Les listes dissidentes de l'UMP essaiment à Paris
La tête de liste UMP à Paris, Françoise de Panafieu, a rappelé hier que « chaque voix compterait » lors des municipales des 9 et 16 mars, et a appelé à une mobilisation dès le premier tour. Une façon de mobiliser les électeurs, alors que les listes dissidentes se multiplient dans la capitale ?
Françoise de Panafieu minimise ces candidatures, assurant qu'il y en a « beaucoup moins qu'aux précédentes élections municipales de 2001 ». Elles sont pourtant de plus en plus nombreuses, et pourraient peser lourd à l'arrivée. Dernière en date : celle de Claude Fain dans le 16e. Cet adjoint au maire sans délégation sera le deuxième candidat de droite à se présenter contre Claude Goasguen, après David Alphand. Goasguen avait lui-même créé la polémique la semaine dernière, soutenant François Lebel, maire sortant du 8e, qui se présente contre Pierre Lellouche, investi par l'UMP. Dans le 17e, Françoise de Panafieu devra elle-même affronter une autre liste de droite, menée par François Asselineau, conseiller de Paris. Dans le 15e, le maire René Galy-Dejean s'est positionné sur la liste menée par le navigateur Gérard d'Aboville, qui se présente contre Philippe Goujon, le candidat officiel.
Raoul Delamare, un temps pressenti pour mener la liste dans le 20e, et finalement écarté au profit de Jean-Claude Beaujour, a aussi décidé d'y aller.
Cela commence à faire désordre. Vendredi, l'UMP a décidé de taper du poing sur la table, et a exclu dix élus parisiens dans le 15e, dont la plupart figurent sur la liste dissidente. Pierre Lellouche avait sommé son parti d'agir au début de la semaine : « Il faut remettre en ordre de bataille la maison UMP. »
Mickaël Bosredon, pour 20 Minutes Paris
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