Des milliers de personnes sont attendues cet après-midi, à partir de 13h, place d’Italie (13e arrondissement) en direction de la place de la République (côté 11e), pour la défense du service public de l’éducation et contre les suppressions de postes. Selon ce communiqué du SNUipp (FSU) daté d’hier, près de 30 000 personnes auraient signé cette pétition.
Selon ce sondage IFOP Ouest-France, plus de deux personnes interrogées sur trois sont « derrière les enseignants ». Aujourd’hui, entre les enseignants, les lycéens, les étudiants, les parents d’élèves et les syndicalistes, ce sont 45 à 50 organisations qui espèrent se faire entendre dans les rues parisiennes, craignant que l’Education nationale ne soit plus… une priorité nationale.
A partir du 4 novembre, l’Assemblée nationale doit examiner le budget de l’éducation, qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009 (après 11 200 en 2008, et 8 500 en 2007).
Certains enseignants craignent que cette politique, en sus des réformes entamées (réforme du lycée, suppressions de maîtres spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire, gestion des remplacements, etc.) ne mène à une fragilisation du service public.
Et hop ! Là-dessus s’ajoute la fameuse crise financière et ses effets collatéraux : les promesses présidentielles d’injection possible d’argent, lui qui avait dit le 8 janvier que les caisses étaient vides. « Ce qui remonte des réunions avec nos collègues, c’est déjà l’indignation de voir tous ces milliards injectés dans les banques alors qu’on refuse les moyens à l’éducation », souligne Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU.
A cette manifestation unitaire intersyndicale (lire le communiqué ici) se joignent la FCPE, l’UNL, l’Unef, la CGT et la Ligue des droits de l’homme, entre autres.
F. A.
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