A l’appel de la CFDT et de la CGT, les ascensoristes ont fait savoir le 18 (l’information a donc été passée à la trappe par la grève des transports et le divorce des Sarkozy) qu’ils allaient faire grève ce mardi 23 octobre. Ils réclament de meilleures conditions de travail et plus de sécurité pour les usagers. Aucun service ne sera assuré, sauf en cas d’extrême urgence.
Les ascensoristes entendent dénoncer « des conditions de travail dégradées mettant en jeu la sécurité de tous ». Durant cette journée, aucun service, hors grandes urgences, ne sera assuré, indique la CFDT dans un communiqué.
Cet appel concerne les salariés des entreprises d’ascenseurs Koné, Otis, Schindler et Thyssen.
Par ce mouvement, « les salariés veulent exprimer leur inquiétude auprès des employeurs, clients, usagers, décideurs politiques, du risque pesant sur la sécurité de tous, si les moyens nécessaires ne leur sont pas donnés pour assurer correctement leur travail ». Le communiqué explique qu’un « technicien ayant 130 ascenseurs sous sa responsabilité ne peut garantir un haut niveau de sécurité. De même, les gains de productivité réalisés sur l’installation d’un ascenseur neuf se font essentiellement au détriment de la santé des techniciens monteurs. Tous sont touchés par des douleurs de dos, comme tous ont été, à leur insu, exposés à l’amiante ».
Tout au long de la journée du 23 octobre, des rassemblements régionaux auront lieu avec distribution de tracts.
La dernière grève de ce type remonte à avril 2001. Elle avait duré quatre jours.
D’après Batiweb, BatiActu et Le Moniteur
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