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Les petites phrases de nos “grands“ hommes Depuis septembre 2006, les petits dérapages de nos politiques… Les bourdes et les vérités sont légion. Un bon mois tourne à la centaine d'informations glanées ici ou là… C'est à la fois informatif et ludique.
Une dépêche de l'Associated Press de cet après-midi nous apprend que le week-end des 9 et 10 juin Michel Polnareff sera de nouveau à Bercy. Contrairement à ce qui avait été écrit ici, il y a donc désormais des places sur le marché normal… Le « Paris-Match » en kiosques demain matin (Journée de la femme) consacre sa une au chanteur et aux trois semaines qu'il a passées en France avant le 2 mars, date de sa première scène, avec sa nouvelle compagne.
Polnareff : deux dates supplémentaires les 9 et 10 juin à Paris-Bercy
six nouveaux concerts en province
Avis aux fans de Michel Polnareff : deux dates à Paris-Bercy et six autres en province ont été ajoutées au programme de la tournée de l'artiste, qui a effectué son grand retour sur une scène française, vendredi soir au POPB, après 34 ans d'absence.
"Les 10 concerts de Michel Polnareff à Bercy (du 2 au 14 mars, ndlr) affichent 'complet' depuis plusieurs mois", souligne le service de presse de l'auteur de "Je suis un homme" dans un communiqué diffusé mercredi.
"Le public fait chaque soir, un triomphe à ce grand artiste, absent des scènes depuis 34 ans", ajoute-t-il. "Suite à cet engouement sans précédent" et à "l'événement médiatique que constitue le retour de Michel Polnareff, la production Gilbert Coullier, et Universal Music, ont décidé de programmer des concerts supplémentaires à Bercy" les samedi 9 juin à 20h45 et dimanche 10 juin à 18h00.
La location des places pour ces deux nouveaux spectacles ouvrira vendredi 9 mars dans les points de vente habituels, par téléphone au 0892.390.490, et via le site internet.
Par ailleurs, six dates supplémentaires ont été ajoutées en province:
- 25 avril au Zénith de Caen à 20h30
- 5 juin au Zénith d'Orléans à 20h30
- 13 juin au Zénith de Limoges à 20h30
- 15 juin au Zénith de Nantes à 20h30
- 20 juin à la patinoire de Bordeaux à 20h30
- 5 juillet au Dôme de Marseille à 20h30.
La tournée de Michel Polnareff comprenait initialement une trentaine de dates en province, en Belgique et en Suisse, après dix concerts à Bercy.
Je n'ai pas vu Polnareff depuis son exil fiscal. La dernière fois, c'était au festival de Carthage (Tunisie), en 1971 ou 1973 je ne me souviens plus très bien. Pour des raisons de santé et de finances, je n'ai pas fait partie de ces nombreuses personnes agglutinées vendredi soir à Bercy… et je n'ai pas cherché à en faire partie. Aussi, je ne peux conter l'ambiance qu'a su mettre le fils de l'un des musiciens de la môme Piaf pour son retour tant attendu sur scène…
Depuis trois semaines qu'il était revenu en France dans une relative discrétion, le béarnais péroxydé avait fait un petit tour dans nos provinces, discrètement, profitant de sa vue partiellement retrouvée. « Ne perdez pas de vue ceux qui vous l'ont rendue », avait-il écrit sur la pochette de l'album sorti lors de sa fameuse interview par Michel Denisot dans le désert pour Canal +. Pour les néophytes ou les trop jeunes, la fiche de Michel Polnareff sur Wikipédia est ici. Pour les fans qui n'auraient pas cru à ce retour tant attendu, il n'y a plus de place disponible pour Paris ni pour la tournée dans le circuit normal. Reste le circuit parallèle ou le coup de chance sur un site en ligne… Il remet le couvert à partir de ce soir à Bercy, avant sa tournée. Il n'exclut pas un autre retour sur scène, et encore moins un nouvel album !
F. A.
Ci-dessous, un entretien avec la presse internationale.
« Je savais que le public me porterait »
Pioché dans Canadian Press
A l'issue de son premier concert au Palais Omnisports de Paris-Bercy vendredi soir, c'est un Michel Polnareff heureux de ses retrouvailles avec le public français qui s'est prêté au jeu des questions-réponses avec des journalistes.
« A la fin, j'ai vraiment eu du mal à partir », a notamment confié l'artiste. « Je serais bien resté pour que le 2 mars, qui est quand même une date historique dans ma vie, pour ceux qui m'aiment, dure plus longtemps. »
Question: comment avez-vous trouvé ce retour?
Michel Polnareff: "Il faut demander au public comment j'étais, mais le public, je l'ai trouvé formidable, vraiment. Etonnant. C'était vraiment très, très touchant. J'avais décidé de ne pas avoir le trac parce que c'était quand même quelque chose de dur à affronter. C'est un peu comme un boxeur qui va revenir sur scène sans avoir fait de combat de préparation", car "c'est la première fois qu'on fait le spectacle devant le public (…) J'avais pas le trac bizarrement (...) je savais que le public me porterait. C'est ce qui s'est passé. A la fin, j'ai vraiment eu du mal à partir, beaucoup de mal à partir. Je serais bien resté pour que le 2 mars, qui est quand même une date historique dans ma vie, pour ceux qui m'aiment, dure plus longtemps." Mais "on n'avait plus rien en réserve. On a vraiment donné ce qu'on avait à donner".
Question: allez-vous regretter de ne pas être revenu plus tôt?
Polnareff: "Non, je crois qu'il y a une raison pour tout et je crois qu'il fallait le faire là. Il y avait une envie mutuelle. Il fallait que ça se passe le 2 mars 2007, ça s'est passé le 2 mars 2007. Pourquoi? Il y a des choses qu'on ne contrôle pas."
Question: avez-vous bien dormi la nuit précédant le concert?
Polnareff: "Oui, très, très bien! Pas assez, alors que tout le monde m'attendait (pour) la balance et tout ça. Je me suis recouché, j'ai coupé mon téléphone. Je pense que Gilbert Coullier (le producteur, ndlr) peut vous dire qu'il était très, très inquiet. Mais j'ai dit: 'non, non, laissez-moi. Je sais ce que je fais. Il faut que j'arrive reposé'. Et j'ai vraiment suivi mon rythme à moi, j'ai écouté personne d'autre."
Question: il y a eu entre vous et le public une grande communion sur "Y'a qu'un ch'veu"?
Polnareff: "Je me suis amusé à réécouter la version qu'ils avaient faites à la Star Academy. J'avais trouvé ça marrant. J'ai eu envie de la refaire, c'est une chanson qui rebondit bien... Il n'y a pas que les chansons tristes à message qui soient importantes. Les chansons sans vrai message et pour rigoler, c'est important aussi."
Question: pourquoi avoir choisi "Je suis un homme" en ouverture du concert?
Polnareff: "Je trouvais ça bien de faire un 'statement', à la première chanson. La chanson que tout le monde attendait là-dessus, c'aurait été 'Coucou me revoilou', qui était, disons, plus logique au point de vue paroles" mais "je ne voulais pas rentrer en force", "plutôt ressentir l'amour du public".
Question: que voulait dire la phrase de clôture "2 mars 2007, premier retour"?
Polnareff: "Je ne sais pas exactement ce que je voulais dire par là. C'est quelque chose que j'ai senti à ce moment-là. C'est des retrouvailles, c'est un retour à tiroirs, là, parce qu'au lieu de voir tout le monde en même temps, on a je crois 17.000 personnes par jour à peu près... C'est vrai que j'aurais voulu retrouver tout le monde en même temps, parce que je crois que la date symbolique était le 2 mars. Maintenant, il faut pour moi que je recrée la même chose."
Question: votre tournée de deux mois va-t-elle évoluer?
Polnareff: "Sûrement oui. On va peut-être inverser des titres, peut-être en rajouter un, en enlever un autre. En fait, c'est la première fois qu'on fait cet ordre-là en public. Donc, c'est notre premier test. Comme je vous dis, c'était quand même un pari difficile, parce qu'on est allés sans échauffement."
Question: après cette tournée, comment avez-vous programmer les choses?
Polnareff: "Pour être franc, je visais le 2 mars. Je pensais vraiment à rien d'autre". "En fait, c'était le 2, la date importante (...) J'avais envisagé de faire le Stade de France pour avoir plus de monde en même temps, pour faire les retrouvailles en une seule fois. Mais on avait peur des conditions climatiques. Donc, on a préféré le faire de façon plus confortable, disons."
Question: presque intime?
Polnareff: "Quelque part oui, bizarrement. Mais je renonce pas à rendre le Stade de France intime!"
Question: une tournée d'une quarantaine de dates, c'est long, vous sentez-vous prêt?
Polnareff: "Oui complètement, j'ai mon coach qui est là quelque part. Dernièrement, je ne me suis pas entraîné parce qu'il fallait que je dorme. Mais je m'entraîne physiquement, parce que j'ai besoin de ça effectivement pour tenir le coup. Ca va être une tournée assez difficile, physiquement."
Question: comptez-vous inviter des chanteurs sur scène?
Polnareff: "J'ai oublié de le dire tout à l'heure. J'ai eu un message très très gentil de Johnny (Hallyday), qui est devenu citoyen du monde (rires)... J'ai été très touché par son message, il me dit 'Ah, c'est bien', l'original revient, etc. (Il viendra) sûrement. Il ne m'a pas dit quand, mais je suis sûr qu'il va revenir. En tout cas, il est évidemment le bienvenu."
Question: après cette tournée, y aura-t-il un album tous les ans?
Polnareff: "Non, je serais incapable de sortir un album tous les ans. Je passe trop de temps sur les paroles", "en plus, je crois pas aux dates butoirs pour les albums. En tout cas, je ne veux pas y croire (...) Un disque gravé n'a pas le droit à l'erreur parce qu'il reste gravé. Et là, (si) on fait une erreur, c'est pardonné par le fait que ce soit en public."
Question: peut-on espérer un nouvel album de Polnareff?
Polnareff: "Oui, bien sûr. Par exemple, on a chanté un titre nouveau ce soir, qui fait partie du prochain album."
Question: pourrait-il y avoir des projets de festival en plein air, type Vieilles charrues, Francofolies, etc?
Polnareff: "Si j'avais la possibilité d'emmener ma structure dans les festivals, j'hésiterais pas à le faire" mais "je ne pense pas" que les gens "pourraient voir vraiment qui je suis, parce que je n'aurais pas mon univers avec moi. C'est une des raisons pour lesquelles je ne veux pas faire de festivals, encore (…) Là, peut-être deux-tiers, si c'est pas plus, de gens qui ne m'ont jamais vu sur scène, qui ne savent pas qui est Polnareff" étaient présents. "C'est ça qui est le plus touchant."
Notre Eddy de Belleville, qui allait à l'école rue des Solitaires, sera ce matin à 11h sur Europe 1 l'invité de Isabelle Morizet, dans les années disco plus connue comme chanteuse sous le nom de Karen Cheryl. Il est possible d'envoyer un courriel à cette adresse, et c'est là aussi que l'on pourra réécouter l'émission en podcast si on ne l'a pas écoutée en direct.
Après un concert ce soir à Massy (Essonne), l'ancien coursier du Crédit Lyonnais donnera quelques concerts à Paris à compter de mardi (deux d'entre eux affichent déjà complet), puis partira sur les routes.
Pour connaître son itinéraire et réserver, cliquer ici.
Né en 1955, Önder Focan est une sorte de doyen du jazz turc, une figure incontournable à Istanbul, où il a désormais son propre club au sein du vieux quartier de Galate, en pleine rénovation. Avant la parution remarquée d’un quatrième album chez Blue Note en 2003 (REMinisce, en duo avec le bassiste David Friesen), sa discographie alternait déjà les titres turcs (Erken en 1995, Sekiz en 1996) et anglais (Jazz guitar en 1994, Standard a’la Turc en 2001).
Pour sa venue en France, Önder Focan présente un concert directement inspiré du répertoire traditionnel et modal de la musique turque. Il est accompagné de musiciens qui se situent au carrefour du jazz et de la tradition ottomane, avec des instruments traditionnels comme le ney, la flûte en roseau classique, ou le tambur, le luth à long manche.
Mardi 27 février à La Cité de la Musique
Coordonnées et renseignements ICI.
Le proverbe breton « Pelloc’h e wimp marw eged paour » (Nous serons plus longtemps morts que pauvres) est ce soir samedi 24 février le fil conducteur d’une soirée qui commencera à 19h au café restaurant Le Jardin, rue de la Bidassoa (fin à 2h00).
Des « musiques bretonnes à danser » sont prévues à cet « Apéro Noz », mais exceptionnellement la restauration ne sera pas assurée. Ni Kig a farz, ni même coucous ou tajine… comme les autres soirs, du fait de la taille de la salle et des groupes attendus.
Antrot, Anken (qui était ce midi à Radio Libertaire), Torkad et Mag hall sont annoncés. Le groupe Torkad a également ouvert un blogue ici. Il est possible d’écouter des extraits en MP3 en cliquant là.
Un tel déplacement musical est assez exceptionnel dans l’Est parisien (à part bien entendu en mars à La Villette) pour que l’on y fasse un tour !
Le Jardin 52, rue de la Bidassoa
Paris 20e M°Gambetta/Martin-Nadaud ou Ménilmontant – Bus 96, 69, 61 De 19h à 02h 00 - Entrée libre
Formé en 2003, ce trio écrit des morceaux comme un rêve délicieux. Le genre que l’on fait lorsque, très fatigué, on s’endort quelques minutes avant de se réveiller pour, hélas, revenir à la réalité.
En voyant ces jeunes filles derrière leur clavier, on peut penser à Kraftwerk. Sauf qu’il s’agit de mélodies subtiles produites par des synthés vintage, mises en valeur par les nouvelles expérimentations électroniques contenues du deuxième opus des trois jeunes new-yorkaises, The Bird of Music, qui vient de sortir. Pour s’envoler vers le pays des doux rêves ce soir…
… Car il faudra attendre encore deux mois pour les voir en tournée en France (Roubaix, Angers, Bordeaux…).
On peut se consoler en regardant le clip réalisé à Brooklyn par Blogotheque.net.
… et pour passer une nuit blanche
Tru Thouhts à 23h59
Le fameux label de Brighton (élu meilleur label par Gilles Peterson l'année dernière), pose sa résidence à Paris !
Tru Thoughts est un des fers de lance de la scène indépendante anglaise en Soul, Funk, Brokenbeat ou Jazz, avec des artistes talentueux comme Quantic, Alice Russell, Nostalgia 77 (meilleur album Jazz 2006 pour Gilles Peterson), The Bamboos, Freddie Cruger, Dieslerstrong>, Kinny & Horne ou encore Lanu.
Le label de Brighton débarque à Paris pour poser une résidence. Après avoir enflammer la Maroquinerie en novembre dernier avec son band The Quantic Soul Orchestra et Spanky Wilson, c'est Quantic, figure emblématique de Tru Thoughts, qui revient pour honorer de sa présence cette première édition. On ne compte plus ses fameuses productions (4 albums solo), ainsi que ses excellents remixes qui ont fait de lui un des DJs les plus sollicité du moment. TM Juke sera également du voyage. Le producteur d'Alice Russell, vient nous présenter son nouvel opus « Forward » et quelques remixes de son cru (dont le remix du titre « We've Only Just Began » de Lee McDonald chez Favourite). Et en guise de local de l'étape, Soulist ravivera en musique la légendaire amitié franco-britannique ! (texte : Spectable.com)
« Venez pour célébrer la sortie de mon nouvel album "The Science of Beauty Everywhere", le 9 février à la Mer à Boire. L’entrée est gratuite, venez pour écouter et même acheter une copie du CD (voir plusieurs copies pour vos proches, vos chats, vos chiens, vos amis, vos voisins ou Vishnu…) Prévoyez de rester un peu après le concert pour manger un morceau ! », peut-on lire sur le site (en Anglais) de ce chanteur américain hors normes, qui vit à Paris depuis quelques mois.
Ce musicien engagé, qui dit de George-W. Bush qu’il n’est pas son président, fait partie des plus de 850 000 signataires de la pétition en faveur de la destitution ou du procès du président américain (lancée en 2006 dans le but d’atteindre le million de signataires), se produit ce soir à 20h à Belleville.
Pour mémoire, La Mer à boire (ouvert en 2005) avait été l’objet d’une attaque nocturne, au printemps 2006 (selon la gérante de l’établissement, aucune suite judiciaire n’a été donnée à ce jour, malgré le dépôt d’une plainte), pour une exposition intitulée « Ni dieu ni dieu », présentant des caricatures du prophète Mohammed(lire le « Petit guide illustré pour comprendre l’Islam ») réalisées pour la plupart par des dessinateurs de « Charlie-Hebdo », actuellement en attente de jugement.
Ce matin, l’on pouvait lire sur la page d’accueil du café animé :
Voilà plusieurs mois que Patrick Walsh a posé ses valises à Paris pour poursuivre sa quête musicale.
Auteur-compositeur-interprète, cet artiste nous offre des mélodies enivrantes agrémentées de paroles d’amour, de déception…, d’environnement et de politique.
Un vrai programme (!).
Chanteur solitaire, sa guitare et sa voix demeurent ses meilleurs compagnons qui lui permettent de transmettre force et énergie et de ravir le public.
Son nouvel album The Science of Beauty Ewerywhere sortira en exclusivité à la Mer à boire lors de ce concert.
Pour avoir accès à la programmation de ce café citoyen du haut du Parc de Belleville, qui veut donner la parole aux habitants du quartier (il l’a montré, par exemple, hier soir avec le débat sur le droit au logement organisé par Danielle Simonnet), il convient de se rendre sur la page d’accueil puis de cliquer sur la barre des dates qui se situe au bas de la page.
Patrick Walsh en concert
Vendredi 9 février-20h La Mer à boire Entrée gratuite 1/3, rue des Envierges (20e)
Tél/Fax : 01 43 58 29 43
Courriel : ICI
Le supplément parisien du « Nouvel Observateur » à paraître ce jeudi 8 février est en grande partie consacré au chanteur Grand corps malade. Pour les amateurs de slam comme pour ceux de l’Est parisien, voici un avant-goût (juste deux extraits) de ce qui vous attend en kiosques demain…
L’échappée Belleville
« C’est le coin thaï. Quand on disait qu’on allait chez Phô, mon pote Rouda et moi on se comprenait. C’était notre boutade à nous : ils s’appellent tous “Chez Phô”, à Belleville. Partout, c’est le même rituel : tu bois deux sakés, le troisième est offert. On aimait l’ambiance de la rue. Bien sûr, ce n’est pas là que tu vas faire ton dîner de fiançailles. Ce n’est pas là non plus que tu sors ta belle-mère le premier soir. Mais Belleville c’est un peu comme Saint-Denis. C’est cosmopolite, ça grouille, ça bouge de partout. Et c’est plein de restos pas chers. »
Depuis près de trente ans que le Hip Hop est dans la rue, il s'implante désormais dans le 11e. Une maison du hip-hop a ouvert ses portes au public le mardi 9 janvier 2007 à 16h.
Source de rencontres, d'échange et de recherche autour des arts représentatifs du mouvement et de la culture du hip hop, la Maison du Hip Hop développe son projet autour des axes suivants :
• Un centre de Documentation est ouvert à tous, professionnels et amateurs permettant la consultation sur place d'un fond documentaire consacré à l'histoire du mouvement hip-hop : bibliothèque et vidéothèque, dossiers et fiches pratiques, sites Internet... L'équipe oriente et relaie auprès des structures et organismes compétents les questions liées à la constitution de compagnies, aux aides à la création, aux demandes de subventions, aux formations...
• Un site renverra sur des sites existants autour de l'actualité et d'agendas dédiés au Hip-hop.
• Un pôle de Recherche Artistique permet de développer des laboratoires expérimentaux et des projets de résidences d'artistes dans toutes les disciplines : danse, graffiti, rap, dj-ing, beat-boxing... Des lieux partenaires en France et en Europe seront alors sollicités.
• Un pôle Evénements propose tout au long de l'année des cycles de conférences, des rencontres et des tables rondes entre professionnels et/ou amateurs de culture hip-hop. Dans et hors les murs : expositions, block parties, sessions slam, spectacles,...
• Un festival : les créations abouties des compagnies, des groupes et des artistes accueillis en résidence chez nos partenaires, seront présentées publiquement à l'occasion d'un festival.
• Une commission de réflexion est force de proposition sur des questions diverses touchant à la place des arts Hip hop et de son Histoire au sein de la Cité : le projet en cours du Diplôme d'Etat de danse, le nouveau projet architectural des Halles, les murs autorisés au graff, l'ouverture des lieux culturels existants aux projets Hip-hop...
« L'expérience menée depuis plusieurs années dans le 11e, notamment en lien avec la Maison des métallos, permet d'affirmer qu'un tel lieu est nécessaire et attendu », indique la mairie du 11e.
La municipalité est « heureuse d'accueillir un tel établissement dans le 11e arrondissement, ce projet fédérateur ayant pour ambition de faire vivre et progresser ces formes artistiques contemporaines et de permettre une meilleure connaissance et reconnaissance de l'art Hip-hop, expression majeure de notre époque ».
En marge de l’ouverture au public, un événement festif a eu lieu dimanche le 7 au "9 billards", 179 rue Saint Maur (Paris 11e) avec :
- Dee Nasty (Disques Pirates/FG), Dj Mirs (Zulu Nation) Deejay Kozi (Générations 88.2) Gone CMP, La Maison du Hip Hop...
- Rico & ses amis du Championnat de France de beat box (le premier championnat de multivocalisme a eu lieu l'automne dernier à Angers)
- Open Mic orchestré par le légendaire Big Brother Hakim, qui avait collaboré à la BO de Chacun cherche son chat
- Break, Lock, Poppin' et autres styles de danse avec Ahmed, Luna, David Llari, Kevin et des dizaines d'autres...
Horaires d'ouverture :
- le mardi de 16h à 20h,
- le mercredi de 16h à 19h,
- le samedi de 14h à 18h,
- et toute la semaine sur rendez-vous pour les professionnels.
Maison du Hip Hop 7, rue Desargues Paris 11e
(M° Belleville ou Couronnes)
Tél/Fax : 01 40 21 35 59
Le spectacle de Monica Passos parcourt l'histoire musicale d'un Brésil éternel : un ciel étoilé de sambas, baioes, maracatus, marchas, guaranias, choros, bossas et toadas.
Loin d'être une ode à la tristesse ou à la nostalgie, il raconte au contraire comment le peuple brésilien a su transmuter ses douleurs en créant une culture musicale originale. Avec Jean Philippe Crespin et Marcello Nezin à la guitare et Edmundo Carneiro, Julio Goncalves ou Ney aux percussions.
Le 2 novembre 2006 Au New Morning à 20h30
http://www.newmorning.com/
(24,20 €, réservations encore possibles)
7-9 rue des Petites Ecuries
75010 Paris
Tél : 01 45 23 51 41
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