Huit policiers roumains sont actuellement détachés auprès des services de la police d’agglomération (DSPAP) et de la direction de la police judiciaire (DPJ) «pour une mission de coopération dans le cadre de la lutte contre la criminalité générée par certains ressortissants de cet Etat», indique ce mercredi 10 août la préfecture de police de Paris dans l’édition n°175 de son infolettre hebdomadaire PPrama.
Depuis 2010 circulent à Paris et sur l’agglomération des chiffres sur la «délinquance roumaine» (lire ici).
D’autres policiers européens se trouvent présentement à Paris, mais plus globalement dans le cadre des «commissariats» européens, et ce pour la quatrième année, selon la PP.
Jusqu’au 13 août, cinq policiers de nationalité espagnole, italienne, allemande et néerlandaise sont intégrés à des patrouilles pédestres afin d’être au contact des touristes (parfois leurs concitoyens) «dans les secteurs les plus touristiques de la capitale»: Forum des Halles, Louvre et Beaubourg, dans le centre, Champs-Elysées, Champ de Mars et Tour Eiffel à l’ouest et Sacré Cœur au nord.
Des policiers parisiens participent également à cet échange: l’un d’eux se trouve actuellement en Sardaigne et un autre assistera ses homologues espagnols à l’occasion de la visite du Pape à Madrid à compter du 18 août.
PPrama précise que, au sein de la DSPAP, «plus de 200 policiers polyglottes peuvent mettre à disposition leur compétences linguistiques». Certains parlent des langues dites classiques, comme l’anglais, l’arabe, l’espagnol, l’allemand, le turc, le portugais ou l’italien, mais d’autres exercent leurs compétences en langue des signes, en russe, en polonais, vietnamien, rif, serbe, peuhl, toucouleur, wolof, chinois, mandarin, araméen, mahorais, slovène, malgache, etc.
En 2009, dans le cadre de cet Erasmus policier, la PP avançait le chiffre de 175 policiers polyglottes, selon les archives du blogue. Tout augmente.
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