Lors de « J’ai une question à vous poser », sur TF1, le 5 février 2007, Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de la République, ministre de l’Intérieur, eut cet échange avec une retraitée, dont on peut retrouver la transcription totale sur le site de l’UMP.
• Nicole Gouix, 65 ans, agricultrice à la retraite
Monsieur le Ministre bonsoir. Voici ma question. Je voudrais savoir, nous avions des acquis à la Sécurité sociale et de plus en plus les remboursements sont moindres. Je pense surtout aux lunettes qui sont indispensables à la vue, nous les mettons par besoin et non par coquetterie. Je pense aux prothèses dentaires, aux soins dentaires également, et ce sont des remboursements vraiment très médiocres. Alors voilà ma question, je voudrais une réponse, je vous en remercie.
• Nicolas Sarkozy
Les remboursements pour les lunettes et les prothèses, les Français ont un remboursement qui ne doit pas être supérieur à 30 %, alors que le problème d’hygiène dentaire, c’est un problème de santé publique, on ne peut pas dire que c’est du confort, on ne peut pas se trimballer avec une dent qui manque, et pareil pour les lunettes, ce n’est pas une question de mode, c’est une question de nécessité. J’ai proposé qu’on porte les remboursements jusqu’à 50 %, mais je veux qu’à l’inverse, on pose le problème des fraudes, des médicaments de confort et des excès en tout genre. De ce point de vue d’ailleurs ce qui a été fait sur les génériques est excellent. Et puis je veux même si ce n’est pas populaire, poser la question de la responsabilisation des patients, c'est-à-dire de chacun d’entre nous.
Maintenant, Mme Bachelot-Narquin, sa ministre de la Santé, va à l’encontre des engagements de celui qui est devenu président en n’excluant pas un désengagement de la Caisse primaire. Pour, par la suite, dénoncer « une polémique ridicule ».
Elle a précisé que ces idées étaient « en réflexion » et « aboutiront au moment de la loi de financement de la Sécurité sociale et à travers la loi ”santé patients et territoire” » défendue « à l'automne » et dont… le président de la République a fait une esquisse aujourd’hui depuis les Vosges, où il a, entre autres, proposé la mise en place d’un « numéro d’appel unique pour les urgences et les médecins de garde ». Le 15 n’existe-t-il pas déjà ?
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