Ménilmontant, mais oui madame...

Sarkozix le Gaulois

L’humour des chansonniers en direct ce soir sur Paris Première

Le spectacle « Sarkozix le Gaulois », qui se joue dans le 18e arrondissement au Théâtre des 2 Anes depuis le 29 septembre et jusqu’à fin février (et non 1er janvier comme indiqué encore sur le site du Théâtre), sera diffusé en direct ce soir sur Paris Première, en direct, à partir de 20h50.

La troupe de chansonniers formée entre autres par Jean Amadou, Jacques Mailhot ou Bernard Mabille, Pierre Douglas, Patrick Font, Thierry Rocher, Michel Guidoni, Jean-Pierre Marville et Florence Brunold joue en alternance et modifie son spectacle au gré de l’actualité.

Vraisemblablement y aura-t-il au menu de ce soir du Khadafi (pour celles et ceux qui n’en ont pas eu leur dose ces jours-ci…), mais le personnage principal reste tout de même le président de la République.

La filiale de M6 nous avait gratifié, toujours en direct, d’un agréable « Ségolène et les sept nains » avant, pendant et après la primaire au sein du PS. Auparavant avait été diffusé, toujours en direct, un « Villepy et Sarkozin » plus amusant, car la diffusion avait eu lieu en pleine crise du CPE.

Là, Sarkozix le Gaulois, initialement prévu jusqu’au 1er janvier 2008, ajoute déjà deux mois de rab, jusqu’au 29 février (puisqu’il y en a un si cette opération échoue, comme chaque année). Mais, comme l’indique le théâtre : « Il est vraiment partout. Tel Astérix et sa potion magique, le président Sarkozix a enfin ressuscité la Gaule. Un personnage de premier choix pour les chansonniers qui font une rentrée tonitruante ». Alors pourquoi pas une prolongation de prolongation ?

Paris Première - 20h50 (durée 2h45)
Sarkozix le Gaulois
Rediffusions prévues le 16 décembre à 14h30 et le 19 décembre à 13h45
Pour celles et ceux qui n’ont pas le câble, le satellite ou a TNT, les réservations se font au Théâtre, 100 bd de Clichy (18e), ou
par téléphone au 01 46 06 10 26 de 11h30 à 19h, ou par Internet en cliquant ici. Réservations ouvertes deux semaines avant le spectacle, un mois pour les groupes.

Les socialistes parisiens divisés, les militants évaporés

Il faudra re-voter dans le seul arrondissement en passe de basculer à gauche en 1989 !

Jeudi soir, les militants socialistes votaient pour les « listes Delanoë ». Ou contre, comme ce fut le cas dans le 20e arrondissement. Le seul où la liste a été rejetée… Sur les vingt arrondissements, deux listes ont été adoptées à 100 % des votants, les autres entre 57 et 85 %. Dans le 15e, celle de Anne Hidalgo a été adoptée à 74 %. Dans le 20e, il faudra voter une nouvelle fois le 18 décembre, la liste menée par Frédérique Calandra ayant été rejetée à treize voix près.

Où sont passés les « militants à 20 € » ? Telle est la question que l’on peut déjà se poser après le scrutin interne au PS parisien de jeudi soir… La participation était de l’ordre de 4 000 votants, alors que la section de Paris comptait quelque 20 000 adhérents au moment de l’élection présidentielle.

Si 19 listes sont passées, avec des fortunes diverses, celle du 20e arrondissement a été rejetée par les votants. A 55 %. Selon un militant socialiste qui a laissé un commentaire sur Politoblog : Municipales 2008 Paris 20e, le blogue de soutien à la candidature de Michel Charzat, il y avait, dans le 20e, 211 votants.

Et 13 voix manquaient à Frédérique Calandra pour que « sa » liste soit acceptée. Une liste qui, manifestement, n’a pas été concoctée par elle et sur laquelle figuraient en bonne position deux parlementaires qui, indique Le Canard enchaîné du mercredi 12 décembre 2007, se sont fait tancer le 6 décembre par un « Franchement, vous m’emmerdez ! Si ça continue, je peux aussi ne pas être candidat. » Une diatribe venue de… Bertrand Delanoë, « supérieur hiérarchique » de Frédérique Calandra (elle est Adjointe au maire et Médiatrice de la Ville), qui leur reprochait, en ne respectant pas les règles de non-cumul des mandats, d’évincer de la « liste Calandra » Hamou Bouakkaz, son conseiller aux handicapés, qui devait être en deuxième position. Hamou Bouakkaz est, par ailleurs, le député suppléant de Danièle Hoffman-Rispal, dans la sixième circonscription de Paris.

« Ce message très fort des militants me donne confiance dans le fonctionnement démocratique de notre parti, l'heure est au rassemblement », a étrangement déclaré David Assouline, … qui semble tenir à une place qui le conduirait au Conseil de Paris, alors que son entrée au Sénat, en septembre 2004, lui avait offert l’un des derniers postes de neuf ans, les mandats sénatoriaux étant désormais de six ans. Mais, dans le 20e, Bertrand Delanoë voulait voir figurer en position éligible Hamou Bouakkaz. Et, pour ce faire, la tête de liste (strauss-khanienne) avait « rétrogradé » David Assouline (que l'on sait proche de Ségolène Royal, au moins depuis le voyage au Chili de janvier 2006) à une place non éligible. Dénonçant « une petite exécution dans un sous-bois, à l'abri des regards », David Assouline a obtenu le rejet de la liste par 106 voix contre 93 et un nouveau vote.

A dominante fabiusienne, le 20e arrondissement avait « failli être le seul arrondissement parisien à porter une majorité progressiste en 1989 », n’ont pas manqué de rappeler les élus communistes mardi dernier, lors de cette réunion.

La semaine prochaine, les militants socialistes sont de nouveau appelés à voter. En espérant, cette fois, que la médiatrice de la Ville saura calmer le jeu.

Avec les communistes et leur projet Paris pour tou-t-e-s, Les Verts qui font bande à part sur l'ensemble de Paris, comme lors du dernier scrutin municipal (mais de la liste desquels Arlette Zilberg s'est retirée dans le 20e pour appeler à l'union), Michel Charzat, élu sous l'étiquette du Parti socialiste depuis 1995 et (exclu du PS lors des dernières législatives) qui doit boucler sa liste en début de semaine et le rejet de la liste officielle du Parti socialiste, le 20e arrondissement n'a pas encore retrouvé son unité à gauche. Frédérique Calandra elle-même ne pouvait sans doute pas imaginer qu'une partie de ses propos allait s'avérer exacte. Mais pas dans le sens qu'elle espérait fin avril.

Fabien Abitbol, photo Ville de Paris

La Poste ouverte le samedi après-midi… à cause de Noël !

« Sans concertation ni négociation, La Poste a décidé d’ouvrir des bureaux de poste les samedis 15 et 22 décembre jusqu’à 17 heures, en lieu et place d’une fermeture à 12 heures dans les conditions normales », inque le syndicat Force Ouvrière de La Poste dans un communiqué publié sur son site.

Cette « figure imposée », contre laquelle FO a assigné la direction de la Poste en référé, fait que ce samedi (et en théorie samedi prochain 22 décembre), 80 des 190 bureaux de poste parisiens ouvriront leurs portes de 14 à 17 heures pour « faciliter les envois et la réception des colis, paquets et autres enveloppes de Noël », selon la direction. L’Unsa aussi grogne. Et craint que « cela devienne une habitude ».

Par ailleurs, des bureaux doivent également proposer des guichets réservés à la réception des colis jusqu'à la fin du mois.

Au niveau national, 800 bureaux doivent être ouverts dans toute la France, « sur la base du volontariat », selon la direction…

Dans un pays où la laïcité est de mise, il est étonnant de voir que, à l’occasion de la fête chrétienne de la Nativité (voir ici le site du ministère de la Culture et là celui de Spiritualité chrétienne) un service public ouvre à des horaires inhabituels. Que ce soit en effet pour rendre service au public ou… pour des raisons plus mercantiles.

A.L.

Pour connaître les bureaux ouverts de 14h à 17h dans votre arrondissement ou votre département, cliquer ici.

Un nouveau numéro pour SOS Médecins ®

Depuis le début du mois, SOS Médecins ® (qui regroupe un millier de praticiens répartis sur l'ensemble du territoire en 70 associations et couvre les deux tiers de la population française) s’est doté d’un nouveau numéro d’appel : le 3624, numéro abrégé qui remplace désormais le numéro 0820 33 24 24, créé en 2005, indique SOS Médecins dans un communiqué.

Les praticiens sont accessibles à toute heure du jour et de la nuit. Un service continu existant depuis une quarantaine d’années en France et fait partie des nombreux réseaux de médecins urgentistes.

Grâce à une expérience de plus de quarante ans, à ses protocoles d'intervention, à une mobilisation constante à travers le « service médical continu », SOS Médecins conforte sa fonction de maillon essentiel pour le traitement de l'urgence et la permanence de soins.

Le 20 juin 1966, le Docteur Lascar, médecin généraliste à Paris, créait SOS Médecins suite à un fait tragique : un de ses patients était décédé des suites d'une crise cardiaque, faute d'avoir pu joindre un médecin un samedi après-midi. Paradoxalement, explique-t-il, « le week-end précédent, en butte à une fuite d'eau dans ma baignoire, j'avais été dépanné dans le quart d'heure par SOS Dépannage ». Estimant que la santé de l'homme valait « mieux qu'un simple tuyau de plomb », il créa SOS Médecins ! Un concept novateur à une époque où le SAMU n'existait pas…

La visite au chevet du patient est le mode opératoire habituel de SOS Médecins car il est le mieux adapté pour minimiser simultanément les risques encourus par le patient et les coûts pour la collectivité. Mais les associations SOS Médecins y ajoutent des possibilités de consultation et la dispense de conseils, lorsque les situations médicales et sociales évaluées par le médecin de SOS ayant procédé à la régulation l'y conduisent.

Implantés dans le 13e arrondissement de Paris, les toubibs urgentistes parisiens de Port-Royal peuvent toutefois encore être joints par le 01 47 07 77 77, qui n’est pas surtaxé… Et, en cas d’urgence, se déplacer non seulement à Paris mais aussi dans les départements limitrophes.

Anatomie d’une cité de non-droit : un débat pour clarifier les choses

Samedi matin, France 3 consacrera son émission hebdomadaire de médiation avec les téléspectateurs au traitement de la banlieue dans les médias, à la suite de la diffusion d'un reportage contesté sur une cité de Stains en Seine-Saint-Denis, a annoncé la chaîne hier.

Samedi à 10h35, l’émission présentée par Marie-Laure Augry et intitulée « Votre télé et vous », sera consacrée à « l'image des banlieues dessinée par les médias, au ressenti des téléspectateurs et des habitants, ainsi qu'au travail des journalistes et au rôle des médias », a précisé France 3 dans un communiqué.

Il s’agira de répondre, en quelque sorte, à ce reportage.

Les scènes de Sevran, les violences de Villiers-le-Bel, la cité de Stains ou les violences à Villiers-le-Bel, au travers des jités de France 3 ainsi que le « Pièces à conviction » du 2 novembre sur le « fléau de la drogue » au Clos Saint-Lazare de Stains (dans « Anatomie d'une cité de non-droit »), « qui a suscité de nombreuses réactions des téléspectateurs » seront à l’antenne de cette émission spéciale.

Dès le 16 novembre, le maire communiste de Stains, M. Michel Beaumale, avait demandé « réparation » sur le site de la Ville, ainsi qu’un droit de réponse après ce reportage. La pétition avait alors recueilli 500 signatures d'habitants « blessés par les amalgames du reportage ». Pour sa part, le 11 décembre, le SNJ-CGT de France 3 a demandé à la direction de l'information d'engager un « débat » avec les journalistes sur cette question.

« A l'heure où le rôle des médias dans le traitement des grandes questions sociales qui font l'actualité est vivement critiqué, nous demandons que la direction de l'information de France 3 engage le débat avec les journalistes sur les principes qui doivent présider à nos choix journalistiques pour que notre chaîne suscite la confiance et l'estime des téléspectateurs », écrit le SNJ-CGT dans une lettre ouverte à la direction de l'information de France 3.

Le directeur délégué à l'information de France 3, Hervé Brusini, avait souligné de son côté qu'il ne s'agissait « pas de stigmatiser qui que ce soit ou quelque commune que ce soit ». « L'objet de notre magazine était de faire en sorte que chacun s'exprime sur une situation perçue par les élus eux-mêmes comme préoccupante », avait-il fait valoir.

France 3 - samedi 15 décembre - 10h35
Votre télé et vous (25 min.)

Panafieu pour « un droit opposable à la garde d'enfants »

Elle était hier dans le 12e avec M. Cavada et Mme Lagarde

En ordre de bataille. Françoise de Panafieu, la candidate UMP à la Mairie de Paris, a livré hier dans le 12e ses projets phares. Auparavant, entourée de Jean-Marie Cavada, tête de liste dans l'arrondissement, et de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en deuxième position sur cette liste du 12e, elle a répondu aux questions des journalistes. Quand elle le pouvait, puisque Jean-Marie Cavada a beaucoup monopolisé le micro.

De son côté, Christine Lagarde, interrogée sur la façon dont elle gérerait ses futures doubles responsabilités, a maladroitement esquivé : « Je suis à 100 % dans le temps présent. Quand on aura gagné, on verra. »

Cela n'a pas empêché Françoise de Panafieu de moquer Delanoë sur le même thème quelques minutes plus tard devant les militants : « Je vous confirme que je n'ai pas réservé de site Internet pour 2012 », a-t-elle lancé, reprenant une polémique née il y a quelques mois sur les ambitions du maire en vue de la prochaine présidentielle. Sur le fond, la candidate a reproché au maire actuel le fort taux de chômage dans la capitale et le départ des entreprises. Françoise de Panafieu a annoncé qu'elle mettrait en vente 10 % des logements sociaux pour permettre aux locataires de devenir propriétaires. Elle a aussi évoqué un droit opposable à la garde d'enfants, via une allocation de 300 euros par mois et par enfant pour tous ceux qui ne trouveraient pas de place en crèche. Ou encore annoncé la création de parkings souterrains pour les résidents et la gratuité du stationnement pour les voitures propres.

Michaël Hajdenberg, pour 20 Minutes

A lire :

⇒ Cavada : « J’ai épuisé tous les recours de la loyauté avec Bayrou », dans Le Figaro du 26 novembre

⇒ Panafieu : « Pourquoi je peux battre Delanoë », sur Le Figaro en ligne

⇒ Cavada-Lagarde, le ticket du 12e arrondissement de Paris, sur Le Point en ligne

A visionner : Jean-Marie Cavada et Christine Lagarde lancent leur campagne municipale à Paris dans le 12e arrondissement. Avec Françoise de Panafieu, ils répondent tous les trois ensemble en exclusivité aux questions du Figaro.fr (3 min. 48).

Une ligne directe entre la police et l'école

Depuis février, écoles, police et justice disposent d'un partenariat pour lutter contre les violences scolaires. Premier bilan.

« La lutte contre la délinquance ne s'arrête pas aux portes des écoles ! » Voilà, en substance, le message que la préfecture de police, le recteur d'académie de Paris et le procureur de la République ont rappelé hier soir en dressant le bilan de la convention de partenariat signée en début d'année entre ces différentes institutions.

Le principe de ce « contrat », en vigueur depuis le 1er février dernier, est simple. Il permet aux chefs d'établissements qui ont constaté des actes de violence impliquant des élèves de transmettre l'information à la police et à la justice quasiment en temps réels.

« Montée en puissance du nombre de signalements »

« Nous avons, à notre disposition, des fiches de signalements… Et surtout des interlocuteurs désignés au rectorat et dans les commissariats que nous pouvons contacter à chaque fois qu'une infraction est commise dans nos murs », résume un proviseur ravi de la disparition progressive des tabous sur les rapports entre police et école. Ce « téléphone rouge » entre le monde enseignant et la justice doit permettre d'intervenir plus efficacement contre les violences dans les 1 147 établissements scolaires de la capitale.

Après les huit premiers mois de fonctionnement, le dispositif commence à porter ses fruits.

Depuis la signature de la convention, sur 1 233 faits (vols, agressions, bagarres...) recensés dans les établissements scolaires ou à leurs abords immédiats, 125 ont donné lieu à un signalement de la part des chefs d'établissements. « Et on constate une montée en puissance du nombre de signalements, se félicite Jean-Claude Marin. De février aux vacances, ils représentaient 8 % du total des infractions constatées. Depuis cette rentrée, nous sommes plus proches des 14 %. » En clair, les chefs d'établissement sont de moins en moins réticents à alerter la police en cas d'incidents dans les enceintes scolaires.

Sans surprise, l'énorme majorité des infractions signalées (72 %) ont été commises dans des collèges puis dans une moindre mesure dans les lycées. Plus inquiétant : 10 des 125 faits signalés provenaient d'écoles primaires. Les 125 signalements (surtout pour des violences entre élèves ou envers les enseignants) transmis au parquet se sont soldés par une cinquantaine de simples « mises en garde » mais aussi par autant de demandes d'enquête de police. « Elles ont une vertu éducative », reconnaît à demi-mot un enseignant. « Les élèves voient que le respect de la loi, ça n'est pas qu'à l'extérieur de l'école. »

Benoit Hasse, pour Le Parisien

Un nouveau boulot pour Bruitparif : les cantines

L’Observatoire du bruit en Ile-de-France, Bruitparif (équivalent méconnu de l’observatoire de l’air Airparif), déjà implanté dans deux points fixes parisiens et qui édite ponctuellement les résultats de ses travaux, va avoir du travail : mesurer le bruit dans les cantines scolaires franciliennes !

Une étude doit être lancée en 2008, à la demande du Conseil régional d’Ile-de-France (CRIF), qui a décidé d’investir 1,5 M € pour diverses mesures allant dans le sens de faire de la Région une « écorégion » (l’intégralité du budget, qui sera examiné lundi, est ici). Et les cantines en font partie. Au même titre que le fret, par exemple celui-ci.

Le bruit des gamins comme celui des assiettes va être examiné à la loupe. Le repas à la cantine n'est pas réputé pour son calme. Ni pour son égalité de traitement, comme l’indique l’édition payante de Bakchich Info de ce vendredi, qui, entre autres, relève ici les disparités entre les cantines parisiennes selon qu’un enfant soit scolarisé dans un arrondissement ou dans un autre (il ne fait pas bon manger dans le 20e, par exemple). Mais l’enquête (…copieuse) de Bakchich Info fera l’objet d’un sujet ultérieur sur ce blogue.

A lire : Un partenariat pour lutter contre le bruit

Un septuagénaire agressé pour un ordinateur

Trois jeunes majeurs ont été interpellés hier après avoir agressé un septuagénaire dans le 19e arrondissement, apprend-on de source policière.

L’homme, âgé de 72 ans, avait été suivi par les trois jeunes de dix-huit ans jusqu’à sa résidence de l’avenue Simon-Bolivar. Il a été frappé au visage, ce qui lui a occasionné une fracture du nez et une interruption temporaire de travail (ITT) supérieure à huit jours. Les jeunes, qui avaient pris la fuite avec la sacoche et l'ordinateur de leur victime, ont été interpellés peu après par des policiers qui trouvaient leur attitude « suspecte ».

Delanoë en tête de gondole

Bertrand Delanoë, sujet de dissertation de cette rentrée 2008 ? A quelques semaines des municipales, pas moins de six ouvrages ayant pour héros le maire de Paris - cinq documents et une bande dessinée -, sont annoncés dans les librairies.

Dès le 2 janvier, Bertrand Gréco, journaliste au « Journal de Dimanche », ouvre le bal avec « Municipales 2008 : la Bataille de Paris », aux éditions de l'Archipel. Un livre qui retrace sept ans d'intrigues politiques parisiennes. Avec « Bertrand le magnifique : enquête au cœur du système Delanoë », prévu le 25 janvier, Yvan Stefanovitch, s'intéresse aux méthodes et au bilan. Deux autres journalistes réputés pour le sérieux de leur enquête, Renaud Lecadre de « Libération », et Frédéric Charpier, auteur notamment de livres sur Nicolas Sarkozy, la PJ et l'affaire Colonna, travailleraient également sur le pensionnaire de l'Hôtel de Ville.

Dans une veine plus pamphlétaire, Serge Federbusch, ancien conseiller du maire qu'on annonce sur les listes Panafieu, sort, le 17 janvier « Delanopolis : le jeu de massacre des rues de Paris », aux Editions de Passy : « Une dénonciation sur un mode humoristique des ravages de lapolitique municipale, cachés derrière l'écran de fumée de la communication. »
Enfin, dans un tout autre registre, la BD-reportage, avec « Monsieur Bertrand ou la vraie vie du maire de Paris », Thomas Bauder, journaliste à Capa et co-auteur du livre sur Bernadette Chirac avec John Paul Lepers, et François Warzala, retracent le parcours de l'ancien petit chanteur à la Croix-deBois de Tunis qu'ils prétendent croquer de manière inédite : « authentique, humain, vachard, autocratique, colérique et addict au tabac. Un vrai personnage de BD, quoi. »

Vincent Monnier
pour Paris Obs d’hier. Pour en savoir davantage, notamment sur Serge Federbusch, cliquer ici.