Ménilmontant, mais oui madame...

Pour éviter Nicolas Sarkozy

Une seule arme : le vote

Chaque individu de nationalité française qui aura atteint les 18 ans au 31 mars 2007 possède entre ses mains une arme de destruction massive : le bulltin de vote… (à condition de ne pas être privé de ses droits civiques, comme le sont parfois certains élus ou des délinquants « ordinaires »). A l'heure où l'Assemblée nationale débat sur la notation des élèves de troisième (ce qui n'est pas sans déplaire au ministre de l'Intérieur, qui voudrait traquer les futurs délinquants dès la maternelle…), c'est primordial.

On ne le répètera jamais assez. Il est nécessaire de vérifier en mairie d'arrondissement si l'on est inscrit (contrairement aux promesses fouvernementales, tous les Français de plus de 17 ans ne sont pas automatiquement inscrits) : en cas de déménagement depuis le dernier scrutin, qu'il s'agisse d'un scrutin partiel ou d'élections générales, il faut signaler sa nouvelle adresse et la justifier auprès du byreau des élections. Cela doît être fait au plus tard le 31 décembre, qui cette année tombe un dimanche. Si la plupart des mairies - c'est le cas des mairies d'arrondissement de Paris - ouvrent le bureau des élections le samedi, il est préférable d'éviter les files d'attente classiques de la deuxième quinzaine de décembre !

Allez, pour vous motiver, cliquez-donc sur la flèche ci-dessous :

Appel à voter
envoyé par olimbot

Il reste moins moins de 40 jours pour vous inscrire. Pour les modalités, cliquez ICI

Soutien national du 22 novembre

A Paris, mercredi 15 heures

Alors que M. Sarkozy, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, avait estimé à 6 000 le nombre de familles régularisables par la Circulaire du 13 juin (il tablait alors sur 20 000 demandes), il en a régularisé près de 7 000 sur plus de 30 000… Invité à France-Télévsions, il avait communiqué le chiffre précis de 6 924.

Alors que Nicolas Sarkozy avait clamé partout que les dossiers seraient examinés « au cas par cas », « avec humanisme et fermeté » et que chaque famille serait reçue, il arrive de trouver (en nombre non négligeable) des dossiers qui se ressemblent mais ne sont pas traités de la même façon, des familles régularisées en remplissant peu de critères, d’autres qui se voient refuser leur dossier sans explication, d'autres pas encore reçues, voire non convoquées… le tout au sein d’une même préfecture !

Par ailleurs, d’une préfecture à l’autre, les chiffres de régularisation varient en pourcentage. Les Bouches-du-Rhône, par exemple, ont à l’heure actuelle respecté les « quotas » dont le ministre de l’Intérieur se défend (mais dont le terme est maintenu par les soutiens aux sans-papiers), en régularisant juste 30 % des dossiers.

C’est pourquoi, dans toute la France, auront lieu ce mercredi des manifestations devant les préfectures, à l’initiative du Réseau Education sans frontières (RESF) et du Réseau Universités sans frontières (RUSF). Sauf que, à Paris, il est interdit de manifester devant la préfecture…

F.A.

Voici le communiqué commun de RESF et RUSF :

Appel : le 22 novembre 2006
Rassemblements devant toutes les préfectures de France
A PARIS : place Saint-Michel 15h

6 924 personnes régularisées du fait de la circulaire du 13 juin. On s’en réjouit pour elles ! Mais aussi 26 614 déboutées !

Ce sont des dizaines de milliers de parents d’enfants scolarisés que les préfectures, respectueuses des quotas dictés par le ministre de l’Intérieur condamnent à vivre dans le désespoir et dans la terreur permanente de l’arrestation, papa maman menottés, enfants et jeunes scolarisé aussi.

Des milliers de jeunes majeurs scolarisés déboutés du regroupement familial qui risquent l’expulsion à tout moment.

Des milliers d’étudiants privés de titre de séjour, interdits d’études et réduits à la clandestinité.

Le risque pour un jeune d'être éloigné de force du territoire français ne s'arrête pas aux portes des établissements scolaires.

Dans l’enseignement supérieur, la situation des étudiants étrangers se dégrade depuis plusieurs années : conditions d’accueil déplorables, difficultés sociales et précarité administrative.

L’étudiant étranger est sans cesse menacé par l’intrusion des préfectures dans son cursus universitaire et dans sa vie privée. De nombreuses préfectures refusent ainsi de renouveler les titres de séjour des étudiants en situation régulière prétextant l’insuffisance de ressources, ou au nom des considérations pédagogiques arbitraires. On assiste de ce fait à une multiplication des cas d’étudiants sans-papiers condamnés à vivre dans l’isolement et la précarité. C'est ensuite presque une mission impossible pour ceux qui souhaiteraient changer de statut à l'issue de leurs études.

Depuis des mois maintenant, des enseignants, des parents d’élèves, des élèves eux-mêmes, des étudiants par dizaines de milliers manifestent, signent des pétitions, se rendent devant les préfectures pour dire leur colère contre une politique qui brise leurs vies, la vie de leurs élèves, de leurs copains, des copains de leurs enfants. Un récent sondage (RMC/20 Minutes des 6 et 7 octobre 2006) montre que 73 % de la population est favorable à la régularisation des sans papiers dès lors qu’ils ont des enfants scolarisés et/ou un contrat de travail.

Le ministre de l’Intérieur et tous ceux qui font de la démagogie sur le dos des migrants sont en décalage avec l’opinion publique. Pour les citoyens, le « clandestin », le « sans-papiers » avec lequel on tente de l’effrayer pour avoir des voix, c’est avant tout l’élève qu’on a en classe, c’est le copain de ses enfants, c’est l’étudiant de la table voisine, c’est le parent qui vient chercher ses enfants à l’école.

Ces enfants, ces parents, ces étudiants ont droit à une vie normale et à l’éducation. Ils doivent être régularisés.

NON :

• A LA CHASSE A L’ENFANT !

• A LA CHASSE AUX PARENTS !

• A LA CHASSE A L’ETUDIANT !

⇒Régularisation des élèves sans papiers, de leur famille, et des étudiants sans papiers.

⇒ Amélioration des conditions d’accueil dans les services des préfectures.

⇒ Ouverture à tous du droit à l’éducation : il faut mettre fin au contrôle du parcours pédagogique des élèves et étudiants par les préfectures.

A Paris – seule ville de France où les rassemblements sont interdiits devant la préfecture - rassemblement Place Saint-Michel à 15 heures

La souffrance par Hollemaert

Le sculpteur Pascal Hollemaert expose en mairie du 20e

Artiste autodidacte (il est électricien de formation), Pascal Hollemaert, né à Paris en 1968, commence son travail de sculpteur en 1995 : il expérimente différents matériaux récupérés et se focalise sur le métal, en particulier le fer et l’acier qu’il travaille à l’arc électrique.

Passionné de technologie et profondément touché par la souffrance humaine, il tente de figurer à travers les corps parfois hybrides de ses créatures la violence et l’espoir qui s’opposent. Il utilise les contrastes entre l’énergie inscrite dans la matière volcanique du fer en fusion et la douceur du métal poli. Jusqu’en 1999 il participe régulièrement à des expositions collectives. En 2000, il est invité à exposer seul et crée à cette occasion, son propre mobilier d’exposition.

Par la suite il s’intéressera au design et imaginera une série d’objets-sculptures uniques qu’il réalisera sur commande.

Exposition des sculptures de Pascal Hollemaert jusqu'au 2 décembre en Mairie du 20e, entrée libre.

Vernissage le mardi 21 novembre à 19h, au salon d’honneur de la Mairie d'arrondissement.

Brigitte Schuster aux AAB

Treize portraits à découvrir rue de la Mare

Dans le cadre du projet de photo intitulé « Locations-Special Montreal Places », réalisé en 2004, la photographe Brigitte Suster a choisi des gens qui font partie de sa vie quotidienne. Quelques uns d'entre-eux son des amis proches, d'autres sont juste des connaissances.

Le processus est toujours le même, quelle que soit la personne qu'elle photographie. Elle demande à chaque modèle de choisir l'endroit qu'il trouve idéal pour son portrait. Son intention est de montrer comme les personnalités se révèlent à travers des vêtements, des objets, l'endroit et l'attitude. La série comprend 13 portraits.

Galerie des Ateliers d'Artistes de Belleville (AAB), 32 rue de la Mare (20e), du mercredi au dimanche de 14h à 20h, jusqu'au 26 novembre 2006.

Courriel AAB : [email protected]

Site des AAB

En Anglais, Le site de Brigitte Schuster

Hommage à Jacques Grynberg

MM. Charzat et Contassot ce samedi rue des Amandiers

Le jardin du terrain dit « des Noisetiers », ouvert depuis plusieurs semaines, sera inauguré ce samedi 18 novembre à 12 h, à l’angle des rues des Amandiers et Fernand-Léger. A terme, il portera le nom de Square Jacques-Grynberg, comme souhaité par le conseil de quartier des Amandiers en 2005 lors d’un vœu. La décision a enfin été prise lors du Conseil de Paris du 14 novembre, non sans mal…

Fruit de la concertation entre le Conseil de quartier des Amandiers, les habitants et la municipalité du 20e, la création du Jardin des Noisetiers-Jacques Grynberg répond à la volonté de réintroduire le végétal, l’amplitude et des espaces de vie et de rencontres dans un quartier enclavé et fortement urbanisé. Ce nouvel endroit fait une superficie totale de 1000 mètres carrés et est découpé en trois espaces.

Le lieu de promenade végétale et de pause est né de l’action conjointe du conseil de quartier Amandiers et de la municipalité du 20e arrondissement pour libérer la parcelle en favorisant un équipement ouvert et aéré, et alléger des abords densément construits. Ce doit être aussi un lieu de mémoire, comme l’a souhaité le Conseil de quartier des Amandiers.

Après la place des Amandiers créée à la rentrée 2006 (où des Verts souhaitent voir un meilleur embellissement avec, par exemple, une statue devant l’espace gagné sur la crèche municipale), il s’agit de poursuivre la requalification du secteur par des aménagements urbains sécurisés et un matériel de qualité. Reste encore la place Auguste-Métivier en cours de réaménagement total et de piétonnisation…

 

(Le jardin, vu de la rue des Amandiers. © Benoît)

« Divisé en trois espaces thématiques, ce jardin s’étend sur un triangle qui dicte son organisation, explique le maire du 20e dans un communiqué du 16 novembre, un jardin pédagogique où l’on plante et cultive, un jardin des vestiges où seront projetés des films sur l’histoire de l’arrondissement sur un écran amovible, et un jardin de promenade. Les jeux, notamment une cabane toboggan insolite, réjouiront les plus jeunes », espère Michel Charzat.

Le samedi 18 novembre à 12 heures, Michel Charzat, Député de Paris, Maire du 20e, et Yves Contassot, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'environnement, de la propreté, des espaces verts, inaugureront ce nouveau jardin situé à l’angle des rues Amandiers et Fernand Léger. Selon nos informations, le nom du square n’a été adopté que le 14 novembre 2006, soit deux ans et deux semaines après le décès de Jacques Grynberg, sur l’insistance de Georges Sarre, maire (MRC) du 11e arrondissement (où Jacques vivait lors de l'Occupation et des années 50 à sa retraite dans le 20e), avec les voix du Parti communiste, du Parti socialiste et du Mouvement républicain et citoyen. Pour le groupe des Verts, il semble qu'un jardin se doit de porter un nom en rapport avec le végétal…

(Vu de la rue Jacques-Prévert. © Benoît)

La Régie de quartier Les Amandines souhaite à cette occasion adresser un clin d’œil amical à Jacques Grynberg, acteur de la réhabilitation du lieu en espace vert et disparu le 30 octobre 2004.

Un apéritif rendra hommage à celui qui, à travers l’association Le Sourire en Amande, a aussi œuvré au bien être de tout un quartier et s’est inlassablement battu pour toutes les causes qu’il estimait justes. Un duo de musique klezmer interprètera des musiques traditionnelles et chantera des chansons françaises liées à la vie de notre arrondissement et de notre quartier.

(Alex Kuhn, ici à Genève en 1998. Photo D.R.)

Les policiers mécontents

Les fonctionnaires du 20e veulent leur commissariat

Depuis des années, les policiers du 20e arrondissement travaillent dans des locaux insalubres et dans des conditions déplorables. Ils attendent toujours le nouveau Commissariat central, qui doit être construit rue des Gâtines et dont le début des travaux était prévu pour septembre 2006 (voir photo). Le syndicat Alliance Police nationale, majoritaire chez les gardiens de la paix, a manifesté hier mercredi son mécontentement en distribuant des tracts aux abords de la mairie du 20e et de l’actuel Commissariat central…

Locaux insalubres, files d’attente qui n’en finissent pas pour les usagers qui souhaitent une carte d’identité ou un passeport, déplacements au sein de la mairie (donc aux heures d’ouverture) pour ceux qui désirent un renseignement sans passer par le numéro de téléphone surtaxé de la Préfecture de Police de Paris… Et - malgré tout - nombreux sont les agents d’accueil et les administratifs de la police du 20e qui tentent de garder leur calme et de sortir un sourire à l’usager… Voilà pour le côté interne de la mairie, place Gambetta, à l’antenne de police du 20e.

De l’autre côté, vers le square Edouard-Vaillant (derrière la mairie), se trouve le commissariat central… et c’est une autre histoire ! Le planton sourit souvent. Par amabilité ? Pas si sûr. Peut-être est-ce tout simplement parce qu’il est à l’air libre ? A l’intérieur du commissariat, les conditions de travail sont, pour la majorité des fonctionnaires, déplorables. Hier matin mercredi, à l’approche des élections professionnelles, les syndiqués de Alliance Police nationale (syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix, lire « Historique » ci-dessous), ont distribué aux abords de la mairie et du Commissariat central des tracts. Ils y dénoncent pêle-mêle des fuites d’eau sur les casiers de rangement, des souris qui se promènent tranquillement là où ils prennent leurs repas, des fils électriques non fixés et des locaux sans fenêtres…

Si les employés travaillent dans ces conditions, on peut se poser des questions sur les « mis en cause » (plaignants, témoins ou gardés à vue) !

En novembre 2006, les travaux n’étaient pas commencés… (Photo © NO)

Michel Charzat, maire (PS) du 20e depuis mars 1995, rappelle que la livraison des travaux était prévue pour 2006. Sur le panneau de la rue des Gâtines (là où doit être construit le nouveau Commissariat central), est mentionnée comme date prévisionnelle des travaux « septembre 2006 ». Force est de constater que, à la mi-novembre, rien n’est fait ! Les travaux (d’un coût total de 17,65 millions d’euros) avaient été reportés à janvier 2007, indique le syndicat majoritaire. Mais, selon Gaëtan Derlan, délégué syndical, ils seraient reportés encore d’une année. Du côté de la Préfecture de Police de Paris, pas de commentaire sur ce dossier. Quand au maire du 20e, il se demande si le commissariat de Neully-sur-Seine (92, dont Nicolas Sarkozy a été maire de 1983 à son entrée au ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire) « est aussi maltraité ».

S’il y a un territoire a aménager rapidement, pour le confort de tous (usagers et fonctionnaires), c’est bien celui de la rue des Gâtines !

Fabien Abitbol

Historique

Représentatif au sein de la Police Nationale, Alliance Police Nationale a été créé le 09 mai 1995 à Aubervilliers (93) de la fusion de deux organisations syndicales, le Syndicat Indépendant de la Police Nationale (S.I.P.N), représentant les Gardiens de la Paix, lui-même créé en 1951 et du Syndicat National des Enquêteurs (S.N.E), représentant les Enquêteurs de Police, créé en 1990.

Alliance Police Nationale devient ainsi le premier syndicat unique crée dans la police nationale. La seule force syndicale unifiée pour la défense des intérêts de tous les policiers. En juin 1997, le Syndicat des Gradés de la Police Nationale (S.G.P.N) rejoignait Alliance Police Nationale.

L'union de ces trois organisations est scellée au cours d'un congrès de fusion à Paris, en janvier 1998. De ce fait, Alliance Police Nationale devient le seul syndicat qui rassemble en son sein le Corps de Maîtrise et d'Application, le premier syndicat unique de la police nationale. A la suite de ce congrès, Alliance Police Nationale obtenait son adhésion à la CFE/CGC.

(Source : http://www.alliance-police-nationale.com/)

Des apparences trompeuses

La course à l'Elysée
Vidéo envoyée par Thomson_Intuiva

Mais où vont-ils ? L'un ne cesse de tourner à droite, l'une ne cesse d'aller à gauche… Ils poursuivent pourtant le même but !

L'emballement médiatique qui entoure ces deux individus leur permettra-t-il d'atteindre leur objectif ?

Vous le saurez en visionnant cette vidéo…

La Bellevilloise

Une Forteresse culturelle

En janvier 1877, au lendemain de la Commune, dans les 19e et 20e arrondissements de Paris encore meurtris par la répression, vingt ouvriers, parmi lesquels 18 mécaniciens, fondent la 3e coopérative de Belleville, un petit dépôt d’épicerie qui ouvre deux soirs par semaine et où, à tour de rôle, après leur journée de travail, ils assurent la vente.

A la veille de la « Grande Guerre », forte de ses 9 000 sociétaires, elle est la première coopérative parisienne, la première également du pays, à tel point qu’elle fait figure de modèle. A cette époque, dans « La maison du Peuple de la Bellevilloise », tandis que Jean Jaurès tient des rassemblements politiques au 1er étage (François Mitterrand y lancera églement sa première campagne pour la Présidentielle), on expérimente au rez-de-chaussée la première vision du « commerce équitable » suivant les principes de Proudhon, s’appuyant sur une devise qui allait marquer l’histoire des échanges : « du producteur au consommateur ».

La première coopérative parisienne à pour objectif de permettre à tous l’accès à l’éducation politique et à la culture. L’immeuble reflète ce but : la majeure partie du bâtiment est affectée à des salles de réunion, les activités commerciales se limitant à la boutique en façade et au café contigu. Les prises de parti de la Bellevilloise et les succès qu’elle affiche lui permettent de se prévaloir du qualificatif de « forteresse ». A cette époque, La Bellevilloise crée et subventionne de nombreuses œuvres :

• « l’université populaire « La Semaille »,

• une bibliothèque (4000 volumes),

• un groupe artistique d’avant-garde « La Muse Bellevilloise »,

• une Symphonie, « l’Harmonie Bellevilloise »,

• l’un des tous premiers cinémas de Paris « Les étoiles »…

C’est aussi dans son café que l’on va célébrer les victoires électorales. C’est alors l’apogée, dès lors des luttes intestines de ses membres déclencheront sa faillite en 1936.

Racheté en 1950 par la caisse de retraite Organic qui en fait ses bureaux, elle est mise en vente en 2000. Arrachés aux mains de promoteurs immobiliers par Renaud Barillet, Fabrice Martinez et Philippe Jupin (trois professionnels) de la culture, du spectacle et de la communication n’ayant pour seule ressource que l’énergie et la volonté de rouvrir aux parisiens, ce lieu de mémoire de l’histoire de Paris, La Bellevilloise est en passe de devenir un grand lieu indépendant d’activités artistiques, festives et événementielles, pour le public et les médias, unique à Paris.

Pour de plus plus amples renseignements, cliquer ICI

(photo: D.R.)

Expulsions : Denis Baupin prend position

Il soutient l'action du Réseau Education Sans Frontières

Lors du rassemblement mensuel d'hier soir en soutien aux familles « sans-papiers », organisé à l'linitiative de RESF , Denis Baupin, élu du groupe Les Verts du 20e et maire adjoint de Paris, a clairement pris position en faveur du Réseau Education Sans Frontières. Il a accordé un entretien au BellevilleBlogue.

Depuis la mise en place de la Circulaire du 13 juin, les élus des Verts que l'on entendait était surtout du 11e arrondissement…

Fabius dans les pas de Jaurès

Il était dimanche soir à la Bellevilloise

Dimanche 12 novembre, en s'étant bien fait attendre, Laurent Fabius a été chaleureusement accueilli par de nombreux membres et sympatisants de son courant. A l'invitation des comités de soutien parisiens, les militants "anonymes" ou éminement connus (comme l'ancienne ministre Marie Noëlle Liemann) s'étaient retrouvés rue Boyer. Quelques caméras étaient également présentes mais (comme sous l'effet d'une « sondagite aigüe ») il y eut très peu d'échos aux journaux télévisés du soir et encore moins à ceux du lundi.

Après l'arrivée de représentants du MJS, Sophia Chikirou (actuelle assistante parlementaire de Michel Charzat) se lança dans un chaleureux discours de bienvenue au candidat à la candidature. « Aujourd’hui, c’est le 20e arrondissement, (...) cette terre d’intégration républicaine et cette terre rebelle, (qui accueille) Laurent Fabius. Il y a un siècle, Jean Jaurès était dans cette salle. Il y a plus de trente ans, François Mitterrand, démarrait sa campagne présidentielle dans ce quartier de Ménilmontant – il en gardera l’habitude pour ses campagnes suivantes. Le 20e a le cœur à gauche, (...) une gauche populaire.

Ainsi, depuis 1995, Michel Charzat, le maire du 20e, est le premier à avoir mis en œuvre les instruments de la démocratie participative, celle qui fait appel aux citoyens pas aux individus, celle qui met en valeur l’intérêt général, pas les revendications particulières, celle enfin qui aide les élus dans leur travail, pas celle qui les surveille, les soupçonne et les condamne. Le 20e, c’est aussi la Laïcité: c’est de là qu’est parti le Tour de France de la Laïcité et les habitants du 20e se souviennent que c’est Laurent Fabius qui a conclu ce Tour en 2005 à la mairie devant plus de 400 personnes ».

Sophia Chikirou a, par la suite, flatté Laurent Fabius sur ses prises de position sur le pouvoir d’achat, le logement, la lutte contre les inégalités, la République parlementaire nouvelle, la relance de l’Europe, la social-écologie.

(Photo © Parti Pris) Le site de Parti Pris est ICI

« Il faut dire, a-t-elle ajouté, que depuis des mois, les médias et les instituts de sondage font tout pour qu’en 2007, les Français n’aient pas le choix. Un peu comme dans le film « The Truman show », on voudrait nous imposer les thèmes des débats qui sont plutôt des polémiques, on voudrait nous imposer les acteurs les plus dociles, choisis selon leur capacité à faire de l’audience et à vendre du papier, on voudrait nous imposer le scénario et la scène finale (...). Quand Sarkozy défend l’immigration choisie en fonction des besoins des entreprises, Laurent dit « on traite pas des hommes comme des marchandises, on ne traite par des hommes et des femmes comme des outils de production ». Tous les candidats à l’investiture interne ne sont pas aussi clairs ! Quand Nicolas Sarkozy dit que les 35 heures sont une régression sociale, Laurent dit « les 35 heures ont permis de créer des emplois et elles seront généralisées à l’ensemble des travailleurs pour faire l’égalité entre tous ». Tous les candidats à l’investiture interne ne sont pas aussi clairs. Quand Nicolas Sarkozy propose de supprimer la carte scolaire, de mettre des policiers dans les écoles, Laurent dit « il faut renforcer la carte scolaire en donnant les moyens aux établissements qui en ont le plus besoin pour en faire des établissements attractifs et non des zones de relégation ». Tous les candidats à l’investiture interne ne sont pas aussi clairs. »

L'intervention de Sophia Chikirou a été ponctuée d'applaudissements et de sifflets et a, de fait, retardé encore la prise de parole de Laurent Fabius.

voir les interventions complètes en vidéos ici