Dans son édition de ce vendredi 31 août, Le Parisien (dans son édition de Paris), consacre un sujet à la drague avec le Vélib’. Un sujet traité dès le 16 juillet (lendemain du lancement du vélopartage à Paris) par le blogue ra7or, le quotidien masculin. Dans son édition numérique (réservée aux abonnés), le même quotidien du groupe Amaury évoque le Passe Navigo qui entre en vigueur ce 1er septembre et permet de voyager sans être trop surveillé, sujet traité ici le 11 août…
Le journal papier ferait-il dans le recyclage des sujets traités sur des blogues parisiens ?
Les blogueurs seraient-ils des journalistes sur le retour ou en devenir, comme le signalait RFI dans un sujet du 29 mai dernier, traité à sa façon par le BelleVilleBlogue le 21 août, notre voisin de quartier reprenant lui-même avec brio une information parue la veille sur Ecrans ? A ce rythme, les blogues risquent fort de perdre de leur originalité, ou de supplanter la presse écrite, selon le degré de réactivité de chacun.
Ce qui n’est pas une raison pour ne pas faire partager au lectorat de Ménilmontant, mais oui madame… ces quelques idées du quotidien régional rédigées par Camille Neveux. Une info publiée dans Le Monde en ligne le 27 août au soir se glisse même dans le sujet de notre confrère du Parisien…
F. A., illustrations de ra7or, le quotidien masculin
Les Vélib’ seraient-ils aussi efficaces que les sites de rencontre pour dénicher l'âme sœur ? Avec 2,5 millions d'utilisateurs en quarante-cinq jours, les vélos en libre-service pourraient bien supplanter les agences matrimoniales. Consciente de cette utilisation inattendue, l'agence de communication Bonnie and Clyde s'est d'ailleurs décidée à ouvrir un blog pour « vélibataires », comprendre « célibataires à Vélib' ». Sur Blogvelib.fr, les internautes peuvent laisser une petite annonce pour rencontrer l'élu de leur cœur ou partager des bons plans.
Une rubrique Coup de foudre à Vélib'Hill permet même de déclarer sa flamme en ligne à un(e) inconnu(e)...
« Jane m'a proposé de faire le chemin avec elle jusqu'à la station la plus proche »
« Conçus au départ pour faciliter les déplacements des Parisiens, les vélos permettent de nouer des contacts, relève Judith Perker, à l'origine de l'initiative. Du coup, ils deviennent vite un mode de rencontre. » Très souvent, les discussions s'entament spontanément autour d'une borne, les clins d'oeil s'échangent aux feux rouges. Sans oublier les initiés qui volent au secours des novices... Et parfois, la rencontre vire au coup de foudre.
Mercredi soir place de la Bastille, Kevin, 24 ans, a ainsi partagé quelques galères avec Jane, jolie rousse de 30 ans. Et visiblement, le courant est passé. « La borne où nous voulions rendre notre vélo était pleine, relève-t-il en rougissant. Jane m'a donc proposé de faire le chemin avec elle jusqu'à la station la plus proche. Nous en avons profité pour faire connaissance. » Malheureusement, la belle avouera, une fois son vélo reposé, être... mariée. A la station de la rue Ledru-Rollin (12e), un mardi soir à minuit, Lorenzaccio a eu plus de chance. « Une jeune femme qui n'arrivait pas à louer de vélo a sauté dans mon panier, s'est assise et m'a lancé comme un défi : Pédale ! Le temps que je reprenne mes esprits, nous avions déjà grillé trois feux rouges... »
Hasard ou coïncidence, les anecdotes ne manquent pas. Et pour accélérer le processus de drague, rien de tel que les forums sur Internet. Sur le site communautaire américain Facebook, un groupe d'internautes s'est réuni sous le nom « Célib'en Vélib' ». Logo, autocollants en forme de cœur, balades communes à partir du mois de septembre... Les tactiques de séduction s'organisent.
Mais une question subsiste : comment reconnaître un célibataire sur son Vélib ? « On pourrait accrocher l'antivol sur le guidon, au lieu de le laisser dans le panier », propose Charles, étudiant, sur un forum. Devançant cette initiative, certains petits malins ont déjà collé des autocollants « Love can begin here » au-dessus du feu arrière de la bicyclette gris souris. Avis aux intéressés...
(suivent des encadrés, réservés au lectorat abonné)
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