Ménilmontant, mais oui madame...

Le Paris de 2100, avec 2°C de plus

A l’occasion des troisièmes Journées parisiennes de l’Energie et du climat, qui se tiennent les 16 et 17 octobre, le collectif d'architectes …Et alors ? imagine, en vingt panneaux grand format, le Paris de 2100, avec 2°C de plus.

Après avoir étudié les scénarios de réchauffement du groupe d'experts sur le climat (Giec), le collectif «…Et alors?» a formulé une hypothèse de «seulement» +2°C à l'horizon 2100, s'inspirant d'un scénario «très optimiste» des experts, qui serait celui «d'un monde qui aurait agi de façon très volontaire pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et son utilisation des énergies fossile», selon l’un des membres du collectif.

Les architectes exposent leurs points de vue sur Paris par arrondissement jusqu'au 15 décembre au Parc de Bercy et réinventent la ville, de la Tour Montparnasse au Parc de Belleville, en passant par la couverture partielle des voies ferrées du 12e arrondissement.

+2°C… Paris s’invente - Parc de Bercy - 1, rue François Truffaut (12e) - Visite libre aux heures d'ouverture du Parc du 16 octobre au 15 décembre 2010.

Pour de plus amples informations, cliquer ici. Illustration : Le Parc de Belleville, dans le 20e arrondissement, © collectif Et alors ?

Woerth voulait sauver sa petite retraite

Ce fut l’un des derniers combats d’Eric Woerth à Bercy. Quelques semaines avant de faire ses valises pour mener la réforme des retraites en tant que ministre de la Solidarité, il a mobilisé deux membres de son cabinet, dont un inspecteur des finances. Leur mission : maintenir les avantages du minuscule régime des retraites des conseillers régionaux de Picardie.

Depuis 1992, ces élus bénéficient d’un système (complémentaire à leur autres revenus) particulièrement avantageux. Ils n’ont pourtant jamais versé un centime de cotisation : c’est la Région qui, aux frais des habitants, a ouvert un fonds de capitalisation de 1,3 million, géré par la Caisse nationale de prévoyance (CNP). A partir de 61 ans, chaque ancien conseiller régional reçoit ainsi une rente annuelle de 5488€ par mandats de six années effectué. Soit l’équivalent du smic pour deux mandats (12 ans).
Mais en décembre dernier, la CNP a constaté que, compte tenu notamment de l’accroissement de l’espérance de vie, ce mini-fonds de pension était à sec. Du coup, la Caisse allait devoir fermer son guichet à tout nouveau bénéficiaire. Colère des élus, qui tirent aussitôt la sonnette Woerth. Lequel charge ses propres conseillers de ramener à la raison la CNP (filiale de la caisse des dépôts et consignations).
Grâce à son intervention, un système autrement plus généreux que le régime général des retraites, auquel il vient de tailler des croupières, devrait être maintenu. Remarque au passage : le ministre Eric Woerth est aussi conseiller régional de Picardie. Mais puisqu’on vous dit qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts…

A.G.

© Le Canard enchaîné – jeudi 14 octobre 2010 – p.3

Musulmans de France ce soir en débat

Le premier volet de la trilogie Musulmans de France, diffusée sur France5 en février dernier, passe ce soir sur Public Sénat. A la veille de la commémoration du 17 Octobre 1961, cette diffusion sera suivie d'un débat.

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Un café parisien, dans les années trente. Des ouvriers, “des indigènes nord-africains” comme on disait à l’époque se réunissent le soir après le boulot.

Celui au centre semble plus soigné. C’est sans doute l’un des cadres de l’Étoile nord-africaine (ENA), un mouvement créé en 1926 pour défendre les droits des indigènes et lutter pour l’indépendance de l’Algérie.

Sur sa cravate, on distingue le croissant et l’étoile qui figureront sur le drapeau algérien.

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Ce documentaire sur un fait identitaire — non sur un fait religieux malgré ce que son titre pourrait laisser entendre — est divisé en trois parties, et remonte au début du vingtième siècle, période pour laquelle le réalisateur a trouvé des images d’archives.

L’approche documentaire est chronologique : Indigènes (1904-1945), Immigrés (1945-1981), Français (1981-2009). C’est donc Indigènes que Public Sénat diffusera ce soir à 22h (cliquer ici pour les rediffusions et le résumé), Immigrés étant diffusé samedi prochain à la même heure et Français étant prévu pour le dimanche 24 octobre à 19h.

Le film de Karim Miské, Emmanuel Blanchard et Mohammed Joseph (produit par La Cie des Phares et Balises) est librement inspiré de Histoire de l'islam et des musulmans en France du Moyen Age à nos jours, paru en 2006 sous la direction de Mohammed Arkoun, intellectuel algérien décédé à Paris le mois dernier (lire ici la réaction de Bertrand Delanoë).

La première partie diffusée ce soir (Indigènes : 1904-1945) s'intéresse au début du XXe siècle, quand la France recrutait de la main-d'oeuvre et des soldats, à Paris, à Marseille ou dans le Nord.

A l’issue de ce premier opus, Public Sénat propose un débat dont le thème général est «Islam et politique». Participent à ce débat : Karim Miské, réalisateur du documentaire Musulmans de France, Bernard Godard, co-auteur des Musulmans de France, consultant au bureau central des cultes, Bariza Khiari, sénatrice (PS) de Paris (qui intervient à plusieurs reprises dans le documentaire), Odon Vallet, historien des religions, et Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du Culte musulman (CFCM).

A voir, sur Public Sénat :

Indigènes (1904-1945) : diffusion à partir du 16 octobre à 22h

Immigrés (1945-1981) : diffusion à partir du 23 octobre à 22h

Français (1981-2009) : diffusion à partir du 24 octobre à 19h

A lire :

Sur Global Voices (français) De l’indigénat à la citoyenneté, par Anna Gueye (mars 2010)

Sur ce blogue, Un tryptique salutaire (février 2010)

Dans les archives du Point, Voyage en «Beurgeoisie» (janvier 2007)

Gagne-t-on le Smic chez Carrefour ?

Le conseil de prud’hommes d’Evry a examiné vendredi le cas de 182 salariés du groupe Carrefour se plaignant d’être payés moins que le Smic, indique une brève de l’AFP. Sa décision doit être rendue le 1er février 2011.

« Le Smic, c'est important pour nous », a dit Philippe Bouvard, délégué syndical CFDT. Me Jean-Toussaint Giacomo, l’avocat des salariés, a expliqué que le Smic de ses clients n’était atteint que si on incluait le temps de pause dans le temps de travail. Sans ce calcul, selon ses arguments, « la contrepartie de leur travail est inférieure au Smic ».

Présent à l’audience, le directeur du magasin d’Etampes (dans l’Essonne), M. Jean-Pierre Meissat, se défend : « Les salariés sont rémunérés 22% au-dessus du Smic » et explique que « la rémunération est le fruit d'accords signés par l'entreprise et les partenaires sociaux ».

Les rappels de salaires demandés varient de 2000 à 4000€ en fonction des salariés.

Les 182 demandeurs, qui attendent février 2011 pour voir s’ils sont, ou pas, payés au-dessous du Smic, sont employés dans les magasins Carrefour de Villabé et Etampes (Essonne), Montesson (Yvelines), Ivry (Val-de-Marne) et Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne).

En 2008, à l'occasion du renouvellement prod'homal, L’Hyper, la gazette CFDT de Carrefour, avait consacré un dossier au Smic, à sa non application dans l’entreprise, et aux décisions de justice en ce sens. Le journal est à lire ici. Le forfait pause, de 5% du temps de travail, fait l'objet d'un vieux contentieux qui semble remonter à son existence (2005), car il est diversement appliqué selon les lieux où travaillent les salariés.

Omerta dans la police : Sihem Souid jugée en janvier

Le tribunal correctionnel de Créteil a renvoyé vendredi le procès de l’ancienne adjointe de sécurité Sihem Souid, auteur de Omerta dans la police, pour «violation du secret professionnel», au 7 janvier 2011, à la demande de son avocate, Me Dubreuil, qui invoquait des raisons de santé.

Sihem Souid devait être jugée pour avoir transmis à un journaliste officiant pour Le Figaro des documents considérés comme confidentiels alors qu’elle était en poste à la Police aux frontières (PAF) d’Orly. Il lui est reproché d’avoir transmis entre autres une note relative au plan Vigipirate appliqué à l'aéroport, des détails sur le dispositif de sécurité mis en place pour une visite du président Obama, ou une note sur les mesures de non-admission à l'encontre des étrangers.

Française d'origine tunisienne, la jeune femme vient de porter à la connaissance du public le racisme, l'homophobie, le sexisme et la corruption de certains collègues et supérieurs dans Omerta dans la police (Cherche-Midi, 14 oct. 2010, 18€ TTC).

«Quand la date de publication de mon livre a été annoncée au 14 octobre, j'ai reçu une convocation par le tribunal correctionnel pour le 15 octobre. La manoeuvre est énorme», a déclaré jeudi à l’AFP l’ancienne policière de la PAF

Après être passée au Grand journal de Canal+, sur France Inter chez Audrey Pulvar, ou sur RTL chez Yves Calvi, Sihem Souid est attendue la semaine prochaine encore sur Canal+ (où Thierry Ardisson l'interrogera le 23) et sur France5, le 22, chez Daniel Picouly.

Agée de 29 ans, Sihem Souid est présentement adjointe administrative à la préfecture de police de Paris (PP), où elle a été affectée à la suite de sa plainte contre sa hiérarchie. Le site de son éditeur indique par ailleurs que «Avant d’entrer dans la police, Sihem Souid dirigeait un service d’une centaine de personnes au sein de la Brink’s, l’entreprise américaine de sécurité». Elle a passé trois ans à la PAF.

Selon la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), elle avait été victime de discrimination. Mais Louis Schweitzer est parti sans qu’elle ne reçoive la décision, et elle attend toujours, sans trop y croire, des nouvelles de Jeanette Bougrab, en qui elle dit n’avoir «aucune confiance».

F. A.

A lire :

• sur le site de Jeune Afrique, Avec "Omerta dans la police", Sihem Souid dénonce le racisme de la PAF, incluant deux vidéos de Mediapart

• dans les archives du blogue, Ca va les Bananias ?

Tenon en colère

Pour protester contre la surcharge de travail et la diminution des effectifs, une partie du personnel de l’hôpital Tenon, rue de la Chine dans le 20e arrondissement de Paris, est en grève depuis le 27 septembre. Jeudi 14 octobre, ils manifestaient pour la deuxième fois devant la mairie d’arrondissement.

«Argent public pour le service public !», «À l’intérieur, y a trop de travail. À l’extérieur, y a pas de travail. Embauchez les chômeurs !», «Tenon en colère, y en a marre de la galère !» Le 14 octobre, une petite trentaine de manifestants en blouse d’infirmiers et de soignants sont partis de l’hôpital Tenon (c’est ICI) vers la place Gambetta (c’est LA) et ont tourné autour de la fontaine de la place pendant une grande demi-heure.

C’est la dernière manifestation d’une grogne montante depuis plusieurs semaines – avec notamment une grève d’une partie du personnel affectant presque tous les services depuis le 27 septembre. Emmenés par la CFDT, Sud Santé et la CGT AP-HP, les grévistes protestent contre un manque de personnels, des horaires changeants et trop importants, des changements d’affectation à la dernière minute et la fermeture de lits et de salles. « Il manque au moins une soixantaine d’infirmières », indiquait une manifestante Sud en distribuant ses tracts, tandis que de la camionnette faisait le tour de la place.

De son côté, la sono rappelait que les urgences avaient été fermées le week-end du 2 au 3 octobre, faute de personnel en nombre suffisant.

En 2009, ce sont les services d’IVG et de Planning familial qui ont fermé. Et en décembre dernier, le personnel des urgences avait déjà manifesté dans les rues de l’arrondissement pour protester contre les conditions de travail.

Visiblement, ils n’ont pas été entendus. Le seront-ils cette fois-ci ?

Stéphanie Chaptal

A lire :

- sur Viva, AP-HP : les hôpitaux franciliens au bord « d’une crise majeure » (mardi 12 octobre)

- à l’AFP, Retour à la normale aux urgences, selon l'AP-HP (samedi 9 octobre)

Grève : la pénurie d’essence gagne Paris

La police ferme ses antennes à 16h30

La station service du rond-point des Champs-Elysées fermera à midi ce jeudi 14 octobre par manque de carburant, indique le site Internet d’Europe1.

« Cette information vient confirmer la possibilité d'une pénurie de carburant élargie en France. Suite au mouvement social contre la réforme des retraites, entamé mardi, neuf des douze raffineries françaises se sont en effet mises à l'arrêt », commente Europe1.

La situation est très tendue dans les raffineries, en raison du mouvement social contre la “réforme” des retraites et les grèves qui perdurent dans certains secteurs.

Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Busserau, interrogé sur LCI, a affirmé ne pas craindre de pénurie si les automobilistes restaient raisonnables. « Il n'y aura pas de pénurie d'essence à la pompe », a-t-il dit. « On a ce qu'il faut pour tenir au moins un mois sans problème […] Je le dis aux automobilistes, n'allez pas faire des stocks d'essence, vous n'en aurez pas besoin ».

Dans la série « Désormais, quand il y a une grève en France personne ne s’en aperçoit », les Parisiens désireux d’effectuer des formalités administratives ne pourront pas, ce soir, se rendre aux antennes de police qui fermeront à 16h30 pour cause de grève également.

Louise est orpheline, Gérard Berliner s'en est allé…

Enfant de Ménilmontant et interprète au début des années 80 de Louise (vidéo), Gérard Berliner est mort dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 octobre d’une crise cardiaque à l’âge de cinquante-quatre ans, à l’hôpital Necker.

Né le 5 janvier 1956 à Paris, Gérard Berliner avait joué divers petits rôles au cinéma et au théâtre avant de se faire remarquer, en 1978, par Serge Lama.

En 1982, il obtenait son plus grand succès avec le titre Louise, vendu à un million et demi d'exemplaires. L'année suivante, il assurait la première partie de Juliette Gréco à l'Espace Cardin.

Il a également collaboré avec Jean-Louis Dabadie et Catherine Lara sur l'album "Heureux", et Charles Aznavour a produit son disque "Chien de voyou". Il était aussi l’auteur d’un spectacle-hommage à Serge Reggiani.

Passionné par Victor Hugo, il lui a consacré un spectacle baptisé "Mon Alter Hugo", nommé aux Molières 2006 dans la catégorie du meilleur spectacle musical, mais pas récompensé. Juste fut-il loué par Alain Decaux, de l'Académie française, qui fit à son endroit un bon mot, dit-on.

Gérard Berliner était d'un an le cadet du braqueur Bruno Berliner, son demi-frère mort dans la fusillade du 14 janvier 1986 entre le gang des postiches et la BRB. Si cette fusillade avait eu lieu devant une banque du 16e arrondissement, il n'empêche que le gang des postiches était fortement implanté sur l’est parisien, et particulièrement à Belleville. Cet épisode allait révéler les dérives du Quai des Orfèvres, déclencher une grève dans la police et inspirer un film à Olivier Marchal.

F. A.

Pour accéder au compte Youtube de Gérard Berliner, cliquer ici.

Le frère de Guy-André Kieffer demande à Laurent Gbagbo de «tenir ses engagements»

Alors que le juge d’instruction parisien Patrick Ramaël se trouve depuis le 3 octobre en Côte d’Ivoire pour enquêter sur la disparition de notre voisin le journaliste Guy-André Kieffer en avril 2004 et l’enlèvement, en novembre 2004, de l’avocat parisien Xavier Ghelber, Bernard Kieffer, le frère cadet du journaliste porté disparu, dénonce les blocages du pouvoir ivoirien. Il doit venir ce lundi à Paris pour tenir un point presse…

Depuis son domicile de la région lyonnaise, Bernard Kieffer «dénonce les blocages de nature évidemment politique qui empêchent le juge Patrick Ramaël de mener à bien ses investigations à Abidjan dans le cadre des affaires Xavier Ghelber et Guy-André Kieffer, tous deux victimes d'enlèvement à Abidjan en 2004».

Les blocages dont se trouve victime le juge parisien sont qualifiés par Bernard Kieffer d’«aussi soudains qu'inattendus» et interviennent au lendemain de la visite en Côte d’Ivoire de Claude Guéant, le secrétaire général de la présidence de la République, reparti le 3 octobre à 14h30 de l’aéroport Houphoüet-Boigny d’Abidjan. MM. Guéant et Ramaël, à quelques heures d’intervalle, auraient pu se croiser…

Paris souhaite des «relations décomplexées» avec Yamoussoukro

Selon ce qu’indique Jeune Afrique, «la visite en Côte d’Ivoire du premier collaborateur de Nicolas Sarkozy n’a pas souffert de la moindre anicroche». Au menu de ces retrouvailles franco-ivoiriennes, «il a notamment été question du dédommagement des victimes ivoiriennes de l’armée française à la suite des manifestations de “patriotes” devant l’Hôtel Ivoire en novembre 2004», relate Jeune Afrique, qui évoque aussi un «partenariat d’exception» entre les deux pays, et le fait que «l'Élysée va appuyer la demande ivoirienne au Conseil de sécurité des Nations Unies pour l'obtention de l’application de la dérogation à la résolution 1572 de manière à pouvoir acheter des armes non létales» avant l’élection présidentielle qui doit se tenir le 31 octobre.

L’agence Chine nouvelle a titré sa dépêche de synthèse Côte d'Ivoire-France : Paris souhaite des relations décomplexées et a longuement fait parler le bras droit de Nicolas Sarkozy, comme si les relations franco-ivoiriennes étaient en cours de normalisation sans l’intervention officielle d’un quelconque ministre ou chef d’Etat, du moins côté français.

RATP : davantage de perturbations qu’en septembre

La journée de protestation du mardi 12 octobre contre la “réforme” des retraites (dont on apprend que deux Français sur trois espèrent son durcissement) devrait s’annoncer plus délicate pour les Parisiens que celle du 23 septembre, selon les prévisions diffusées dimanche soir par la RATP.

Dans le métro, le trafic sur les lignes 1, 11 et 14 est annoncé comme normal. Trois trains sur quatre sont prévus sur la ligne 6. Deux trains sur trois devraient rouler sur les lignes 3, 4, 8 et 13 et seulement une rame sur deux sur les lignes 2, 5, 7, 9, 10 et 12.

Trois bus sur quatre devraient rouler en moyenne et la Régie prévoit une circulation quasi normale des tramways.

Pour le RER A (de Saint-Germain-en-Laye à Marne-la-Vallée/Chessy TGV et Boissy-Saint-Léger), un train sur deux sera assuré et l' interconnexion maintenue à Nanterre Préfecture. Les horaires seront affichés dans les gares dès le lundi 11 octobre. Pour le RER B en zone RATP (de Paris-Nord à Robinson et Saint-Rémy-les-Chevreuse au sud), seul un train sur cinq circulera. Tous les trains seront au départ et terminus de Denfert-Rochereau.

Même si l’Unsa-RATP, 2e syndicat de la Régie, avait renoncé à appeler à la grève, dans les transports, le blocage pourrait durer plus de 24 heures, prévient La Croix.

La RATP met à la disposition de ses voyageurs un numéro vert (0 800 15 11 11), ainsi que l’information par Internet mobile. Le lien à enregistrer sur le téléphone pour se tenir informé des évolutions est http://wap.ratp.fr/siv/home

A partir de 13h30, deux manifestations sont prévues, de Montparnasse à La Bastille, susceptibles d’altérer la circulation, dont celle des bus. Le cortège UNSA - FSU - CFTC – FO partira de la Rue de Rennes et passera par le Boulevard Saint-Germain, le Pont de Sully et le Boulevard Henri IV pour arriver à La Bastille. Le défilé CGT - CFE/CGC - CFDT - Solidaires – étudiants partira, lui, du Boulevard du Montparnasse et empruntera le Boulevard de Port Royal, le Boulevard Saint-Marcel, le Boulevard de l'Hôpital et le Pont d'Austerlitz pour rejoindre La Bastille.