PoliTIC Show Nicolas Voisin propose sa vision de la campagne électorale sous forme de podcasts et de vidéos. Un webzine très vivant.
Les petites phrases de nos “grands“ hommes Depuis septembre 2006, les petits dérapages de nos politiques… Les bourdes et les vérités sont légion. Un bon mois tourne à la centaine d'informations glanées ici ou là… C'est à la fois informatif et ludique.
Henri Cuq, député (UMP)
des Yvelines, ancien ministre délégué aux relations avec le Parlement, est
décédé à l’âge de 68 ans des suites d’une « longue maladie ». Il avait travaillé près de dix ans à la Ville de Paris auprès de Jacques Chirac.
Henri Cuq avait commencé
sa carrière en 1969 comme commissaire de police. C’est en Corrèze, où il
dirigea les Renseignements généraux de 1972 à 1977, qu’il fit la connaissance
de Jacques Chirac. Une fois ce dernier élu maire de Paris, Henri Cuq le suivit
comme chargé de mission, puis comme chef de cabinet (1979-1984). En 1984, il
fut nommé directeur de la commune de Paris et chargé de la délégation
générale à l’amélioration de la protection des Parisiens.
Les élections législatives
de 1986 le feront député RPR de l’Ariège, celles de 1988 député des Yvelines
(9e circonscription), où il sera sans cesse réélu. Conseiller municipal d'Aubergenville de 1989 à 1995, il a
aussi été conseiller général des Yvelines de 1991 à 2004, et vice-président du
conseil général de 1994 à 2004.
Par deux fois, Henri Cuq a
été ministre délégué aux relations avec le Parlement, auprès du Premier
ministre, de mars 2004 à mai 2005 (Gouvernement Raffarin III) et de juin 2005 à mai 2007 (Gouvernement Villepin).
Resté proche de Jacques
Chirac et Dominique de Villepin, Henri Cuq était l’un des sept parlementaires
de l’UMP qui avaient voté contre la réforme constitutionnelle lors de la
réunion du Congrès, à Versailles. Les parlementaires UMP qui avaient
officiellement manifesté leur opposition à cette réforme étaient Henri Cuq, Guy
Geoffroy, François Goulard, Jean-Pierre Grand, Jacques Le Guen et Jacques Myard
(députés) et André Lardeux (sénateur). La majorité requise n’avait ainsi été obtenue que d’une voix.
L'Inspection générale des
services (IGS, la police des polices sur Paris et la petite couronne, distincte
de l’IGPN) a été saisie après une plainte pour violences policières par des
policiers sur un mineur de seize ans dont a fait état ce matin la radio RTL.
Selon RTL, les trois
policiers avaient arrêté à Montreuil (Seine-Saint-Denis) un jeune de 16 ans qui
avait fait un doigt d’honneur à un chauffeur de bus, mais que des policiers
avaient pris pour eux. Au lieu de le conduire au commissariat, les policiers
l’auraient conduit sur un terrain vague, avant de le passer à tabac et de
l'abandonner sur place.
Le mineur était allé
porter plaine dans un autre commissariat de Seine-Saint-Denis, qui avait été
déssaisi au profit de l’IGS.
Les faits se seraient
déroulés entre 1h20 et 2h15 le 30 mai. Trois policiers semblent être impliqués
dans ce qui est qualifié de « présumée bavure » par un haut
responsable de la police cité par RTL.
Une incapacité temporaire
de travail (ITT) de 7 jours avait été délivrée au jeune. L'enquête devra déterminer
le rôle de chacun dans cette affaire.
Du vendredi 11 juin au
samedi 31 juillet, le Pavillon Carré de Baudouin accueille l’exposition Essentiel, rassemblant des
œuvres des “pensionnaires” du Centre d’aide par le travail de Ménilmontant (site
ici), qui fête cette année son quarantième anniversaire.
Le CAT de Ménilmontant
propose, pour la première fois à Paris, de montrer au public sa collection
inédite d’œuvres réalisées par des personnes en situation de handicap mental,
accueillies au cours des quarante ans d’existence des ateliers d’arts
plastiques. Cette présence d’un espace aussi spécifique depuis 40 ans dans ce
quartier parisien préfigure la création d’un lieu fort autour de l’art dit
singulier. Des œuvres provenant de collections privées sont également exposées.
Depuis longtemps en effet, des réalisations artistiques des personnes accueillies au CAT de
Ménilmontant sont collectionnées par des amateurs éclairés.
Figure phare de cette
rétrospective, Joseph Tibi est mis à l’honneur, après ses présentations dans
des lieux aussi prestigieux que le Grand Palais ou encore la Tour Eiffel (rétrospective à voir ici).
La grande salle, au
rez-de-chaussée du Pavillon Carré de Baudouin, accueille une large rétrospective
des quarante ans du CAT de Ménilmontant. La salle du premier étage comprend,
en plus de la suite de l’exposition de peinture, la présentation de ces
créations multi-supports, les sculptures en céramique et le travail sur soie. Un
film de Loïc Connanski (ancien journaliste reporteur d’images devenu réalisateur) est
diffusé en continu dans l’auditorium du pavillon et présente une série de
portraits de plusieurs artistes du CAT.
Dans son éditorial, Charles Myara, commissaire de l’exposition, retient, pour
installer l’exposition Essentiel dans le paysage, cette notion de l’art brut vue par Dubuffet :
« Nous entendons par là des
ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans
lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les
intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout
(sujets, choix des matériaux mis en œuvre, moyens de transposition, rythmes,
façons d’écriture, etc.) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art
classique ou de l’art à la mode. Nous y assistons à l’opération artistique
toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son
auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l’art donc où se
manifeste la seule fonction de l’invention, et non, celles, constantes dans
l’art culturel, du caméléon et du singe. »
Essentiel est une
prise de parole sociétale, mais aussi politique au sens large du terme, sur la
place de la personne en situation de handicap mental dans l’art. Ses auteurs
collectifs sont tous des travailleurs de Ménilmontant. Tous en situation de
handicap mental ou psychique. Tous qui travaillent ou ont travaillé au CAT de
Ménilmontant.
Les initiateurs de cette
exposition souhaitent qu’elle pose les fondations d’un futur Centre
« pouvant accueillir les collections permanentes du CAT Ménilmontant ainsi
que les œuvres de tous les artistes issus d’autres centres, d’autres écoles
pour former une collection nationale », dont la nécessité et le projet sont expliqués ici.
Essentiel - 40 ans d’art brut au singulier
Pavillon Carré de Baudouin
121, rue de Ménilmontant -
75020 Paris - Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h.
Entrée libre, du 11 juin
au 31 juillet 2010.
Accès : M° Gambetta (L3)
ou Ménilmontant (L2) - Bus lignes 96 et 26 (Tél : 01 58 53 55 40)
La préfecture de police de
Paris (PP) annonce ce mercredi 9 juin, par le biais de son infolettre hebdomadaire
PPrama que 110 kilos de cocaïne ont été saisis ces deux dernières semaines et
que diverses affaires de stupéfiants sont en cours dans le 19e, dans le 20e, et
en petite couronne.
En annonçant 110 kilos de
cocaïne « qui ne viendront pas alimenter le marché de la drogue dans
l’agglomération parisienne », la PP prend en compte les 65 kgs de cocaïne saisis à Paris les 21 et 22 mai. Le reste (45 kgs) est la
prise que vient de faire la BSP (brigade des stupéfiants de Paris), « en région parisienne », et sur laquelle
la police fait pour l’instant montre de discrétion, l’affaire étant « en
cours ».
Par ailleurs, plusieurs
affaires se poursuivent actuellement. Ainsi, ces derniers jours, dans le 19e
arrondissement de Paris, « près de 20 kg de résine de cannabis » et
« plus de 5 500 € et un lingot d’argent » ont été saisis lors du
démantèlement d’un réseau de seize trafiquants. Toujours dans l’Est parisien,
dans le 20e cette fois, un dealer a été interpellé, permettant la saisie de
près de 120 000 € en espèces.
En petite couronne, la PP
annonce avoir procédé à « de nombreuses saisies » en
Seine-Saint-Denis, « notamment en matière de lutte contre la
cocaïne », et indique que, dans le département des Hauts-de-Seine, quinze
personnes ont été interpelées, « permettant la saisie de près d’1,5 kg de
résine et d’herbe de cannabis ».
Le Conseil de Paris a
adopté lundi 7 juin un vœu présenté par David Alphand, conseiller UMPPA du 16e arrondissement, invitant le maire à
signer (au nom de la Ville) la charte Tous PSG. Les élus UMP, Nouveau Centre, PS et PCF ont voté pour, Les Verts ont
voté contre.
Dans un communiqué publié sur son blogue, David Alphand « se réjouit de ce geste
politique fort adressé par le Conseil de Paris au club de la capitale qui vient
de s’engager dans un effort d’assainissement sans précédent ». Pour lui,
« le PSG constitue non seulement un facteur essentiel de lien social à
Paris et dans son agglomération, mais aussi une vitrine exceptionnelle de Paris
en France et de par le monde ».
Le président du Paris Saint-Germain FC Romain Leproux a lancé cette charte le 18 mai. Sur les
quelque 35000 signatures affichées à ce jour, on peut noter, dans le monde du
football, celles de Nicolas Anelka (ancien joueur du club), Daniel Hechter
(ancien président), et Lilian Thuram (ancien international). Des supporteurs
« people » habitués des tribunes ont également signé, parmi lesquels
le comédien Gérard Darmon, le médecin-chroniqueur Michel Cymes ou l’humoriste
Omar Sy. Un gros paquet de journalistes et animateurs fait partie des premiers
signataires (Pierre Ménès, Michel Drucker, Philippe Labro, Florian Gazan,
Cécile de Ménibus, Bruce Toussaint ou Jacques Vendroux). Alors que la France officialise les paris sportifs, on relèvera le soutien de Christophe
Dhaisne, directeur du site de paris sportifs Unibet, et celui de Pascal Boniface, président de l’Iris, qui
observera sans doute d’un œil attentif l’évolution du club.
Les signataires espèrent que les matchs se déroulent à
l’avenir sans incident. « Nous voulons que le football redevienne une fête
(...), pouvoir venir au Parc en famille, en couple, entre copains, dans une
ambiance apaisée, pour soutenir notre équipe et nos couleurs », peut-on lire parmi les sept points de la charte.
Face au plan antiviolence
révélé en mai par Le Parisien, les supporteurs de la tribune Boulogne du PSG ont l’intention
de manifester le 12 juin.
Rama Yade, secrétaire
d’Etat en charge des Sports, a jugé « clinquant »l’hôtel des Bleus en Afrique du Sud (photo). Roselyne Bachelot affirme sans ambages que
cette location d’hôtel « ne coûte pas un sou au contribuable ».
Pourtant, la Fédération française de football (FFF) perçoit une subvention annuelle…
L’équipe de France, après avoir perdu contre l’équipe B de Chine lors d’un match amical à La Réunion, est
arrivée en Afrique du Sud pour disputer la Coupe du Monde 2010, en attendant le
Championnat d’Europe 2016, où elle est qualifiée d’office, en tant qu’organisatrice.
La secrétaire d’Etat en
charge des Sports, a déclaré sur Radio J qu’elle avait « appelé les
instances du football à la décence » et précisé que l’Espagne faisait preuve de plus de modestie (lire ici). La ministre de la Santé et des Sports, donc sa supérieure
hiérarchique, lui a répliqué sur RTL qu’il « n’est plus temps
de faire des polémiques ».
Mais Roselyne Bachelot a
ajouté : « la Fédération française de football a fait un choix. C'est
elle qui en est responsable. Ca ne coûte pas un sou au contribuable ».
Vite dit… En 2006, la FFF a perçu 3,1M€ de subventions de l’Etat. Donc du « contribuable ». Rama Yade, parlant de « rigueur » et de décence, visait donc des dépenses pouvant être financées avec de l'argent public, ce que Roselyne Bachelot, volontiers dépensière en matière de grippe A, semble ignorer.
Selon ce comparatif détaillé publié en mars dernier par VoyagerMoinsCher.com, la
France est le pays qui dépense le plus pour son équipe, avec 589€ la nuit.
Viennent ensuite le Japon (395€) et le Cameroun (319€). Tous les autres pays
sont sous la barre des 300€ la nuit, avec l’Allemagne (270€) et l’Italie (253€)
dans les pays qui dépensent beaucoup, l’Algérie (115€) ou la Côte d’Ivoire
(112€) dans les dépenses moyennes et l’Afrique du Sud (99€), le Portugal (90€)
ou le Honduras (74€) plus regardants à la dépense.
D’aucuns diront que le
tarif de 589€ n’est pas le tarif réellement payé par la FFF. Le site de l’hôtel
(rubrique Réservations) indique pour début juillet des disponibilités entre 4600 et
11500 rands par nuit et par personne. Par un simple convertisseur, cela donne en euros 492 à 1231€. On peut raisonnablement penser
que le comparatif de VoyagerMoinsCher.com, donnant la chambre d’un Français à 589€, était le vrai
prix.
La rigueur, on vous
dit !
F. A.
Pour qui a la
flemme de convertir, les tarifs en flamand, en euros(« Eénpersoonskamer » : chambre single). C'est en ce moment l'hiver, la saison la moins chère…
Du 5 au 26 juin se
tient à Paris, chaque samedi (et le vendredi 25 juin), la deuxième édition du
Festival de cinéma des Foyers. Rencontres, projections de films et de
documentaires, suivi de matchs de foot de la Coupe du Monde, et même un film en
avant-première, dont la sortie en France est annoncée pour le 15 septembre. Une soirée et quatre dates à réserver, l’occasion aussi de découvrir des foyers de travailleurs
migrants de la capitale.
Le 1er Festival n’avait duré que
deux jours, les 2 et 3 octobre 2009 (lire ici). Cette deuxième édition, elle, s’étale sur trois « gros »
samedis et un vendredi, et commence (ce samedi 5 juin), par juste une soirée
d’inauguration, dans le 20e arrondissement, au foyer du 64 rue des Amandiers, en guise de clôture de la fête de quartier
Amandiers-Ménilmontant nouvelle formule (programme ici).
La soirée d’inauguration, en présence de
l’association de cinéma de quartier Belleville en vue(s), commencera à 22 heures, après l’apéritif et le dîner pris
au foyer de la rue des Amandiers. En première partie sera projeté Chacun pour
tous, un docu-fiction de 26 minutes du collectif Tribudom et de la coordination des sans-papiers de Paris. Puis, à
22h30, ce sera la projection de Africa Paradis (Sylvestre Amoussou, 2006,
1h26) : une fiction sur l’immigration clandestine « à
l’envers ».
Dans un futur imaginaire, alors que l’Afrique est entrée dans une ère de grande prospérité, l’Europe a sombré dans la misère et le sous-développement. Olivier, uninformaticien sans travail, est prêt à tout pour en trouver. Il vit avec Pauline, une institutrice au chômage. Tous deux décident de quitter la France pour tenter leur chance en Afrique, où ils immigrent clandestinement. A peine arrivés, ils sont arrêtés par la police des frontières et incarcérés dans une résidence de transit, en attendant d’être renvoyés en France. Olivier parvient à s’échapper, mais seul. Commence alors pour lui une vie de clandestin, jusqu’au jour où il récupère les papiers et endosse l’identité d’un blanc tué dans un accident de voiture. De son côté, Pauline accepte un poste de bonne dans une famille bourgeoise africaine…
Le film avait germé des années durant dans l’esprit
du réalisateur, au point qu’il en fit un court métrage, qu’il présenta entre
autres à Carthage (Tunisie), au Fespaco (Burkina Faso), et à Vue d’Afrique
(Canada). Né en 1964 au Bénin, Sylvestre Amoussou s’est installé en France en
1981 et constate que, à chaque élection présidentielle, les étrangers sont les
boucs émissaires des politiques. A sa sortie, en février 2007, Africa Paradis
n’avait été projeté que dans une salle (lire ici).
Après la soirée d’inauguration à Ménilmontant, ce
sera le tour des après-midi complètes, des trois autres samedis de juin et du
dernier vendredi du mois. Le 12 juin au foyer Saint-Jacques (61, boulevard
Saint-Jacques, 14e arrondissement, M° Saint-Jacques), le 19 juin au foyer
Lorraine (19, rue de Lorraine, 19e arrondissement, M° Laumière), le 25 juin au foyer Fort-de-Vaux (14, boulevard Fort-de-Vaux, 17e, M° Porte de Clichy) et le
26, toujours dans le 17e, au foyer Saint-Just (13/15, rue Saint-Just, M° Porte de Clichy).
La journée du 12 juin s’achèvera par la projection en
avant-première de Black Diamond, de Patricia Lamche (2009, 1h41), dont la
sortie en salles est annoncée pour septembre 2010. Ce documentaire replace la
traite négrière dans un contexte économique, et tisse la toile d'un réseau
anarchique et international de spéculation et de trafic de jeunes garçons,
agissant sous l'égide du culte de football mondialisé. Par le biais de
l’araignée Ananse (figure du folklore ghanéen) il mène des taudis d'Accra et
d'Abidjan aux rutilants temples du sport financés par les pétrodollars.
Auparavant, il y aura eu à 14h30 la projection de Noir coton, puis à 16h un goûter avec L’Enfant et le caïman ainsi que le match de la Coupe du Monde de football
opposant l’Argentine au Nigeria. Pour 18h, on annonce La Tumultueuse Vie d'un déflaté, de Camille Plagnet (2009, 1h00), puis un concert
de Lionel Patrix, puis encore le documentaire de Annie Janicot Ces Maliens de l’extérieur, avec un débat sur le co-développement.
Le samedi 19 juin sera placé sous le signe du
cinquantenaire de l’indépendance « Indépendances : 50 ans déjà…
encore ? », avec ce documentaire sur Valdiodio N'Diaye, la projection de Afrique 50, de René Vautier (juste après le goûter), Le prix de l’or (suivi d’un débat avec Survie), un concert, le match
Cameroun-Danemark, et La Vie est belle.
Pour lire ou imprimer le programme complet jusqu’au
26 juin (12 pages), cliquer ici.
Ce sondage réalisé les 19
et 20 mai pour DomPlus et l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis), à l’occasion des Rencontres du social qui se tiennent aujourd’hui à Paris, montre que 63% des personnes interrogées
jugent négativement l'action de Nicolas Sarkozy depuis 2007 en matière de
politique sociale, contre 34% positivement. Dans le détail, 29% des Français la
jugent «très négative» et 34% «assez négative», tandis
que 3% la trouvent «très positive» et 31% «assez
positive» (3% ne se prononcent pas).
Plus des trois quarts des
personnes interrogées (76%) jugent négativement l'action du président Sarkozy
en matière de pouvoir d’achat, contre 18% qui la considèrent «plutôt
positive». La lutte contre la pauvreté et la lutte contre le chômage
recueillent respectivement 69 et 68% d’opinions négatives pour 26 et 27%
d’opinions positives. L’incitation à travailler plus est bien vue
par seulement 36% des personnes interrogées (60% la jugent négativement), et le
dialogue entre partonat et syndicat recueille 57% d’opinions négatives et 30%
d’opinions positives.
L’efficacité du service minimum
dans les transports en cas de grève n’est jugée positive que dans 40% de
l’opinion, négative dans 48% (12% ne se prononcent pas). Quant à l’aide aux
personnes âgées dépendantes (des promesses avaient été lancées durant la
campagne, visant le «cinquième risque»), l’action présidentielle
est mitigée : négative (45%), positive (40%), ne se prononcent pas (15%).
Sur la réforme des retraites,
les Français font davantage confiance aux syndicats (54%) qu’au président de la
République (32%), au patronat (26%) ou à l’opposition de gauche (38%).
Seul point pas négatif pour
Nicolas Sarkozy : les décisions qu’il a prises pour faire face à la crise
sont jugées mauvaises par 49% des Français et bonnes par
47%.Mais, avec cette crise, un
Français sur deux (49%) pense que la société est moins solidaire qu’il y a
trois ans, 11% estiment qu’elle est plus solidaire, et 37% disent «ni
plus ni moins»…
Le sondage détaillé en 35 pages
est à retrouver ici ou là. Il a été réalisé par téléphone les 19 et 20 mai auprès d'un échantillon
national représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué
d'après la méthode des quotas.
Un policier a utilisé son
arme de service ce jeudi en début d’après-midi à hauteur du carrefour de la rue
de Belleville et de la rue des Pyrénées, sur les hauteurs de Belleville, indique le site du Parisien.
Il réagissait après qu’un automobiliste
ait pris la fuite, se soustrayant à un contrôle, et renversant un autre
policier à vélo. Aucun blessé n’est à déplorer et une personne est entendue au commissariat
du 19e arrondissement.
Le Musée d’art moderne de
la Ville de Paris (MAM) « fermé depuis le vol de cinq toiles de maîtres le
20 mai dernier, rouvrira ses portes le 11 juin à 10 h pour l'ouverture de
l'exposition Dynasty », indique la Ville sur son site Internet.
La semaine dernière,
Bertrand Delanoë indiquait que, depuis un audit de 2007, une enveloppe de 10M€ avait été engagée pour la remise
à niveau des musées. Sur les 185 recommandations formulées par le rapport, jusqu'alors resté confidentiel, 120
auraient été mises en œuvre et 35 seraient en cours d'application, tandis que
30 resteraient non appliquées à ce jour.
L’exposition Dynasty,
présentant la jeune création française, se tiendra dans une partie du bâtiment
réservée aux expositions temporaires entièrement sécurisée, sur 5000 m2,
précise la Ville. Elle est coorganisée par le Palais de Tokyo et le Musée d'Art
moderne. Pour en savoir plus (durée, organisation, tarifs, …), cliquer ici.
La veille de l’ouverture,
le 10 juin au soir, aura lieu le vernissage. Le Palais de Tokyo dépend de
l’Etat, le MAM de la municipalité. Les deux établissements culturels sont
abrités chacun dans une aile du même bâtiment construit en 1937 dans un style
Art Déco.
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