Henri Cuq, député (UMP) des Yvelines, ancien ministre délégué aux relations avec le Parlement, est décédé à l’âge de 68 ans des suites d’une « longue maladie ». Il avait travaillé près de dix ans à la Ville de Paris auprès de Jacques Chirac.
Henri Cuq avait commencé
sa carrière en 1969 comme commissaire de police. C’est en Corrèze, où il
dirigea les Renseignements généraux de 1972 à 1977, qu’il fit la connaissance
de Jacques Chirac. Une fois ce dernier élu maire de Paris, Henri Cuq le suivit
comme chargé de mission, puis comme chef de cabinet (1979-1984). En 1984, il
fut nommé directeur de la commune de Paris et chargé de la délégation
générale à l’amélioration de la protection des Parisiens.
Les élections législatives
de 1986 le feront député RPR de l’Ariège, celles de 1988 député des Yvelines
(9e circonscription), où il sera sans cesse réélu. Conseiller municipal d'Aubergenville de 1989 à 1995, il a
aussi été conseiller général des Yvelines de 1991 à 2004, et vice-président du
conseil général de 1994 à 2004.
Par deux fois, Henri Cuq a
été ministre délégué aux relations avec le Parlement, auprès du Premier
ministre, de mars 2004 à mai 2005 (Gouvernement Raffarin III) et de juin 2005 à mai 2007 (Gouvernement Villepin).
Resté proche de Jacques
Chirac et Dominique de Villepin, Henri Cuq était l’un des sept parlementaires
de l’UMP qui avaient voté contre la réforme constitutionnelle lors de la
réunion du Congrès, à Versailles. Les parlementaires UMP qui avaient
officiellement manifesté leur opposition à cette réforme étaient Henri Cuq, Guy
Geoffroy, François Goulard, Jean-Pierre Grand, Jacques Le Guen et Jacques Myard
(députés) et André Lardeux (sénateur). La majorité requise n’avait ainsi été obtenue que d’une voix.
François Baroin, ministre
du Budget, a rendu hommage à un « homme d’honneur et d’engagement qui resta toute sa vie fidèle à ses
valeurs ».
Fondateur voici deux ans
de l’association Avec le président Chirac, il en était le président (voir le bureau et nos engagements). « Avec Henri Cuq disparaît un ami intime, un soutien
indéfectible de près de 40 ans », a déclaré Jacques Chirac.
F. A., photo Assemblée nationale
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