Le gouvernement veut faire inscrire le nom des « victimes innocentes de la guerre d'Algérie » sur le monument aux morts du quai Branly, à Paris, a annoncé samedi le secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants Hubert Falco.
« Nous avons décidé d'inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d'Algérie », a déclaré M. Falco à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, qui a lieu chaque année le 5 décembre (lire ici la dépêche AFP). « Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d'Isly », à Alger où 46 partisans de l'Algérie française étaient tombés sous les balles de l'armée française le 26 mars 1962. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, l’hommage aux morts de la rue d’Isly est de rigueur, comme ici en 2008. La manifestation de la rue d'Isly ,qui s'était heurtée à un barrage du 4e régiment de tirailleurs, avait reçu le soutien de l'OAS, la branche militaire et clandestine des tenants de l'Algérie française.
Selon les services des Anciens combattants, 5 000 à 15 000
civils français sont morts ou ont été portés disparus pendant la guerre
d'Algérie. Le Mémorial du quai Branly est composé de trois colonnes hautes de 6 mètres et animées par des afficheurs
électroniques lumineux. Sur la première défilent en continu les noms et prénoms
des 23 000 soldats et harkis, morts pour la France en Afrique du Nord. La
deuxième présente des messages rappelant la période de la guerre d'Algérie.
Quant à la troisième, elle permet de rechercher le nom d'un soldat.
Il faufrait aussi y inscrire les noms des Algériens tués en France par l'armée ou la police.
Rédigé par : Gotch | 06/12/2009 à 01h05
Un monument aux morts,est érigé pour commémorer et honorer des soldats, ou plus généralement des personnes, tuées ou disparues par faits de guerre. Cette guerre s'est déroulée en Algérie.
Je me permets de rappeler qu'à cette époque en France, le 17 octobre 1961, lors de la nuit noire à Paris , appelée aussi la bataille de Paris (Massacre du 17 octobre 1961), plusieurs Algériens sont tués en métropole lors d'une manifestation du FLN. Il y aura aussi des milliers d'arrestations au sein des Algériens pendant cette nuit. Ce fait survient à la suite de l'instauration du couvre-feu à Paris pour les Algériens , suite à l'assassinat de 21 policiers français par le FLN.... présidé par Bouteflika ...
En conséquence je pense qu'il faut être assez prudent et mesuré lorsque l'on parle des morts français ou algériens.
Des vilenies il y en a eues des deux côtés.
La grande histoire d'amour entre l'Algérie et la France s'est terminée dans la haine et le sang... et malheureusement cela semble parfois perdurer.
Rédigé par : Mimine | 06/12/2009 à 05h07
C'est exactement la réflexion que je me faisais en lisant ton article.
Rédigé par : raannemari | 06/12/2009 à 10h45