Comme déjà annoncé ici le 3 avril, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie affirme, dans un entretien à paraître demain dans « Le Parisien » et « Aujourd'hui-en-France », que son objectif est de faire passer le nombre de taxis à Paris de 15 000 à 20 000 dans trois ans « avec 1 200 nouveaux dés la fin de cette année ».
A Paris, la circulation et le stationnement sont un pouvoir de police et le maire n’a pas de droit de regard direct dessus.
« Il faut rendre les taxis existants plus disponibles pour les clients, en proposant des aménagements concrets : la création d'une voie dédiée aux taxis et transports en commun entre l'aéroport de Roissy et Paris devrait fluidifier le trafic », annonce la ministre. Selon elle,une demi-heure de gagnée sur un trajet comme cela équivaut à 600 taxis disponibles en plus par jour.
Michèle Alliot-Marie veut aussi rendre les taxis plus visibles, avec augmentation du volume du luminaire sur le toit et simplification afin que les usagers puissent facilement comprendre si le taxi est libre ou non.
Entre cette réaffirmation (d’une annonce faite en plein Grenelle de l’environnement), et la parution le même jour dans Les Echos d’un entretien avec Xavier Bertrand, affinant lui aussi des annonces discrètement déjà effectuées début avril, on peut se demander ce que concocte le gouvernement, avec la virée matinale du couple présidentiel à Rungis, avant que le président, seul, ne se rende dans les studios de RTL.
Comme le faisait remarquer le maire de Paris, invité ce soir du Grand journal de Canal +, il n’y a pas de caméras lorsque lui se rend à Rungis, et ce plus fréquemment que le président ou l’ancien candidat de l’UMP à la présidence…
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