine d'années font partie de la Direction du Renseignement de la Préfecture de police, l’ancienne 12e section, en charge de l'immigration
irrégulière.
Lundi soir, le parquet de
Paris a ouvert une information judiciaire pour « vol aggravé » et
requis leur placement en détention provisoire, précise le site Internet de la
radio.
Mise à jour à 00h00 :
Contrairement aux réquisitions du parquet, le juge des libertés et de la
détention a décidé de placer les deux policiers sous contrôle judiciaire (avec
interdiction de se rendre à leur travail et de porter une arme) sans les mettre
en détention préventive. La mise en examen pour « vol aggravé » vient
du fait qu’ils étaient, au moment des faits, « dépositaires de l’autorité
publique », indique le site d’Europe1, le parquet n’ayant semble-t-il pas
retenu d’autre circonstance aggravante, comme la commission du délit « de
nuit ». et ne faisant pas état de « menaces avec armes » ou d'« extorsion de fonds ».
Après la suspension de son
directeur, visé par une procédure judiciaire « antérieure à sa
nomination », le conseil d'administration du Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP, installé dans le 19e arrondissement de Paris, Porte de
Pantin) se réunira mardi 8 décembre pour désigner un directeur par intérim,
indique un communiqué publié ce lundi.
Nommé le 26 août et ayant pris ses fonctions le 1er septembre, le pianiste-concertiste Pascal
Dumay (biographie à lire ici, page MySpace là)doit comparaître le 22 janvier prochain
devant le tribunal correctionnel de Versailles. Il a été interpellé à son
domicile du 19e arrondissement puis présenté au parquet de
Versailles le 1er décembre, étant soupçonné d'avoir téléchargé
volontairement des images d'enfants et d'adolescents sur son ordinateur.
Samedi,
le ministre de la Culture a décidé de le suspendre, et les services de Frédéric Mitterand ont rappellé
que « la suspension de fonction est une mesure d'urgence, prise à
titre conservatoire et sans caractère disciplinaire, qui n'entraîne pas par
elle-même l'arrêt du versement de la rémunération ». Sa durée ne peut pas
excéder quatre mois.
Quatre-vingt kilos de
cocaïne ont été saisis samedi dans un hôtel du 18e arrondissement
par la brigade des stupéfiants, indiquent une dépêche AFP relayée par Ouest-France et une dépêche AP relayée par le Nouvel Obs. Elles citent la préfecture de police (PP) et une source
proche de l’enquête.
La police surveillait un
couple de ressortissants vénézuéliens arrivé récemment de Caracas avec quatre
valises contenant chacune vingt pains d’un kilo de drogue. Ces passeurs, qui
ont dans un premier temps établi leurs quartiers dans le 17e semblent avoir échappé à la police. En revanche, les enquêteurs ont interpellé
un couple de Colombiens circulant à bord d'une voiture de location. Puis,
quelques heures après, toujours samedi, un dealer et son complice présumé, tous
deux Colombiens, qui ont été arrêtés dans un appartement aussi dans le 18e arrondissement, et, un peu plus tard un cinquième ressortissant colombien
soupçonné d'appartenir au même réseau.
C’est sur le toit de la Maison de l’Air (photo : Ville de Paris), à Belleville, sur les hauteurs du 20e arrondissement, que les deux premières éoliennes parisiennes seront installées
en janvier, a précisé fin novembre Denis Baupin (Les Verts), élu du 20e arrondissement et adjoint au maire de Paris en charge du Développement durable, de
l’Environnement et du Plan climat.
Denis Baupin, sur les
ondes de RTL, expliquait une partie du conseil de Paris (celui-là même où il fut beaucoup question de vidéosurveillance) et celle concernant les
mini-éoliennes parisiennes est relayée sur son site. Une mini-éolienne du type des premières qui vont être
installées à Belleville est supposée fournir la consommation énergétique
annuelle de cinq foyers. En conseil de Paris, Bertrand Delanoë avait annoncé
diverses mesures (lire ici pour l'AFP et là pour l'intégralité de l'intervention du maire), dont 200 000 m2 de panneaux photovoltaïques d'ici cinq
ans et la possible installation de petites éoliennes urbaines en hauteur.
En avril 2009, Denis
Baupin avait indiqué à France Info avoir retenu quatre sites parisiens (dont
deux situés à l’Est), à savoir Montmartre au Nord, la ZAC Rive gauche au
Sud-Est, les Buttes-Chaumont dans le 20e et les hauts de
Belleville dans le 20e (lire ici). L’entrée de la Maison de l’Air se fait par le 27, rue Piat.
En juin, la société Windeo,
spécialisée dans les petites éoliennes pour particuliers et PME, publiait un sondage Ifop montrant que les Français étaient favorables à 59% au petit
éolien (à 44% en Ile-de-France). « Un sondage réalisé auprès d’un
échantillon de 956 nains de jardin », relevait Directgestion.com,
qui en donnait ici son analyse. « Au moins les deux tiers des personnes interrogées ont le sentiment
que les pouvoirs publics ne font pas suffisamment d’efforts pour développer
l’énergie éolienne (68%), subventionner la mise en place d’une petite éolienne
(70%) ou encourager les Français à s’équiper en petite éolienne (81%). Sur ce
dernier point, il est intéressant de noter que cette insatisfaction à l’égard
de l’action des pouvoirs publics est aussi exprimée par une majorité de
sympathisants UMP (entre 59% et 76% selon les sujets) », précisait l’analyse de Monimmeuble.com.
L’expérimentation
bellevilloise, qui s’inscrit dans le cadre du plan climat adopté en 2007 par
les élus parisiens, est la première implantation du genre dans la capitale,
précise la Ville. Elle va permettre de mesurer l’efficacité de cette
technologie.
Suite à un mouvement
social, le Journal du dimanche n'a pas pu être distribué correctement sur
l'ensemble du territoire. La direction du JDD « présente ses excuses à ses
lecteurs fidèles qui n'ont pas pu trouver leur journal normalement ».
L’édition dominicale est disponible ICI gratuitement en lecture simple.
L’occasion, entre autres,
de retrouver l’appel des vingt pour sauver l’enseignement de l’hisoire-géo., en page 6. « Educons », il est vrai, n'est pas une insulte. On ne le dira jamais assez.
Le Poinçonneur des Lilas aura son jardin, de la taille de deux terrains de
football, sur un espace reconquis au-dessus du périphérique à la porte des
Lilas (côté 19e arrondissement). Le jardin devrait être livré fin décembre et son ouverture au
public est prévue pour le printemps 2010.
Il portera le nom de Serge Gainsbourg. Une visite de chantier a été faite le 30 novembre (davantage de détails en cliquant ici).
Il se trouvera dans l'espace de 25 hectares reliant Paris aux Lilas et au Pré Saint-Gervais, où l'on trouvera aussi le complexe cinéma annoncé en décembre 2007. De là à ce que les voisins
en fassent une dépression… comme la sublime chanson d’amour de 1986 par trop
ignorée (cliquer sur la vidéo pour écouter “Dépression au-dessus du jardin”).
è Le jardin a été inauguré le 8 juillet 2010. C'est à lire ici
Le gouvernement veut faire
inscrire le nom des « victimes innocentes de la guerre d'Algérie »
sur le monument aux morts du quai Branly, à Paris, a annoncé samedi le
secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants Hubert Falco.
« Nous avons décidé d'inscrire sur la colonne
centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français,
victimes innocentes de la guerre d'Algérie », a déclaré M. Falco à
l'occasion de la journée nationale d'hommage aux morts pour la France de la
guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, qui a lieu chaque année le 5 décembre (lire ici la dépêche AFP). « Les premiers noms seront ceux des femmes et
des hommes tués lors de la tragédie de la rue d'Isly », à Alger où 46
partisans de l'Algérie française étaient tombés sous les balles de l'armée
française le 26 mars 1962. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy,l’hommage aux morts de la rue d’Isly
est de rigueur, comme ici en 2008. La manifestation de la rue d'Isly ,qui s'était heurtée à un
barrage du 4e régiment de tirailleurs, avait reçu le soutien de l'OAS, la branche militaire et clandestine des
tenants de l'Algérie française.
Selon les services des Anciens combattants, 5 000 à 15 000
civils français sont morts ou ont été portés disparus pendant la guerre
d'Algérie. Le Mémorial du quai Branly est composé de trois colonnes hautes de 6 mètres et animées par des afficheurs
électroniques lumineux. Sur la première défilent en continu les noms et prénoms
des 23 000 soldats et harkis, morts pour la France en Afrique du Nord. La
deuxième présente des messages rappelant la période de la guerre d'Algérie.
Quant à la troisième, elle permet de rechercher le nom d'un soldat.
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