…et, en « bonus », quelques précisions sur l'intervention élyséenne
Ségolène Royal a envisagé ce matin, sur France 2, au micro de Jeff Wittenberg, sa candidature à la tête du Parti socialiste pour cette année.
« Si je suis capable de rassembler les socialistes sur une offre politique, j'irai jusqu'au bout de cette démarche », a précisé la présidente de la Région Poitou-Charentes aux « 4 vérités ». Indiquant en sus : « J'ai bien l'intention de servir à fond le Parti socialiste en m'y impliquant totalement », et a évoqué entre autres la hausse du prix du pétrole, la « politique de civilisation » (expression du sociologue d’origine juive sépharade, proche du Parti communiste dont il a été adhérent, Edgar Morin, et reprise par le président Sarkozy lors de ses vœux du 31 décembre), l’habitat, la croissance… et les élections municipales du mois de mars.
« Je sens qu'il y a de plus en plus d'hommes et de femmes qui se tournent vers moi et se demandent comment est-ce que l'on peut collectivement faire en sorte que le Parti socialiste soit rénové », a estimé l'ancienne candidate PS à la présidentielle.
⇒ Pour visionner « Les 4 vérités » de ce matin, cliquer ici puis, si la date du 3 janvier est passée, la sélectionner.
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Quelques précisions sur l'intervention de Nicolas Sarkozy
⇒ Un lecteur attentif de ce blogue me fait part de ce qu’il a vu le 31 décembre sur la cheminée du bureau du président. Selon lui, il ne s’agit pas d’un nain de jardin ou d’un quelconque troll, mais d’un cow-boy miniature, symbole américain, que l’on voit à la gauche de M. Sarkozy et des drapeaux français et européen… Davantage qu'au Nordenstar, le doute m'habite.
⇒ Pour leur part, les fautes de français commises par le président Sarkozy lors de la lecture de son prompteur ne figurent pas (ou plus ?) sur le texte officiel diffusées sur le site de l’Elysée.
Pour ma part, regardant davantage la figurine de la cheminée qu’écoutant ce discours somme toute banal, j’en ai repéré au moins deux. Qui dit mieux ?
⇒ L’intervention élyséenne, qui se voulait moderne et qui était en direct a, selon le chiffrage du Canard enchaîné publié hier, coûté à France 2 environ sept fois plus que les interventions habituelles, enregistrées trente à 60 minutes avant 20 heures. Ce notamment du fait de l’éclairage, des diverses équipes sur place pour les plans de coupes, et de la location du faisceau. Que les foyers assujettis à la redevance audiovisuelle se « rassurent ». Sur les 72 000 € déboursés par le service public, une part sera récupérée auprès des autres chaînes qui diffusaient en direct les huit minutes nécessaires du président de la « rupture ».
Les 6,6 millions de téléspectateurs qui, hier soir, regardaient « Combien ça coûte », sur TF1, présenté par Jean-Pierre Pernaut, n'en ont bien entendu pas été informés.
Il n'en demeure pas moins que cette intervention aura coûté plus cher aux contribuables… et que le présentateur de cette émission aime à dénoncer les « gaspillages » d'argent public.
F. A.
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