Le premier attentat mortel à Jérusalem depuis mars…
Mercredi, alors que l’essentiel de la presse française n’avait d’yeux que pour Ingrid Betancourt, La Paix Maintenant (LPM) a fait une synthèse de deux journaux israéliens d’opinions différentes pour relater, sous le titre « Attentat terroriste à Jérusalem » un attentat mortel. Un de plus, serait-on tenté de dire, sauf qu’il n’y en avait pas eu depuis mars, et que, bien que la synthèse de presse de LPM (un journal classé à droite, l'autre à gauche) soit tombée vers 19h30, la 1e dépêche sérieuse de Reuters (corroborant celle de l’AFP) sur cette histoire qui a détourné l‘attention des médias français est tombée vers 20h30 (et non 21h15 comme fréquemment colporté) et que votre ouaibemaître n’est rentré chez lui que peu avant 20h… et vous prie de l’excuser de ce retard.
Mercredi, dans la rue de Jaffa de Jérusalem Ouest (rue généralement très encombrée, et plus particulièrement en ce moment, conpte tenu des travaux en cours pour une ligne de train en construction) peu après midi, un Palestinien de Jérusalem Est a lancé délibérément le bulldozer qu'il conduisait sur un bus de passagers. Le bulldozer a retourné le bus, ainsi qu'au moins trois autres véhicules, « comme des jouets » (Ha'aretz). L'attentat a fait quatre morts (dont l'un vient de succomber à ses blessures à l'hôpital) et plusieurs dizaines de blessés.
L'homme, Hosam Dwayya, 31 ans, a fini par être tué par une policière. Il avait une carte d'identité israélienne et n'avait pas de casier judiciaire.
Selon certains témoins, il aurait crié « Allah Akbar » en lançant son bulldozer.
L'attentat a semé la panique à Jérusalem où l'état d'urgence a été déclaré.
Cet attentat est le premier à Jérusalem depuis celui perpétré contre une yeshiva, en mars dernier.
Pour le moment, la police estime que le terroriste n'avait rien planifié. « Il semble qu'il s'agisse d'un attentat spontané », a déclaré le commissaire de police Dudi Cohen aux journalistes présents sur les lieux, très proches d'un studio de télévision où travaillent de nombreux journalistes, dont certains ont pu filmer les événements.
Sources : Ha'aretz et Yediot Aharonot
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