Les salariés de Libération ont voté jeudi en assemblée générale un débrayage pour ce lundi, de 14 à 17 heures, afin de demander l'arrêt immédiat de tout « départ contraint » du journal après la réception par une secrétaire de rédaction d’une lettre de licenciement, une semaine plus tôt.
L'assemblée générale (une centaine de personnes) était réunie à l'appel de l'intersyndicale CGT-SNJ-Sud et « a voté à l'unanimité, moins une voix contre et deux abstentions, une motion exigeant l'arrêt immédiat de tout licenciement contraint », indique le texte, qui précise que le débrayage aura lieu « au cas où son appel ne serait pas pris en compte ».
Huit ou neuf suppressions de postes en 2009 seraient prévues par le biais de départs négociés, selon François Wenz-Dumas, du SNJ.
Cet après-midi, un conseil de surveillance doit avoir lieu au sein de l’entreprise, fragilisée par le décès du deuxième actionnaire, l’italien Carlo Caracciolo. Selon le site Internet de Challenges, la présidente du conseil, Agnès Touraine, devrait annoncer sa volonté de quitter ses fonctions.
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