Après les « vieux beaux », voici l’escroquerie aux faux baux. Un homme de trente-neuf ans suspecté d’avoir loué quatre-vingt-dix fois le même appartement près de la Bastille vient d’être à son tour « embastillé », après avoir été mis en examen pour « escroquerie », indique cette dépêche de l’Associated Press (AP) citant une source policière.
Les chèques de caution avaient rapporté à cet homme quelque cent mille euros, selon la police. Une somme qu’il aurait « justifiée » au cours de sa garde à vue par un besoin d’effectuer d’importantes dépenses.
A partir du week-end pascal, la police du 4e arrondissement avait commencé à enregistré des plaintes, relatives à une location d’un même appartement, rue de l’Arsenal (4e arrondissement), et à des encaissements de chèques de caution. Sur photo (l’homme étant déjà connu des « services »), ils avaient désigné la même personne, selon la police. Logé dans un premier temps à Grasse (Alpes-Maritimes), où il faisait l’objet d’une mesure de semi-liberté, l’homme avait pris la fuite vers l’Espagne, puis a été retrouvé par les communications passées depuis son portable… dans l’appartement parisien d’un ami, avenue Mozart, dans le 16e arrondissement.
De l'avenue Mozart, après sa garde à vue, il s’est de nouveau retrouvé au violon à Grasse, pour purger le reste de sa peine, avec en sus la mise en examen pour « escroquerie » pour l’appartement de l’Arsenal.
La dépêche de l’AP signale que le travail a été fait en lien avec le groupe d’intervention régional (GIR). Le GIR de Paris, voici deux mois, avait aidé la police du 20e arrondissement à boucler cette amusante affaire de stupéfiants où les clients se faisaient livrer à domicile et où, entre autres, 150 000 € en petites coupures avaient été saisis.
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