Une agression barbare d’une rare violence. C’est ce qui s’est passé fin septembre à la sortie du cinéma MK2 quai de Loire pour Maël, qui raconte ici la scène dans les grandes lignes. Quatre des cinq agresseurs de la bande de la cité Curial sont depuis ce week-end écroués.
Brutalisé par trois jeunes membres d’une bande de cinq, Maël (entre autres trois vertèbres fracturées) est ressorti de son hospitalisation à la mi-octobre. Vendredi, deux jours après sa convocation à la deuxième division de police judiciaire (2e DPJ, territorialement compétente), sa mésaventure, similaire à celle arrivée à huit autres hommes de Belleville, a été dévoilée au grand jour. Avec quelques « approximations journalistiques » (pour rester poli) que Maël relate sur son blogue.
La plupart se basaient en effet sur cette dépêche AFP (qui fait faussement état au moins de trois éléments, dont deux concernant Maël et en omet un important « détail » de l'ensemble de l'enquête). Ce sujet, publié samedi dans les pages « Faits divers » du Parisien, laisse entendre que la bande était constituée de quatre personnes, toutes interpellées (il semble qu’une au moins soit en fuite) et que huit victimes au total sont à déplorer (neuf sont actuellement recensées).
Vendredi soir, le parquet avait requis à l’encontre des quatre interpellés un mandat de dépôt général ; ils étaient mis en examen pour « vols, vols avec armes, extorsions avec armes et extorsions accompagnés de violences ayant entraînés une incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours, le tout en bande organisée, et séquestration suivie de la libération de la victime avant le septième jour », qualification criminelle passible de vingt as de prison. Le juge des libertés et de la détention a décidé de les incarcérer, indique cette dépêche AFP datée de samedi midi.
Après le 20e arrondissement, le 19e est celui où la plupart des « actes de délinquance » (toutes catégories confondues) sont commis par des Parisiens.
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