Une dizaine de personnes impliquées dans un vaste trafic de PV
Dix personnes, dont sept policiers, ont été placées en garde à vue sur commission rogatoire de la juge Brigitte Jolivet, depuis mercredi et déférées au Parquet de Paris cette nuit, soupçonnées de « corruption active » pour avoir fait notamment sauter des contraventions. La procédure, traitée par l’Inspection générale des services (IGS, la « police des polices » de Paris, où a récemment été muté Dominique Rossi, le « M. Sécurité » de la Corse) visait des faits de « corruption active » et de « trafic d’influence ». Un policier a été placé en détention préventive et les autres en examen, a-t-on indiqué ce midi de bonne source.
Dix personnes, dont sept policiers soupçonnés d'avoir été payés pour « faire sauter » des contraventions, ont été mis en examen vendredi soir tard à Paris pour « corruption active et passive de personne dépositaire de l'autorité publique », a-t-on appris ce samedi de source judiciaire. Parmi ces dix personnes, un brigadier de police, soupçonné d'être l'instigateur du trafic, a été placé sous mandat de dépôt, conformément aux réquisitions du parquet.
Les neuf autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire ; les policiers n’ont pour l’instant pas le droit d’exercer leurs fonctions.
Depuis mars dernier, cette magistrate parisienne instruit une information judiciaire contre X… pour « corruption passive par personne dépositaire de l'autorité publique » et « corruption active de personne dépositaire de l'autorité publique ». Des chefs passibles de dix ans de prison et/ou 150 000 € d'amende.
Les policiers, membres (ou anciens) du Service de traitement du contentieux et des contraventions (STCC) de la Préfecture de police (http://fr.wikipedia.org/wiki/Préfecture_de_police_de_Paris PP), sont suspectés d'avoir fait « sauter » des PV, pour la somme de 100 € chaque et d’avoir fait également conserver les points de permis afférents aux infractions constatées (pour également une centaine d’euros).
Le parquet de Paris parle d’un « système organisé ». Les policiers se faisaient aussi parfois régler « en nature », en recevant des cadeaux, des bouteilles de vin ou d'alcool, ou des parfums, vraisemblablement « tombés du camion ». Des professionnels de la route (sociétés de taxis ou gérants d'entreprises) auraient en effet notamment bénéficié de ces « indulgences », selon le parquet, qui précise que les faits remontent de 2006 à nos jours. D'autres sources les font remonter à 2005.
F. A., avec agences
⇒ On en sait davantage sur les policiers qui faisaient sauter les PV
⇒ Sept policiers parisiens mis en cause pour corruption
Note aux lecteurs :Une brève avait été préparée jeudi 11 septembre 2008 dans l’après-midi à ce sujet, avec les quelques éléments dont je disposais. Je l’avais conclue par un lien permettant une mise à jour automatique consultable par les lecteurs (vous avez été plus de 500 vendredi, soit une déperdition assez faible pour un vendredi, et je vous en remercie), pendant la migration du blogue. Toutefois, les travaux n’ont pas commencé à 21h comme je l’avais indiqué, mais avant 19 heures, ce qui fait que cette information (ainsi qu’une autre) n’a pas pu être mise en ligne.
Par surcroît, hier vendredi, à compter de 9h45 et pour une douzaine d’heures, les abonnés Noos et Numericable des 11e et 20e arrondissements (dont je fais partie depuis 1992, du temps de Paris TV Câble, puis de Lyonnaise câble) ont été privés de tout.
"Par surcroît, hier vendredi, à compter de 9h45 et pour une douzaine d’heures, les abonnés Noos et Numericable des 11e et 20e arrondissements (dont je fais partie depuis 1992, du temps de Paris TV Câble, puis de Lyonnaise câble) ont été privés de tout."
Finalement, ça ne marche pas si mal que ça dans "ma campagne"...
Rédigé par : Bernard | 13/09/2008 à 16h42
Bernard,
si tu lis le portail de Miséricable :
http://www.serialmaster.com/misericable/
(les déçus de Numéricable), et notamment cette page :
http://www.serialmaster.com/misericable/afficher_news.php?id=240
tu comprendras qu'une entreprise de travaux publics a causé des dégâts, hier matin, sur un chantier, d'où la panne très localisée. Et, avec 144 fibres endommagées, une douzaine d'heures d'interruption, ce n'est pas si grave.
Dans certains endroits de Paris, c'est bien pire. A Noël 2006 je crois, les abonnés de Noos sont restés plus de deux semaines sans télé (et sans ristourne). Dans trois arrondissements du sud et de l'ouest parisien.
Là où je suis, je ne subis des problèmes d'Internet (fréquents, mais courts) que depuis les velléités expansionnistes que j'ai expliquées juste avant la coupure. Je n'ai été sinon privé de téléphone que moins de quatre heures et (à part hier et lors de la tempête de 1999) jamais de télévision.
Par "geste commercial", sur une hospitalisation programmée, j'ai même eu mon abonnement durant une semaine dans ma chambre en sus de l'avoir à la maison.
Je n'ai pas trop à me plaindre. Et financièrement je ne peux me permettre d'avoir trop de fournisseurs pour l'instant. Noos pratique le principe de "plus tu achètes, moins tu paies"… et depuis trois ans s'était perfectionné sur Paris rive droite.
Rédigé par : Fabien | 13/09/2008 à 17h57