Ménilmontant, mais oui madame...

Vaccin contre la grippe : ne plus attendre !

Les personnes âgées et les malades de longue durée sont les plus fragiles

Les premiers cas de grippe arrivent (les informations des GROG sont accessibles ici), l'Assurance Maladie (CNAM) rappelle que les populations les plus fragiles (les plus de 65 ans et les malades pris en charge à 100 %) sont plus sensibles que les autres. Des malades à 100 % qui pourraient voir leur taux de remboursement diminuer, comme le suggérait récemment Le Quotidien du médecin (qui appartient à un fond de pension anglo-saxon…). La CNAM recommande donc de ne plus attendre pour se faire vacciner, d’autant que pour certains le vaccin est gratuit.

La vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger efficacement contre la grippe. Le bon de prise en charge qui a été envoyé par l'Assurance Maladie aux personnes concernées est valable jusqu'au 31 décembre 2007. Et il faut compter une dizaine à une quinzaine de jours pour que le vaccin devienne efficace. Et encore passer chez le médecin malgré ce que l’on pouvait espérer.

Pour lire le sujet complet, cliquer ici.

Chez les Verts, on licencie

« Nous sommes », « nous sommes inaudibles », « mauvais »… Hier matin, chez beaucoup d'intervenants à la tribune du Conseil national interrégional des Verts, l'heure est à l'autoflagellation. Il faut dire que, pour le mouvement écologiste réuni à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la période est très difficile et les troupes sont moroses. Après plusieurs échecs électoraux (Dominique Voynet a recueilli 1,57 % au premier tour de la présidentielle), les Verts peinent à rebondir.

Laurence Abeille, élue d'Ile-de-France, résume la situation : « Nous sommes en plein désastre financier et électoral. » Hier matin, à Saint-Denis, des salariés du siège national des Verts arboraient des autocollants « salariés en grève, hélas ». Une première au sein du mouvement. Les vingt employés de la Chocolaterie (le siège du parti), rue du Faubourg-Saint-Martin, dans le 10e arrondissement, à Paris, sont en grève illimitée depuis vendredi. Endetté, sous la pression des banquiers, le parti est contraint de réduire sa masse salariale. Alors que huit personnes auraient accepté un départ volontaire, les grévistes, qui distribuent des tracts, sont en conflit avec la direction sur le montant de leurs indemnités. Cette compression de personnel fera l'objet d'un vote aujourd'hui, puisque le Cnir devra valider le budget 2008. « On ne licencie pas parce qu'on fait des bénéfices, précise Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, mais parce qu'on est pris à la gorge. »

Une réforme des statuts

Mais c'est aussi sur son avenir politique que s'interroge ce week-end le mouvement écologiste. Avec le Grenelle de l'environnement, mené par Nicolas Sarkozy, les Verts se sont sentis « pillés ». Lors du débat sur le sujet hier, les intervenants évoquent certaines avancées mais demandent des actes au gouvernement. Yann Wehrling, l'un des porte-parole, souligne les « ambiguïtés » du discours du président, quand Yves Cochet parle, lui, de « politique spectacle ». Pour Cécile Duflot, qui décrit la gauche comme « un champ de ruines », « l'écologie politique doit se remettre en chantier pour convaincre ».

La reconstruction passe par la réforme des statuts qui, elle aussi, sera soumise au vote aujourd'hui. Il s'agit notamment de faciliter l'adhésion des militants par Internet (8 200 adhérents actuellement), de créer une sorte de bureau national pour harmoniser la parole publique des Verts, et de modifier le vote à majorité qualifiée. Mireille Ferri, secrétaire nationale adjointe à la réforme, reconnaît qu'il y a une certaine tension, mais estime qu'un consensus devrait se faire sur beaucoup de points, tout comme Jean-Vincent Placé, élu d'Ile-de-France. Et Cécile Duflot, pas d'accord sur toutes les réformes envisagées, veut néanmoins le changement : « Nous avons le choix : se retrousser les manches ou abandonner les Verts. » Dans cette ambiance, Samir, venu d'Alsace, veut rester optimiste : « Une fois qu'on a touché le fond, on ne peut que repartir. » Les Verts ont voté pour la motion jugeant « préférable de ratifier le traité modifié européen ». Le Cnir a mandaté les représentants des Verts pour soutenir un appel à une ratification par référendum.

Rosalie Lucas, pour Le Parisien. Photo Carol Amar/LP.

A lire : Les Verts modifient leur fonctionnement et espèrent une « nouvelle ère » (dépêche AFP du 25 novembre, 15h52)

Brice Hortefeux ce soir sur M6 dans Capital

Immigrés, clandestins, travail au noir : peut-on vraiment s’en passer ?

Le magazine économique de la 6, Capital, présenté depuis quatre ans par Guy Lagache, reçoit ce soir Brice Hortefeux (qui doit partir mardi et mercredi pour l’Afrique de l’Ouest) afin de traiter d’un sujet sensible et beaucoup utilisé avant et pendant la campagne présidentielle de 2007 : l’immigration.

Le gouvernement veut mettre fin à l'immigration illégale en France. Quel est le coût d'une expulsion ? Officiellement, entre 200 000 et 400 000 immigrés clandestins vivent et travaillent en France. Cette main-d'œuvre motivée fait tourner des pans entiers de l'économie. Les « clandestins » sont prêts à travailler dans des conditions très rudes. On les retrouve surtout dans des métiers jugés pénibles comme le bâtiment, le nettoyage, ou le gardiennage. Les « sans papiers » sont d'autant plus prisés dans ces secteurs que 400 000 emplois ne sont pas pourvus à ce jour pour ces tâches peu payées. L'« immigration choisie » serait-elle la bonne solution ?

Au sommaire :

⇒ Sans papiers : une main d'œuvre en or

⇒ Espagne : le pays de l'immigration choisie

⇒ Le véritable coût d'une expulsion

⇒ Taxiphones : le bon filon du « coup de fil » au pays

Pour accéder aux archives, cliquer ici. Des extraits de l’émission devraient se trouver en ligne après les diffusions.

Selon un récent sujet de « MédiaBB », les deux magazines d’information de M6 ont « trouvé leur public ».

Capital - M6 – 20h50
Immigrés, clandestins, travail au noir : peut-on vraiment s’en passer ?
Durée : 120 min.
Sous-titrage malentendants.
Rediffusion prévue dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 à 1h15.

Ils veulent la vérité sur le décès de Lamine

Ils étaient une centaine, hier après-midi, à manifester sous de larges banderoles, dans le quartier des Amandiers (20e), pour réclamer « la vérité » sur la mort de Lamine Dieng.

Ce jeune homme de 25 ans est décédé le 17 juin lors d'une intervention policière rue de la Bidassoa. Les conclusions du rapport d'autopsie font état d'une surdose de drogue, ce que conteste formellement la famille de Lamine qui a déposé une plainte contre X avec constitution de partie civile. « Nous voulons que justice soit rendue à Lamine », expliquaient hier ses proches.

Cécile Beaulieu, pour Le Parisien

• Comme bien souvent, Jean, un lecteur attentif que je remercie au passage, signale que Pierre-Hervé Vérant a réalisé un reportage sur le sujet. Pour agrandir une photo, il suffit de cliquer dessus. Et, contrairement à la photo-légende publiée dans les pages locales du Parisien, elles sont en couleurs…

Dray et Laporte au menu de Dimanche +

Y va y'avoir du sport !

Le député de l’Essonne Julien Dray, auteur de cet ouvrage et porte-parole du Parti socialiste, et Bernard Laporte, ancien sélectionneur du XV de France et nouveau secrétaire d'Etat aux Sports, qui estime comme « une nécessité » l‘extension de Roland-Garros, seront ce dimanche à partir de 12h45 et en clair les invités de Laurence Ferrari sur Canal +.

A noter que, ce dimanche, l’émission dominicale politique aura lieu en direct. Ce qui signifie :

1/ que le porte-parole du PS n’est pas au « Forum de la rénovation », lui non plus… Tout comme Bertrand Delanoë, qui passe le week-end à Rome avec Mme Alliot-Marie pour la remise de la barrette cardinalice à l’archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois.

2/ que le secrétaire d’Etat chargé des Sports n’est pas en Chine avec M. Sarkozy (où le président et sa mère sont arrivés cette nuit sans la secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme) à quelques mois des Jeux olympiques… Voilà qui n’est pas excellent pour les relations franco-chinoises dans le domaine sportif.

Pour les abonnée à Canal +, les rediffusions ont lieux aux heures habituelles. Pour les non abonnés qui ne peuvent pas regarder l'émission en direct, elle sera prochainement disponible ici (il suffira de sélectionner la date du 25/11/2007).

L’équitation espagnole se pose à Bercy

Dernier jour ce dimanche en France !

Quarante-cinq écuyers du plus haut niveau, quatre-vingts chevaux issus de chaque école (lipizzans, anglos arabes, pures races espagnoles et Lusitaniens Alter Real) se présentent dans un cadre créé spécialement pour trois représentations exceptionnelles à Bercy, où la dernière journée est ce dimanche. La tournée des lippizans a commencé mi-novembre à Anvers. Depuis le 23 novembre et jusqu’à ce dimanche inclus, ils sont à Paris-Bercy, avant de filer à Rotterdam (du 30 novembre au 2 décembre).

Trente lippizans et leurs écuyers ont quitté Vienne début novembre dans six camions spécialement équipés pour ce voyage afin de ménager au maximum les articulations des célèbres chevaux blancs autrichiens.

Parmi les cinq à six tonnes de matériel nécessaire à cette tournée sont prévus 500 kg de… müesli pour maintenir les fameux chevaux blancs en forme.

Le spectacle du Palais Omnisports de Paris Bercy sera unique dans son genre. Et pour cause, il réunit pour la première fois au monde les quatre écoles équestres les plus célèbres : l’Ecole Espagnole d'Equitation de Vienne, le Cadre Noir de Saumur, l'Ecole Royale Andalouse de Jerez et l'Ecole Portugaise d'Art Equestre de Lisbonne qui feront admirer leur travail de dressage, de complicité et d’harmonie née de leur collaboration.

Dernier jour : dimanche à 15 heures
Palais omnisports de Paris-Bercy
8, boulevard de Bercy (12e) – Accès par ici
Tarif : de 20 à 180 €. Tél. : 01 40 02 60 60

• Le 14 novembre, le chancelier fédéral autrichien était venu à Paris pour une visite de travail, au cours de laquelle il avait notamment rencontré le président de la République française. L’Autriche participera à partir de mardi en France au salon POLLUTEC HORIZONS 2007 (site ici).

Source : Advantage austria

Les rescapés du faubourg du meuble

Non, il n’y a pas que des lofts dans le faubourg Saint-Antoine ! Quelques artisans d'art animent encore les cours pavées du quartier. Jusqu'au 1er décembre, la Maison du faubourg leur consacre même une exposition. Il faut dire qu'ils sont un peu une espèce en voie de disparition.

« Avant, il y avait des centaines d'ateliers dans le faubourg, aujourd'hui, il n'y en a plus qu'une poignée », se désole Pierre, président de l'association des Artisans et des métiers d'art.
Avec leur maison Straure, Pierre et Philippe font office de rescapés en résistant à la flambée des loyers. Installés dans le quartier depuis bientôt 25 ans, ces deux ébénistes, âgés d'une cinquantaine d'années, sont nichés dans une cour, au 95, rue du Faubourg-Saint-Antoine, dans le 11e arrondissement.

« On a parfois l'impression d'être des phénomènes »

Les touristes étrangers frappent à leur porte pour décorer leur pied-à-terre parisien ou demander un escalier « sur mesure ». Leur adresse figure sur des guides aux Etats-Unis. Chaque année, un tour-opérateur passe aussi chez eux pour faire découvrir leur domaine aux touristes japonais. « On a parfois l'impression d'être des phénomènes. Les gens font des photos à travers nos vitres », raconte Pierre. Leur atelier a en effet de quoi fasciner. Plâtres de moulures accrochés aux murs, dessins de styles soigneusement entreposés dans les armoires, établis, sciure au sol, meubles en devenir : on se croirait dans un décor de théâtre.

Alors que tous les locaux étaient occupés par des artisans, autour d'eux, aujourd'hui, seuls quelques rez-de-chaussée font encore office d'ateliers. Le reste a été transformé en logements. « Les choses changent et ça fait partie de la vie », résume Pierre. Et même s'ils étaient ravis de réparer la chaise de la petite grand-mère du faubourg, ils sont désormais enchantés d'accueillir les enfants des couples bobos qui ont envahi le quartier.

« L'ambiance est un peu moins conviviale. On ne retrouve plus les collègues le midi au p'tit café. Mais, dès qu'un jour on reste fermé, le lendemain, les habitants de la cour viennent frapper à la vitre pour nous demander où nous étions passés », raconte Philippe.

Dans quelques années, les deux compères partiront à la retraite. S'ils trouvent le bon apprenti, ils passeront la main. Et sinon ? « Eh bien, on transformera les lieux en musée... Pourquoi pas ? »

Marie-Anne Gairaud, pour Le Parisien

Les Vélib' ont « souffert » de la grève

Les bicyclettes en location libre service parisiens Vélib’ ont « souffert » lors des grèves des transports, période où ils ont enregistré une utilisation en moyenne double à la normale, a indiqué samedi Denis Baupin, adjoint Verts chargé des transports à la mairie de Paris.

« J’ai pu constater en tant qu’usager que pendant les grèves Vélib’ a souffert. Il y a eu une utilisation très intensive, le nombre d’usagers a à peu près doublé pendant les grèves », a déclaré M. Baupin à l’AFP. Il a estimé que les vélos avaient parfdois été « utilisés un peu n’importe comment » et relevé qu’il y avait eu « beaucoup de tension dans la rue » pour circuler pendant le conflit social. M. Baupin a toutefois indiqué ne pas disposer de chiffres sur le nombre de Vélib’ ayant nécessité des réparations pendant les neuf jours de grève qui ont paralysé les transports en commun dans la capitale. La société JCDecaux, qui gère le système (*), a affirmé ne pas disposer de chiffres sur le nombre de vélos réparés ou en attente de réparation. Une porte-parole de la société a assuré qu’il n’atteignait pas le chiffre « d’à peu près un tiers du parc » évoqué samedi par le quotidien Le Parisien. La capitale a connu une circulation très dense et difficile pendant les grèves. La préfecture de police de Paris avait chiffré à 70 % la hausse en moyenne des accidents corporels. Alors que Vélib’ a franchi pendant la grève le cap des 10 millions de locations, M. Baupin a de nouveau relevé que s’il avait « rendu de grands services », il n’avait pas vocation à pallier l’absence de transports en commun. « Mon sentiment, indépendamment des grèves, est qu’il va falloir augmenter le nombre et le territoire » de Vélib’, en l’étendant aux communes limitrophes, a dit l’adjoint. Le service, lancé le 15 juillet, compte actuellement quelque 1 015 stations et 11 000 vélos. Hors grève, il enregistre environ 90 000 locations par jour.

© AFP

(*) Il s’agit en réalité d’une filiale de JCDecaux, Cyclocity, note du ouaibemaître.

Marc Levy à Belleville : et si c’était vrai ?

L’auteur à succès au Presse-Papiers ce samedi

Une demi-douzaine de livres auront suffi à faire de Marc Levy un romancier à succès. En France comme à l’étranger, il atteind des records de vente.

La librairie bellevilloise « Le Presse-Papiers », qui reçoit souvent des personnalités pour des dédicaces l’attend aujourd’hui samedi 24 novembre 2007 à compter de 17h30 pour une séance de dédicaces de son dernier opus « Les Enfants de la liberté » (mai 2007, Robert Laffont, 437 pages, 21 € prix France, ISBN : 9782221107133), dans lequel, sur fond de guerre, il raconte la vie de son père et de son oncle, la Résistance et la déportation des enfants…

Le Presse-Papiers
97, rue de Belleville (19e)- Mo Pyrénées.
Entrée libre - Tél. : 01 42 45 03 69.

La pénalisation du travail social n’est pas acceptable !

Deux travailleuses sociales en garde à vue… à 300 km de Paris

Chaque soir, sur la place du Colonel-Fabien (19e arrondissement) et à proximité, apparaissent quelques centaines de personnes principalement originaires d’Afghanistan, d’Iran et d’Irak. Pour France Terre d’Asile, « Elles viennent chercher quelques nourritures de subsistance et un hébergement d’urgence, en attendant pour la plupart de trouver une route qui les amène enfin en Angleterre. C’est comme cela depuis la fermeture de Sangatte en 2002, et particulièrement depuis plus d’un an. »

Dans cette cour des miracles d’un autre siècle, village éphémère quotidien de deux heures, l’action des équipes de France Terre d’Asile, en plein accord avec les services de l’Etat, consiste à repérer les probables mineurs ou personnes en état d’extrême vulnérabilité, à les mettre en urgence à l’abri, à leur donner une information sur le droit d’asile et à les mettre en garde sur les risques du passage vers l’Angleterre.

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Le centre d'accueil de Sangatte a fermé ses portes en 2002, mais la situation des réfugiés ou demandeurs d'asile ne s'est pas améliorée…
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C’est dans ce contexte, indique l’association, soutenue depuis hier par la députée socialiste mosellane Aurélie Filipetti (transfuge des Verts parisiens) que le Parquet de Boulogne-sur-Mer a décidé, le lundi 19 novembre 2007, d’interpeller, au petit matin à Paris, deux intervenantes sociales de FTDA, « comme dans les fictions, pour juguler le crime, il fallait bien une arrestation à domicile, une perquisition et un transfert menotté vers Calais. »

Les deux salariées de l’association ont été libérées après plus de 12 heures de garde à vue pour l’une, 24 heures pour l’autre, à 300 kilomètres de leur domicile… et un jour de grève des transports publics.

« La pénalisation du travail social n’est pas acceptable », estime l’association, qui poursuit : « En vertu de la séparation des pouvoirs, la justice semble vouloir ignorer ce que fait le peu d’Etat social qui reste dans ce pays. Et c’est là où réside le danger. Nous ne croyons pas à la théorie du complot, juste à un climat délétère, où l’intimidation et la peur doivent dissuader quiconque d’aider l’autre, surtout s’il est étranger », estime France Terre d'asile, poursuivant « Les travailleurs sociaux ne sont pas des citoyens au dessus des lois. Mais ils ne peuvent accepter que leur activité professionnelle soit criminalisée et traitée comme telle. Faut-il leur dire au moment de leur embauche de prévenir leur entourage que la police peut débarquer au petit matin, leur apprendre à maîtriser le stress d’un interrogatoire policier en garde à vue ? »

• La réaction (sonore), recueillie par Le Monde interactif de Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile depuis dix ans est ici.