Le pouvoir d’achat, une priorité… du gouvernement ?
La fédération de Paris du PCF et le syndicat paysan MODEF organisent ce jeudi matin, avec des producteurs du Sud-Ouest, la vente de 17 tonnes de fruits et légumes à « prix coûtant » sur la place de la Bastille, a annoncé la fédération du PCF lundi dans un communiqué. Le pouvoir d'achat, préoccupation du gouvernement, des producteurs ou des consommateurs ?
Depuis 8h00, salades, pommes de terre, tomates, melons, pommes, poires, brugnons, ou autres prunes sont proposés à prix coûtant pour « protester contre les prix pratiqués dans la grande distribution et faire acte de solidarité entre producteurs et consommateurs », précise le communiqué. Selon deux sources dignes de foi, les consommateurs commençaient à patienter, ce matin, dès 7h00 pour cette opération qui, l’an passé, s’est terminée en 2h30 de temps.
Cette nuit, entre des images de détresse des familles endeuillées par le drame afghan (les rapatriements se terminaient dans la soirée) et l’accident d’avion dont ont été victimes 153 personnes à Madrid (dont, semble-il, une franco-espagnole), on pouvait voir sur les chaînes d’information en continu les agriculteurs du Sud-Ouest expliquer leurs revendications et se préparer à « monter » à la capitale, afin que les Parisiens puissent, comme le souhaite le gouvernement, « manger cinq fruits et légumes par jour », et qu’ils aient, eux, un « revenu décent ».
Mais les 17 tonnes arrivées cette nuit directement du producteur au consommateur, de meilleure qualité et à moindre coût, qui seront aussi l’occasion de discuter avec les producteurs, laisseront - provisoirement - le consommateur parisien loin de ces soucis, et de ce qui devait faire partie des priorités du gouvernement et du président Sarkozy, en ce jour de Conseil des ministres… dont l’ordre du jour est ici (on devrait surtout en retenir le plan sur l’adoption, servant à accélérer les procédures et à éviter des dérives comme celles de L’Arche de Zoé et le rapprochement police-gendarmerie).
F. A.
⇒ La grande distribution bluffe sur les prix
⇒ Une brève sur le blogue Paris côté jardin, tenu par Alain Delavie, rédacteur en chef adjoint de Rustica.fr
⇒ Des fruits et légumes toujours plus chers (L’Humanité du 19 août)
OUI MAIS !
Que sont-elles devenues ?
Oui ! Ces "Marchandes des quatres saisons" !
Qui à " Trois heures du matin ", allaient aux Halles, pour Choisir, "le meilleur cageot", pour offrir, et, certes vendre :
Les MEILEURS : Fruits, Légumes, Fleurs, Champignons… ETC
Oui ! Un petit article, à celles qui ont fait les joies de ma jeunesse, et de mon : "Palais gustatif", serait loin de me déplaire, du Haut de mes 58 ans !
Si possible, et avec souvenirs, respects, amitiés. Les plus profonds.
Rédigé par : gall | 21/08/2008 à 11h55
salut.
ça fait un bail sans commentaire de ta part !
ne me dis pas qu'en Polynésie les fruits et légumes te manquent… que ce ne soient pas les mêmes, j'agrée (sauf à les prendre par avion et hors de prix), mais je pense que tu as tout ce qu'il faut, mieux que moi en ville, où le poisson est souvent carré avec des yeux dans les coins (sinon, il est devenu hors de prix) et les fruits et légumes sont généralement achetés en fin de marché, à moitié prix. comme dans le film de propagande tourné par chez moi et diffusé en Chine (dans toutes les provinces) pour dissuader les habitants de fuir le pays, croyant que Paris est l'Eldorado.
@ bientôt.
Rédigé par : Fabien | 21/08/2008 à 12h29
Hé ! Ho !
T'es un très bon journaliste. Alors !
Renseigne-toi, en ton quartier sur ces… « Marchandes de "4" saisons ».
Et à ce que, à « mon jeune âge », on y trouvait, et dégustait !
"Litée", en leur charettes en bois.
Existent-elles encore ?
Au boulot !
Sort Nous, un truc sympath ! Please… Heu ! STP.
Rédigé par : gall | 21/08/2008 à 14h42
Tu es bien gentil et loin à la fois de Paris et des réalités.
Les « marchandes des quatre saisons » ont pour la plupart disparu. Il y a bien quelques commerces de fruits et légumes, mais qui ne savent pas tous ce qu'ils vendent (et vendent à toute saison). Je ne connais plus qu'un marchand de tubercules qui sait ce qu'il vend et en saison, mais il n'a pas pignon sur rue : il fait les marchés.
De même que je n'ai pas vu un rémouleur (de couteaux, pas de céleris) depuis quatre ou cinq ans ou un vitrier depuis six ou sept ans passer dans ma rue.
Le dernier train qui est passé dans Paris pour se faire réparer sans que ce ne soit un convoi exceptionnel et sans escorte (et à vitesse normale) remonte à 1994 ou 1995 ; j'habitais à l'époque à l'autre bout du 20e. Et je pourrais t'en citer d'autres sur un Paris que tu as perdu de vue depuis trop longtemps.
A côté de cela, le tout à l'égoût n'est pas installé partout, alors qu'il est obligatoire en France… Il y a une rue à 200 m de chez moi qui ne l'aura pas de si tôt.
Ce que tu demandes-là n'est pas un travail de journaliste, mais d'historien ou de groupe de travail !
Rédigé par : Fabien | 21/08/2008 à 20h49
Merci d'avoir écrit ces quelques lignes,
Qui je l'espère, auront fait "rêver" quelques anciens !
Comme moi !
Rédigé par : gall | 21/08/2008 à 23h14
me voilà contente. Tu as toujours autant de pertinence que d'impertinence, objectif pour les infos, subversif par ton ressenti.
Avec toi pas de risque d'ennui, mais aujourd'hui tu ne saurais enlever la pluie.
grosses bises. Elisa.
Rédigé par : elisabetha | 22/08/2008 à 10h03
Si tu veux que je t'expédie en Polynésie quelques liens pour te replonger dans ta jeunesse… tu connais mon adresse !
Je ne me suis installé à Paris Est qu'en 1990, mais ai régulièrement fréquenté (courts ou moyens séjours) depuis 1967 et ai -il me semble- environ 13 ans de moins que toi.
Rédigé par : Fabien | 22/08/2008 à 12h46
Je te remercie mais en effet, pour le climat, je n'y peux rien !
Je ne te savais pas sur Paris, n'ayant pas reçu mon petit mot du vendredi soir… auquel j'ai commencé, finalement, à m'habituer, même s'il m'arrive de ne le lire que le samedi.
Rédigé par : Fabien | 22/08/2008 à 12h49