L'un d'eux est décédé (version mise à jour)
L'hôpital Saint-Antoine, du groupement hospitalier Paris-Est, a été victime d'une panne d'électricité prolongée cette nuit, entraînant l'évacuation de cinq malades en réanimation vers d’autres hôpitaux. L'un d'eux, « dans un état grave avant » les deux pannes qui ont entraîné son transfert, est décédé à Necker, indique 20 Minutes.fr.
Considérant ce fait comme un « cas d’école », l’urgentiste Patrick Pelloux a déclaré à l’AFP : « C'est un incident rarissime. Il n'y a eu aucune aggravation de patient, nous avons travaillé en collaboration étroite avec le Samu de Paris pour évacuer les cinq malades graves qui étaient en réanimation ». L’hôpital Saint-Antoine compte environ 800 lits et 3 700 employés.
Le syndicaliste urgentiste a souligné le travail des pompiers de Paris « venus en force pour nous aider à transporter et sécuriser l'ensemble des malades des urgences et d'autres services sensibles comme la maternité et la néonatalité ». La situation est revenue à la normale entre 3h et 3h30, selon les sources.
La coupure de courant (générée par l’EDF) avait commencé vers 1h15 du matin, mais tous les groupes électrogènes ne s’étaient pas mis immédiatement en branle : seuls deux sur trois avaient fonctionné, pour des raisons pour lors inexpliquées, un test ayant lieu chaque mois, selon la direction.
Ce n’est que plus d’une d’une heure après le début de l’incident que l’EDF et les agents de l’hôpital ont pensé avoir identifié la panne, qui « pourrait provenir d'un chantier à proximité de l'hôpital qui aurait sectionné un câble d'alimentation », a rapporté le Dr Pelloux.
L’hôpital Saint-Antoine, né de la Révolution française, jouit d’une renommée internationale et abrite trois unités de l’INSERM, dont celle de réthinopathies pigmentaires (laboratoire U592), dont la fondation surnommée « Voir et entendre » est dirigée par le professeur Sahel.
⇒ La dépêche AFP relatant les faits
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Mise à jour de 20 heures 30 :
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⇒ Une naissance par césarienne dans le noir
cette panne rarissime survient dans l'hôpital où travaille le syndicaliste qui n'a de cesse de dénoncer le manque de moyens de l'hôpital, précisément une nuit où celui-ci est de garde. Et on dira que ce n'est pas un signe destiné à faire entendre raison à ceux qui veulent rogner le budget de la santé, et bien pour moi si, c'est un signe, ne reste plus qu'a savoir l'utiliser.
Rédigé par : André974 | 26/06/2008 à 12h55
Je te comprends fort bien André, et si j'ai souligné en sus la présence au sein de Saint-Antoine de l'Institut de la vision (dont le patron est l'un des invités dimanche prochain de l'émission de Drucker, enregistrée ce mercredi), et qui fonctionne sur un partenariat public-privé, ce n'est pas pour rien : elle est unique en Europe…
Mais que veux-tu ? Npn seulement, comme je le souligne de temps à autres, notre système de santé part à vau l'eau, mais notre président a d'autres chats à fouetter, comme ceci par exemple :
http://www.challenges.fr/actualites/medias/20080623.CHA3238/audiovisuel_public__sarkozy_va_plus_loin_que_cope.html
qui a permis hier à l'action Bouygues de gagner 5,8 % en bourse…
Rédigé par : Fabien | 26/06/2008 à 14h50
Début d'incendie au ministère de la Santé
Quinze cents personnes ont été évacuées mardi peu après 17h00 du ministère de la Santé, avenue Duquesne à Paris (7e), à la suite d'un début d'incendie dans un local d'archives au sous-sol du bâtiment (BSPP).
50 sapeurs-pompiers, selon la BSPP, ont été dépêchés sur les lieux. Après avoir déterminé le lieu de départ du feu, les sapeurs-pompiers ont pu éteindre l'incendie à l'aide d'une petite lance.
Le sinistre a affecté quelque 50 m2 de bureaux, selon les pompiers.
mardi 24 juin 2008, 19h51 | AFP
Rédigé par : Chris | 26/06/2008 à 22h23
Décidément, notre santé fout le camp… merci. Mais une petite lance pour Mme Bachelot, c'est peu, tout de même.
Rédigé par : Fabien | 26/06/2008 à 22h26