Un violeur présumé libéré par erreur le 23 octobre dernier puis renvoyé en détention une semaine plus tard a été relaxé mardi à Paris dans une première affaire concernant une supposée agression.
Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui avait demandé un an de prison ferme pour Jorge Montes, qui reste en détention dans l'affaire principale de viol pour laquelle il sera jugé aux assises à Créteil (Val-de-Marne) dans les prochains mois.
Le dossier concernant la relaxe venait d'une plainte déposée le 2 juin 2008 par un homme qui désignait Jorge Montes comme l'auteur d'une violation de domicile et d'une tentative d'agression au couteau.
Il est apparu à l'audience que le plaignant avait été relancé par la police après la sortie de prison de Montes le 23 octobre, afin de pouvoir remettre l'homme en garde à vue six jours plus tard.
A l'issue de l'imbroglio, qui a provoqué une polémique politique et une intervention du président Nicolas Sarkozy, la chambre de l'instruction a corrigé son erreur et renvoyé Jorge Montes en détention le 31 octobre.
La libération malencontreuse résultait d'une erreur informatique, le greffier ayant appelé par erreur sur son ordinateur la mention pré-rédigée « infirme l'ordonnance entreprise », au lieu de « confirme ».
Thierry Lévêque, pour Reuters
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