La Poste a confirmé mardi après-midi la nomination de Bernard Delpit, conseiller économique du président de la République, comme directeur financier.
Inspecteur des finances, né en 1964 à Neuilly-sur-Seine et père de quatre
enfants, Bernard Delpit est un ancien élève de l’ENA (1990, promotion Jean-Monnet) et diplômé de l’IEP de
Paris. M. Delpit, qui a passé les dix premières années de sa carrières à Bercy,
est qualifié d’«énorme travailleur» ; il était arrivé à l’Elysée en mai
2007, avec le président Sarkozy.
Il
avait saisi la Commission de déontologie de la fonction publique le 25 mai, avait-il indiqué
après que cette information ait filtré sur un blogue du Nouvel obs. La décision aurait
été rendue le 10 juin.
Le 4
juin, il avait affirmé ne s’être jamais occupé de La Poste le temps où il était resté à
l’Elysée.
Le
conseil des minitres doit examiner, a priori le 27 juillet, un projet de loi sur le changement de statut de La Poste. Les syndicats Force-Ouvrière et Sud
voient des failles dans ce projet, allant jusqu’à parler de mystification, indiquant que cette annonce « ne reprend en rien les
prétendues garanties avancées par le Président de la République en décembre
dernier ». Pour le NPA, le facteur Besancenot dénonce une « privatisation en recommandé ».
Le
mois dernier, France Télécom recrutait un proche de Niclas Sarkozy, en poste au cabinet de
Christine Lagarde, et déjà membre, entre autres, du conseil d’admnistration de
la société, Stéphane Richard.
Bernard
Delpit est un camarade de promotion de François Pérol à l’ENA. Pour mieux connaître la promotion Jean Monnet, qui a formé aussi Martin
Hirsch, cliquer ici.
F. A., photo UMP
il est grand temps que ça pète...
pour calmer le jeu, ce serait pas les copains de celui-ci qui ont lancé un petit contrôle fiscal et un redressement à Stephane Richard que de 660 000 euros, le 15 mai juste avant...histoire de faire propre ?
le plus machiavelique c'est que la ministre es finances qui après la commission de déontologie, annonce sur canal+ (evidement l'info gratuite pour tous à toute heure) que le soir même la commission avait donné son accord, mais que Stephane Rcihard "ne devait plus avoir de relation avec ses collègues du Ministère". Quand on sait que tour à tour les ministres des "pepètes" passent chez france telecom dont l'état ne détient que 26.7% du capital social, + la poste on en revient au 22 à Asnières de Fernand Raynaud, sauf qu'aujourd'hui le pistage est tellement conséquent que, à moins de couper les satellites ou installer ceux de la résistance, de type " les citoyens parlent aux citoyens", ya plus grand chose à faire sauf à mettre tout ça à plat, et partir pour la Lune.
Rédigé par : emy | 03/07/2009 à 00h56