Ménilmontant, mais oui madame...

Bassin de la Villette

Le voleur de scooter sauvé des eaux

Nous avons tous entendu parler en fin de semaine dernière d'un braqueur malchanceux qui a sévi à l'aide d'un taxi. Dans le même genre d'apprentis malfaiteurs, voici l'histoire d'un voleur de scooter sauvé par la Brigade Anticriminalité (BAC) de Paris…

Samedi, vers 5 h 30 du matin (soit une heure avant la fin de service), des policiers de la BAC ont pris en chasse le pilote d'un scooter volé, aperçu que le Boulevard de Clichy (9e) et auteur d'un délit de fuite. La folle course-poursuite s'est achevée un peu plus tard le long du bassin de la Villette (19e), où le motard malchanceux a perdu le contrôle du scooter et est tombé dans le canal de l'Ourcq. Comme il ne savait pas nager, il a appelé la police à la rescousse et deux fonctionaires de la BAC ont pris leur courage à deux mains, ont plongé dans le canal pour le récupérer et ont fini par passer les menottes au mineur de dix-sept ans qui leur avait fait faire trempette…

Jeudi Noir investit le 11e

Le groupe a investi hier rue des Taillandiers

Une trentaine de membres de Jeudi Noir ont investi samedi un appartement de la rue des Taillandiers (11e), mis en vente 370 000 €. Le Premier ministre a promis dimanche midi sur “Canal +” une solution « dans les prochaines heures » !..

Après avoir bu du mousseux et mangé de la galette des rois, ils ont nettoyé les lieux et sont repartis… Utilisant le happening comme outil militant, l'association qui dénonce la spéculation immobilière s'est rendue célèbre en perturbant de manière festive les visites d'appartements. Généralement le jeudi soir, une fois que je journal de petites annonces « De Particulier à Particulier » est paru. Ils dénoncent les loyers exorbitants et les cautions exigées. Sans doute n’ont-ils pas encore remarqué cette petite annonce où, en sus du loyer et des charges, il faut payer une connexion câble/Internet déjà existante. Un 27 m2 justement situé rue des Taillandiers… que les émoluments d’un employé de base de la Ville de Paris ne parviennent pas à payer.

Cette action est la première du Ministère de la crise du logement, créé lundi dernier par Jeudi noir et deux autres associations (Macaq et le Droit au logement) dans un immeuble squatté du 2e arrondissement qui devait en théorie changer de mains demain 8 janvier.

Pour d’autres associations comme le Secours catholique, Emmaüs France ou les Enfants de Don Quichotte qui débordent désormais du canal Saint-Martin, il ne suffit pas de proclamer le droit opposable au logement, comme l’a fait le président Chirac lors de ses vœux aux Français.

La notion d’opposabilité au droit au logement a fait l’objet d’un rapport de 47 pages de Xavier Emmanuelli, remis au Premier ministre. Ce dernier était ce midi l’invité de Canal + et a affirmé qu’une solution serait trouvée dans les prochaines heures ! Le 3 janvier, il avait déjà annoncé un projet de loi pour le 17 janvier (deux semaines pour plancher sur tout, ça laisse rêveur…) et était intervenu sur les chaînes d’information en continu pour la présentation de ses idées.

La revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH) avait il y a deux ou trois ans publié un volumineux dossier sur ce thème, qui fait partie des directives européennes et doit donc être appliqué en droit français. Les dernières brèves des ASH peuvent laisser sceptique. Sur un plan purement juridique, le « journal d’un avocat » (de Maître Eolas) d’hier samedi peut aussi laisser perplexe…

Ce matin, sur Europe 1, l’éditorialiste Catherine Nay a comparé le film « Indigènes » qui avait fait réagir Jacques Chirac sur le sort des Anciens combattants avec des photos fixes du canal Saint-Martin. « Il aura suffit d'une file de tentes en bordure du Canal Saint-Martin pour faire bouger les choses : le droit au logement opposable se profile. Mais s'il s'annonce révolutionnaire, il mettra sûrement des années à être appliqué. », a-t-elle commencé, pour expliquer que la loi SRU, dont le texte initial est ici et le texte consolidé là, et dont on peut lire ici un Lexique pour les Nuls, n’était pas assez bonne, que les décisions de M. Chirac ne pourraient pas être appliquées en moins de 16 ans et qu’une relance de la construction ne créerait que de la main d’œuvre étrangère… parce que les Français ne travaillent « pas dans le bâtiment ». On peut écouter sa chronique du 07/01/2007 « Le droit opposable au logement : une révolution » en cliquant ici. Donc, selon cette journaliste qui ne cache pas ses sympathies pour l’ UMP, il faudrait davantage d’immigrés en France pour résoudre le problème du logement ! Conviendrait-il donc de revoir une fois de plus les lois sur l’immigration ?

La session ordinaire du Parlement (qui vient juste de reprendre après la trêve des confiseurs) s’achève théoriquement le 22 février, pour cause d’élections… Et le président de la République veut graver dans le marbre l’abolition de la peine de mort (alors qu’elle est interdite en Europe et que jusqu’à preuve du contraire la France est membre de l’Union européenne (elle en assurera même la présidence tournante le 1er juillet). Il faut aussi se pencher sur les électeurs calédoniens, dont le statut a pourtant été fixé en avril 2006, en pleine crise du CPE, par l’Assemblée. Ces choses-là, selon l’hôte de l’Elysée, doivent figurer dans la Constitution…

Fabien Abitbol
Dessin © Delize

Après la positive attitude du Premier ministre Raffarin…

…la parisian attitude expliquée aux Londoniens !

Après la « positive attitude » de Lorie, tant prisée par Jean-Pierre Raffarin lorsqu’il était Premier ministre, voici la « parisian attitude » lancée par le Conseil régional d’Ile-de-France. Sous le titre « Les gestes du Parisien "arrogant", mode d'emploi pour touristes anglais », Brigitte Hagemann nous explique au travers d’une dépêche AFP cette campagne publicitaire lancée par l’agence de communication de Walter Butler, que l’on dit proche de l’actuel Premier ministre Villepin.

Les mimiques des Parisiens, réputés pour leur « arrogance », n'ont plus de secrets pour les Anglais : une campagne publicitaire leur livre le mode d'emploi pour dire « bof », montrer qu'ils ont « les boules » ou signifier à quelqu'un de « fermer sa boîte à camembert », indique une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) datée du samedi 6 janvier 2007.

« Ressortez votre lèvre inférieure et haussez vos sourcils en même temps que vos épaules » (« gallic shrug »), tout en prononçant, de manière nonchalante, le mot « bof », et vous n'avez plus rien à envier aux Parisiens, explique le site Internet de la campagne C’est so Paris !

Permettre aux Anglais de décrypter les gestes des Parisiens et pouvoir les reproduire pour « ne pas passer pour des touristes » et se « mêler à la foule » de la capitale française, tels sont les objectifs de cette campagne lancée par le Comité régional du tourisme.

Le site connaît un franc succès auprès des Britanniques, avec 40 000 visites et 140 000 pages consultées depuis son lancement le 4 décembre. D'autant qu'ils peuvent gagner un week-end à Paris s'ils remportent un concours de photos imitant les gestes de leurs voisins outre-Manche.

Cette campagne de pub passionne les journaux britanniques : The Times et le Daily Telegraph ont publié jeudi 4 janvier des photos de jeunes gens en train de mimer les attitudes « parisiennes », telles que « camembert » (shut up!), « ras-le-bol » (fed up) ou encore « la moue » (the pout).

The Times est allé jusqu'à publier une photo de Jacques Chirac, invitant les « débutants à s'entraîner » en regardant ses vœux télévisés pour le Nouvel An, un « cours de maître » en matière de langage corporel.

Si, selon la presse britannique, cette campagne n'effacera pas la mauvaise réputation des Parisiens, elle permettra aux Anglais de décoder leurs gestes. Le Daily Telegraph invite ses lecteurs à donner leur « avis sur les Français et leurs gestes » sur son Site.

« Notre objectif est de démontrer aux Anglais, qui nous taxent souvent d'arrogants, que nous sommes capables de tourner en dérision nos propres mimiques, voire faire preuve d'humour britannique », a expliqué Jean-Pierre Blat, directeur du Comité régional du tourisme d’Ile-de-France.

Une campagne qui a été motivée par une légère désaffection en 2005 des touristes britanniques en Ile-de-France, dont le nombre a baissé de 0,9 % à 3,21 millions. La Région se bat en effet contre une concurrence accrue des destinations à bas prix en Europe de l'Est.

Si la campagne d'affichage dans les rues de Londres, organisée par l'agence de pub britannique BDDP, arrive à son terme, le concours sur Internet continue tout le mois de janvier.

Les « modèles » de gestes y abondent, livrant aux Londoniens réputés impassibles une description minutieuse permettant de « faire la moue » : « prenez un air las, pincez vos lèvres, puis secouez lentement la tête ».

Autre conseil pour les Anglais désireux de se glisser dans la peau des Parisiens : pour exprimer qu'ils « ont les boules », il suffit de « tenir deux balles de tennis imaginaires dans chaque main » et de les poser à hauteur du cou.

Une nouvelle vague de publicité sera lancée au printemps, axée sur des événements sportifs, comme la Coupe du monde de rugby 2007 cet automne en France et le Tour de France qui s'élancera de Londres cet été.

« La Coupe du Monde de rugby va attirer un très grand nombre d'Anglais, et à l'inverse, j'espère que les Parisiens iront massivement en Angleterre en 2012, pour les Jeux olympiques », a commenté M. Blat.

Histoire de faire oublier, poursuit-il, « l'image d'arrogance absolue que nous avons donnée lorsque nous avons été écartés de l'organisation des JO », au profit des Anglais ...

Brigitte Hagemann (AFP-Paris)

Le site de la promotion de la « parisian attitude » pour permettre aux Anglais de décrypter les gestes des Parisiens est ICI.

NB : On peut s'étonner que ce soit le bureau de l'AFP-Paris qui parle le 6 janvier d'une campagne entamée le 4 décembre à Londres et qui prend fin maintenant, au bout d'un mois… Mais les « hasards du calendrier », comme on dit pudiquement, font que demain lundi le président de la Région Ile-de-France est poursuivi pour une affaire d'emploi présumé fictif devant le tribunal de Paris.

Pour un tourisme différent

Plusieurs visites organisées, dont celle d’une brûlerie

Il n’y a pas que les musées, les Champs Elysées et la Tour Eiffel à Paris. Beaucoup de touristes le savent. Les Parisiens un peu moins… L'Office de tourisme de Paris et l'association Meeting the French organisent des visites guidées pour partir à la découverte des métiers de Paris. Ils ne sont pas les seuls.

Les six premiers mois de 2007, près de 150 artisans (d'art et de bouche) ainsi que des entreprises vont ouvrir leurs portes aux curieux. « Une façon de casser l'image de Paris ville musée et de mettre en avant l'aspect dynamique de la capitale française », explique-t-on chez Meeting the French. Autre objectif : développer un tourisme différent. « Il y a beaucoup de nouveaux visiteurs qui veulent maintenant partager la vie des Parisiens. Ils veulent découvrir ce que l'on ne voit pas dans les guides », explique Paul Roll, directeur général de l’office du tourisme et des congrès de Paris (ancien directeur général du Pôle Loisirs et tourisme au Groupe Accor).

« Cela va au-delà du tourisme, juge pour sa part Jean-Bernard Bros, adjoint au maire de Paris chargé du tourisme. C'est une forme de culture. D'autant plus que le luxe français est alimenté par beaucoup de ces petits artisans parisiens. » Les artisans, eux, semblent ravis de faire partager leur passion. « Nos métiers sont souvent méconnus du public même s'ils font partie d'une certaine tradition », remarque le torréfacteur de la Brûlerie du Jourdain, une maison cinquantenaire du 20e arrondissement.

A ce qu’indique « Le Parisien », les touristes ne sont pas les seuls attendus. Les autochtones aussi sont attirés par l'envers du décor de leur ville de résidence. Sur les quelques visites qui ont eu lieu au cours des derniers mois, 50 % des curieux étaient des Parisiens. En une petite heure et avec 5 € en poche, ils ont pu s'initier au métier de chocolatier ou d'ébéniste. Le voyage est parfois là où on s'y attend le moins...

En pratique

Pour découvrir les métiers de Paris (Paris Info), cliquer ICI.

Pour les inscriptions, l’organisme « Meeting the French », basé dans les Yvelines, est là. Il est également possible de composer le 01 34 51 80 54 ou le 06 73 65 62 19.

Des visites pédestres sont aussi organisées par Marc Carpentier Paris à Pied (41, rue des Prairies - 20e – 01 40 30 26 35 ou 08 79 09 13 65. Courriel [email protected]

On trouve entre autres :

• A la recherche de l'eau perdue... de la porte des Lilas aux Arts et Métiers (Quand il fallait amener de l’eau potable vers les abbayes qui bordaient l’est de Paris au Moyen-Age),

• Paris rêvé - Paris réalité... de la porte de Bagnolet aux Buttes Chaumont (Charonne, Ménilmontant et Belleville : que sont les quartiers populaires devenus ?). Important à l’approche du 14 février et de la sortie du film La Môme, dont le BelleVilleBlogue a déjà parlé lors du tournage du film qui raconte la vie d’Edith Piaf, inhumée au Père-Lachaise et dont une biographie est entre autres sur le site Je suis mort,

• Petit tour dans les faubourgs... de Popincourt aux Porcherons (Là se côtoient toutes sortes de gens, de toutes conditions).

Dominique de Villepin en direct

…à une semaine du « sacre » de Sarkozy

A 12h40, en clair sur « Canal + » (canal historique), Laurence Ferrari reçoit en direct le Premier ministre Dominique Galouzeau de Villepin. Thème de l’émission de rentrée : C’est reparti pour la course présidentielle !

Sommaire :

Le Château. Première épisode de l’année avec le marathon des vœux de Jacques Chirac (entamé le 31 décembre par les vœux aux Français qui ressemblaient à un programme électoral, qui ont vu aussi les vœux aux ministres sous forme de mise en garde et qui, après moult périples, semblent s’être achevés hier en Corrèze sur un bilan de ce que le Président aurait dû faire pour réduire la fracture sociale de son programme de 1995), Nicolas Sarkozy en Corse censé lutter contre le système mafieux (dixit le groupe UMP à l’Assemblée nationale) et Ségolène Royal en Chine qui en fait rire plus d’un…

L’invité. Dominique de Villepin, qui se trouve au centre de la campagne en tant que Premier ministre.

Enquête. Les politiques et les SDF. La crise du logement comme enjeu de campagne. Les propositions sont-elles suffisantes ? Pourquoi avoir attendu la fin du mandat pour réagir ? M. Galouzeau de Villepin ne manquera pas d’en (re)parler…

Focus. L’inconstance des hommes politiques. Exemples concrets du double langage politique.

La caméra embarquée. Dominique de Villepin.

Campanet. Le bont goût de la campagne, mais sur le Net. Les vœux podcastés des candidats, les Enfants de Don Quichotte, les femmes candidates.

Les « offs » de campagne.

Pour les abonnés à Canal +, les rediffusions se trouvent dans les journaux TV (entre autres à 14h05 sur Canal + Décalé).

Quartier Oberkampf

Des bandes très violentes, selon « Le Figaro »

Dans son édition du 3 janvier, sous la plume de Christophe Cornevin, « Le Figaro » évoque un faits-divers violent survenu dans le quartier Oberkampf (11e arrondissement), sous le titre « Des bandes très violentes agissent dans la capitale »… « À Paris », selon le journaliste, « la violence est souvent le fait de groupes organisés. Ils opèrent sans scrupules pour des butins dérisoires. ».

Ainsi, selon le quotidien de feu le Groupe Hersant, désormais (on se demande pourquoi…) installé en Suisse (Robert Hersant est mort à Neuilly le 21 avril 1996, un an avant la dissolution de l’Assemblée nationale par son ami le président de la République), la violence augmente considérablement à Paris…

Voilà qui n’est pas fait pour arranger le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, par ailleurs unique candidat à la course à la présidentielle au sein du parti dont il est le président, ce à moins de deux semaines de son « sacre », prévu le 14 janvier prochain et auquel ses « amis » chiraquiens se préparent à leur façon. Le maire d’Evreux et encore président de l’Assemblée nationale, M. Jean-Louis Debré, a déclaré sur RTL qu’il ne voterait pas pour le président du parti auquel il adhère. M. Debré était porte-parole de M. Chirac en 1995 lorsque M. Balladur était donné gagnant dans les sondages…

Toujours d’après « Le Figaro », depuis le début 2006, 1 100 personnes ont déposé plainte dans le seul 11e arrondissement de Paris pour des faits de violences physiques (combien se sont contentés d’une simple main-courante ne faisant pas grimper les chiffres, voire du silence ?). Pire : 450 personnes ont été agressées « gratuitement » selon le quotidien ! Ce qui représente plus de 40 % des plaignants…

On ose après cela nous dire que la politique sécuritaire de M. Sarkozy a du bon. Que les multiples lois qu’il a fait adopter servent à quelque chose. Des lois passées au grand dam des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, qui estiment tous deux qu’il y a trop de lois en France et qu’elles sont inapplicables.

De deux choses l’une. Soit M. Sarkozy s’est trompé sur toute la ligne, soit il délaisse l’Est parisien où il est plutôt mal accueilli…

Les voix de l’Est parisien sont plus difficiles à se mettre dans la poche que celles de la Corse, où résident la première épouse de M. Sarkozy et ses premiers enfants, à deux pas de la famille de Yvan Colonna, que le ministre avait, dès son interpellation, appelé « l’assassin » du préfet Erignac, sans prendre les moindres précautions élémentaires de langage sur la présomption d’innocence, lui qui est pourtant avocat de formation…

A moins que l’on ne nous refasse déjà le coup de la montée de la violence, du sentiment d'insécurité, voire de l'insécurité tout court, comme en 2002 à l’aube de l’élection présidentielle qui avait vu le président du front national accéder au second tour. Auquel cas, la stratégie de racolage des voix du FN par le président de l’UMP n’est pas la bonne, comme le pensent certains.

M. Sarkozy était autrefois un proche de M. Chirac. Il me souvient, du temps où j’étais correspondant permanent du « Monde » à la Guadeloupe et que M. Chirac, maire de Paris et Premier ministre, cherchait à devenir président de la République (1988), avoir attentivement écouté ce dernier, lors d’un discours devant ses compagnons du RPR. A la suite d’une série d’attentats, il avait tenu à peu près ce langage : « A la Guadeloupe encore plus qu’ailleurs, la loi doit être appliquée ». Comme près de deux décennies plus tard M. Sarkozy au sujet de certaines banlieues ou de la Corse…

L’histoire se répète. Les bourdes aussi. Et certains hommes politiques semblent oublier l’Article 6 de la Déclaration de l’Homme et du citoyen, ce qui est pour le moins fâcheux.

Lire l’article du « Figaro » ICI.

André Léger

N.B. : Ce n’est qu’un pur hasard si cet article est publié le jour de l’Epiphanie. Il ne faut pas y voir de malice ni de rapport avec cette note.

Le ouaibemaître

L’Epiphanie, c’est aujourd’hui

Bonne galette… chrétienne ou païenne

Pour les moins catholiques d’entre nous, c’est aujourd’hui que l’on tire les Rois… Le 6e jour de l’année est en effet le jour qui célèbre la présentation de Jésus aux Rois Mages. Le terme d’Epiphanie vient du Grec Ἐπιφάνεια (prononcer Epiphaneia), qui signifie « manifestation » ou « apparition ».

En France, « fille aînée de l’Eglise », on mange la galette des rois le deuxième dimanche après Noël, car le dimanche est censé être un jour non travaillé… le fameux « Jour du Seigneur ». C’est en vertu d’un adult papal (une autorisation) que les Français (comme quelques autres) célèbrent l’Epiphanie un dimanche !

France, terre laïque… mutliculturelle et multicultuelle

Il s’agit en réalité d’une fête religieuse fixe par rapport au calendrier civil, comme le 2 février est le jour de la Chandeleur, le 15 août l’Assomption, le 1er novembre la Toussaint, le 25 décembre Noël chez les Chrétiens occidentaux… ou le 1er janvier le Jour de l’an dans le calendrier inspiré par le pape Grégoire XII.

Lire les compléments sur cette fête fixe en cliquant ICI.

Alors, frangipane ou pas, religieuse ou quasi-païenne, bonne galette à tous (désolé pour les diabétiques…).

Pour info : Lorsqu'une galette des Rois est mangée au Palais de l'Elysée, elle ne doit pas contenir de fêve, selon le Service du Protocole… On ne sait jamais. Une fois qu'un vizir voudrait prendre la place du calife…

Le Sourire se « délocalise »

Une conteuse iranienne est ce samedi dans le 11e

Ce samedi 6 janvier, l’association « Le Sourire en amande » a prévu de se délocaliser dans le 11e, à la librairie Libre Ere.

La conteuse iranienne Nassereh Mossadegh, sous le titre « Contes de Perse et d’ailleurs », parlera de la Perse et des temps très anciens. Sur son tapis volant, elle entraînera ses auditeurs dans un véritable périple chimérique.

Ce spectacle avait connu un grand succès lors de la Journée internationale de la Francophonie du 20 mars 2004 et a été donné à plusieurs reprises au Vingtième Théâtre (rue des Plâtrières – 20e).

Rendez-vous à partir de 15h30 – 111, bd de Ménilmontant (11e) – M° Ménilmontant ou Père-Lachaise – Bus 61, 69, 96… (entrée libre).

NB : Outre ses activité habituelles, le Sourire en Amande organise un vendredi par mois, à 20h30 (12, rue Delaître - 20e), des soirées contes-rencontres (gratuites et ouvertes à tout public) avec les conteuses Nassereh Mossadegh, Antonietta Pizzorno, Louise Colimard, et la participation de chacune et de chacun. Prochaines dates (sur le même principe que le 15 décembre 2006) : 12 janvier, 9 février, 9 mars, 13 avril, 11 mai, 8 juin.

Tél : 01 43 49 02 07
Courriel : [email protected]

Cinquante ans déjà…

1956, une année charnière

Sous le titre « Le rire de Nasser, les larmes de Budapest », le Monde diplomatique d'octobre 2006 nous a rappelé que 1956 ne représentait pas que les événements de Budapest et ceux d'Afrique du Nord, mais aussi la guerre menée par Israël et la France (avec le Royaume-Uni, mais sans l'appui des Etats-Unis) contre l'Egypte de Gamal Abdel Nasser. Roger Martelli nous explique ICI comment ces histoires s'articulent. 1956 est l'année de l'affaire du canal de Suez…

Les Vendredis de la Teinturerie

La trève des confiseurs s'achève ce soir

Les réunions du vendredi reprennent ce soir chez Les Verts 20e, à La Teinturerie (entre 18 h 30-19 h et 21 h - 24 rue de la Chine - 20e). Les vendredis de La teinturerie sont ouverts à tous (adhérents ou pas).

• Ce vendredi 5 janvier 2007 :

Fête de la nouvelle année avec les présentEs et réflexion collective sur la façon de fêter le 5e anniversaire des « salons » le 26 janvier. Le bilan des quatre premières années est ICI.

• Vendredi 12 janvier 2007 :

Le droit des animaux, les scandales de l’élevage industriel

Débat animé par Pierre Lauret philosophe et animaliste, auteur de Dis-moi ce que tu manges (Les Cahiers philisophiques, CNDP, N°100), qui pourra aussi aborder les questions de la corrida et de la chasse.

• Vendredi 19 janvier 2007 :

Tous citoyens ! la lutte des sans domicile
(Le rapport 2007 de la Fondation Abbé Pierre sera présenté à la presse le 1er février)

Débat présenté et animé par Mylène Stambouli, adjointe au maire de Paris Bertrand Delanoé, en charge de la lutte contre l’exclusion.

• Vendredi 26 janvier 2007 :

5e anniversaire des Salons de la Teinturerie