Le Siné Hebdo nouveau est arrivé, la veille du beaujolais qui change de slogan cette année (et qu’il sera possible de goûter samedi derrière la mairie du 20e, au marché Belgrand, place Edith-Piaf, rue de la Chine et rue Belgrand). Au sommaire, un peu de beaujolais, justement, l’âge de la retraite (à défaut de celui du capitaine d’Air-France) et… la bagarre d’un méchant agriculteur contre la gentille République qui lui cherche des noises.
Sur le beaujolais, ce n’est pas en prenant Siné Hebdo que vous saurez s’il a un goût de banane, de pêche, de mûre ou de scoubidou. Mais vous apprendrez peut-être (oui, on apprend à tout âge) à lire et comprendre l’étiquette d’une bouteille de vin. C’est déjà mieux que rien, à l’heure où la ministre de la Santé n’est pas hostile à du haut débit.
Pour ce qui est de la retraite, les choses se corsent. Parmi les diverses mesures entérinées cette nuit par les sénateurs, la « possibilité » de travailler jusqu’à 70 ans. Déjà que ce n’est pas facile de retrouver du travail à 50 ou 55… Sur un ton un peu moins austère que celui-ci (mais néanmoins sérieux !), Hervé Le Bras (de l’Ined), l’économiste Pierre Concialdi (ancien membre du CERC, dissous sous Edouard Balladur) et l’infatigable inspecteur du travail Gérard Filoche font le point. Ils nous démontrent comment nos droits ont régressé depuis… 1983. Un quart de siècle.
Outre les rendez-vous habituels avec les journalistes, chroniqueurs et dessinateurs (et la rubrique « Siné sème sa zone »), le n°11 de Siné Hebdo a déniché un éleveur bovin qui va commencer à faire parler de lui. Ce redoutable individu ose élever une quarantaine de vaches et contester le mode de calcul des subventions agricoles ! Quelle abomination. Il a gagné son premier combat contre la République française mais celle-ci, fort rebelle en demandant la discipline dans ses rangs, a fait appel de la décision.
On pourrait penser que ses vaches ont vu des terroristes de la cellule invisible que nous a fabriquée la police antiterroriste le 11 novembre, alors que, sur ce blogue, en février 2007, il était question de cette maison d’édition de Belleville, qui s’apprêtait à publier L’insurrection qui vient, signé du Comité invisible. Ce même ouvrage que Alain Bauer, spécialiste des questions de sécurité et réputé proche de Nicolas Sarkozy, distribuait voici peu selon cette brève de Bakchich.info. Mal parti cet agriculteur ? Réponse dans quelques mois années.
Pendant ce temps, un homme se promène avec un fusil d’assaut près d’un TGV, et est remis en liberté par les pandores. Après perquisition, il n’avait que six armes de poing chez lui : il sera prochainement convoqué au tribunal. Ainsi va la vie. N’est pas « ultragauchiste » qui veut…
Fabien Abitbol, dessin de Chimulus
j'aime beaucoup le dessin :-))
Rédigé par : Pupuce | 19/11/2008 à 16h59
moi aussi, sinon je ne l'aurais pas pris !
Chimulus a eu la gentillesse de le faire pour moi, comme il avait fait ici :
http://menilmontant.numeriblog.fr/mon_weblog/2008/11/sin-va-bien-il.html
Rédigé par : Fabien | 19/11/2008 à 19h17
je peux lui demander de me dessiner qque chose ?
Rédigé par : Bisounette | 20/11/2008 à 11h52
à qui, Bisounette, à Chimulus ?
il faut être gentil-le avec lui, déjà ! faut voir… envoie-lui un mot sur son blogue, on ne sait jamais ?
Rédigé par : Fabien | 20/11/2008 à 20h59
c'est pour illustrer l'ouverture de ton blog spécial Vésinet ? :-))
sinon, ça veut dire quoi « il faut être très gentille avec lui » ?
Rédigé par : Pupuce à Bisounette | 21/11/2008 à 00h26
@Pupuce,
c'est quoi cette histoire de Vésinet ?
je n'ai pas dit « très » gentille. Chimulus n'est pas du genre à se faire marcher sur les pieds, c'est tout…
Rédigé par : Fabien | 21/11/2008 à 00h41
chui pas sûre que bisounette veuille lui écraser les pieds, c'est pas son genre…
et moi, si chui gentille, j'peux aussi ? :-)
Rédigé par : Pupuce | 21/11/2008 à 02h23
Si Chimulus clique sur ton lien, il a l'adresse de "boston"…
Rédigé par : Fabien | 21/11/2008 à 11h57