Stéphane Richard (petit portrait à lire ici), présentement directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, a confirmé mercredi à Reuters préparer son arrivée au sein de l'équipe dirigeante France Télécom, qui pourrait l'amener à succéder au P-Dg Didier Lombard en 2011, comme l’avait indiqué Le Figaro cotations.
Inspecteur des finances, Stéphane Richard, bientôt 48 ans, considéré comme un proche de Nicolas Sarkozy, visait l’an dernier la présidence d’EDF. Il a occupé des postes de direction chez Veolia Environnement et Nexity. Il avait fait l’objet d’un redressement fiscal pour sa période passée chez Nexity,
redressement comportant une pénalité au titre de la « mauvaise foi ».
M. Richard a déclaré à Reuters avoir saisi la commission de déontologie de la
fonction publique. « Il est évident que mon arrivée n'est pas sans rapport
avec la succession de Didier Lombard mais ce n'est pas un sujet à l'ordre du
jour », a-t-il dit lors d'un entretien téléphonique.
« Je vais entrer chez
France Télécom sur la proposition du président de l'entreprise. (...). Je
souhaite intégrer l'entreprise pour la connaître en profondeur », a ajouté
Stéphane Richard, qui a déjà été administrateur de France Télécom. France Télécom est détenue à 26,7 % par l'Etat, en comptant les parts de l'entreprise de recherche et d'activités pétrolières (Erap)*, établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). Selon Les
Echos, la commission de déontologie devrait l'auditionner mercredi prochain 13 mai.
En saisissant la
commission de déontologie en préalable à sa nomination, Stéphane Richard espère
éviter la polémique qui avait entouré l'annonce de la nomination de François
Pérol, autre proche du président de la République, comme le rappelle la dépêche de l’agence Reuters.
F. A.
* Sur le rôle de l'Erap comme “bras armé de l'Etat” dans la recapitalisation de France Télécom, lire ici (Sénat, 2002). Comme l'indique son bilan 2008, cette société, toujours déficitaire d'une douzaine de millions d'euros et garantie à hauteur de dix millions par la loi, ne comptait plus que 6,7 salariés (dont deux employés) au 31 décembre, et les revenus des cadres n'étaient pas rendus publics.
il ne restera plus qu'à saisir alors, la commission des hontes au logis. ouah ouah, beuark
Rédigé par : medor | 07/05/2009 à 10h01
J'aime bien l'information claire qui éclaire ma lanterne
Ici, pas de doute, après lecture, j'y vois bien mieux.
On ne prête qu'aux ... Richard
Rédigé par : le bateleur | 05/10/2009 à 14h47