Il n’a échappé à personne, fumeur, non-fumeur, antifumeur, buraliste ou tenancier de bar à chicha (dont un du 11e arrondissement s’est mis en grève de la faim en février et un du 20e a fermé en mai pour devenir… un fleuriste), qu’il est interdit de fumer dans les lieux dits « de convivialité » depuis le 1er janvier dernier. Un laboratoire pharmaceutique avait même, fin décembre, organisé des rencontres à Paris sur ce thème, non sans quelque arrière-pensée…
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Trente mille cendriers de poche vont être distribués par la Ville de Paris, afin d'éviter de jeter les mégots à terre…
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La Ville de Paris estime avoir été « dès l’application du décret » auprès des « bistrots, restaurants, clubs, boîtes et autres lieux de convivialité » avec brio. Ces derniers temps, on a pu voir, sur certaines poubelles de la Ville, une grille métallique faisant office de cendrier.
Mais ce n’est pas tout. Parce que le mégot est avant tout un déchet (dont la durée de vie est estimée à trente ans), des cendriers de poche, au nombre de 30 000, vont être distribués. 340 000 cartes postales seront mises à disposition des clients de plus de 700 lieux de sortie à Paris pour les sensibiliser au bruit et à la propreté devant les bars (on pouvait s’y attendre, puisqu'on ne peut pas fumer dedans…), et des soirées sont prévues dans le Marais, le 11e et le 18e arrondissements.
Bonne nouvelle pour les « bistrotiers » : ils pourront désormais installer un cendrier mobile devant leur exploitation sans payer de droit d’exploitation pour l’occupation du trottoir…
Pour accéder au dossier « Cigarette : limitons les nuisances ! » et voir les différents outils proposés par la Ville de Paris, CLIQUER ICI.
Moi par exemple, j'ai arrêté de fumer en rentrant de mes vacances de Noël quand j'ai commencé à devoir faire le pied de grue devant les portes des restos et des bars. Quatre mois et demi déjà, ah là là…
Rédigé par : Ludivine van de Spock | 13/06/2008 à 08h53
L'autre façon de faire, Ludi, mais c'est selon, c'est de ne pas fréquenter les bars et les restaurants en hiver et, avec ces économies, se payer des terrasses en été. Mais que voulez-vous ma p'tite dame : y'a plus de saison !
Rédigé par : Fabien | 13/06/2008 à 12h01