Ménilmontant, mais oui madame...

Un journaliste italien en état de « mort cérébrale » après une agression dans le métro

Les appareils le maintenant en vie devraient être débranchés cet après-midi

Un journaliste de la chaîne privée italienne TeleRama a été déclaré en «mort cérébrale» lundi à l'hôpital, après avoir été agressé par deux hommes dans le métro parisien. Les appareils maintenant le journaliste italien en vie artificiellement devraient être débranchés mardi après-midi à l’ hôpital Saint-Louis (10e arrondissement).

Sergio Vantaggiato, 40 ans, avait été agressé dimanche à la station de métro Bir Hakeim (15e arrondissement), où deux hommes lui ont volé son sac avant de prendre la fuite.

Une information judiciaire doit être ouverte mardi après-midi « pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner », indique le Parquet de Paris, et un juge d'nstruction sera donc saisi. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

Sac à dos

Dimanche soir, aux alentours de 21h30, Sergio Vantaggiato, en vacances à Paris, emprunte la station Bir Hakeïm, lorsque deux hommes le bousculent et lui dérobent son sac à dos.

Selon le Parquet, le journaliste italien aurait coursé ses agresseurs dans les couloirs, où il aurait été retrouvé peu après à terre, en sang, un épisode sans témoin direct.

Le quotidien Le Parisien avance une autre version, rapportant qu'« un des responsables de la chaîne de télévision a confié être entré en relation avec le frère du journaliste » qui lui aurait assuré que Sergio Vantaggiato n'avait « pas poursuivi ses agresseurs » mais avait « chuté juste après l'arrachage du sac » qui ne contenait pas d'objet de valeur.

Tragédie dans le métro

Selon le Parquet la station Bir Hakeïm ne comporte aucune caméra de télésurveillance, pas plus dans les couloirs que sur les quais.

Sergio Vantaggiato était responsable de la rédaction sportive de TeleRama, chaîne de télévision de la région des Pouilles (dans le sud-est de l’Italie) et correspondant de La Repubblica pour son édition régionale. . Il avait « commenté des centaines de matches de foot », souligne le sérieux quotidien Corriere della Sera.

« Sergio a toujours été un exemple en termes de professionnalisme et de loyauté, c'était l'emblème du sérieux et de la rigueur », a déclaré Mauro Giliberti, directeur de TeleRama, dans les médias.

« Un banal voleur à la tire, un délit comme il y a tant d'autres, s'est transformé en une véritable tragédie dans les couloirs du métro parisien », souligne La Repubblica.

D’après AFP, photo D.R.

⇒ La fiche wikipédia (en italien) de l’Association sportive de Bari est ICI.

⇒ La version italienne de l’information sur le site de TeleRama :

FORZA SERGIO !

14/08/2007 12.57.10

Sta lottando il nostro collega Sergio Vantaggiato, ricoverato al Saint Louis di Parigi, vittima di un’aggressione per un tentativo di scippo subito nella stazione del metrò. E’ in coma, Sergio, per un edema cerebrale che preoccupa i medici dell’ospedale parigino e impedisce loro di intervenire chirurgicamente. Fonti del tribunale di Parigi riferiscono dell’aggravarsi delle condizioni del collega che, secondo l’ultimo bollettino medico, sarebbe in stato di morte cerebrale. Sergio, emblema del giornalismo sportivo salentino, amato da tutti, persino dai tifosi dei quali è tanto difficile conquistare il cuore, era in vacanza con il figlioletto Martino, di 8 anni: avrebbe voluto portarlo ad Eurodisney. Erano partiti con il fratello di Sergio, Antonio. Domenica sera erano tutti e tre nella stazione della metropolitana di Bir Hakeim, vicino alla Tour Effeil. Stando ad una prima ricostruzione di quanto accaduto, un individuo che era dentro al vagone, all’improvviso ha scippato sergio del borsello che aveva a tracolla, proprio mentre lui stava salendo sul convoglio, all’interno del quale era un complice dello scippatore. Sergio, accortosi di quanto stava accadendo, avrebbe istintivamente tentato di trattenere il borsello e sarebbe uscito dal treno su cui sono invece rimasti suo fratello ed il piccolo martino. Avrebbe tentato di inseguire i balordi che lo avrebbero strattonato e spinto per le scale. Sergio ha battuto violentemente la testa. Il resto è buio. La folle corsa dell’ambulanza verso l’ospedale, il ricovero nel reparto di rianimazione, dove oggi lo hanno raggiunto la compagna Stefania, le sorelle, il nipote e la suocera. Loro, come noi, tifiamo per lui in questa sua personalissima partita –una partita che, per la prima volta, lui non deve commentare, ma solo vincere. Intanto non si hanno tracce dei due malviventi. Il caso, dalla polizia ferroviaria, è diventato competenza della brigata criminale. La procura leccese ha già aperto un fascicolo per ricostruire quanto accaduto. E’ troppo presto per avanzare ipotesi di reato. Un fatto, però, lascia sconcertati: l'aggressione è avvenuta in una stazione del metrò di Parigi, dove c'è un sofisticato sistema di videosorveglianza: proprio nel punto in cui si è consumato lo scippo non c’erano telecamere. Dovevano saperlo bene i due delinquenti. È per questo che ora gli inquirenti stanno visionando le immagini registrate dalle telecamere di altre strutture vicine a quella fermata del metrò, alla ricerca dei volti dei colpevoli. Ce l’ha confermato il console italiano a Parigi Cesare Morbelli che, già da ieri, ha affidato il piccolo Martino ad una dama del S. Vincenzo, che fa anche da interprete alla famiglia Vantaggiato. Hanno espresso la loro vicinanza a Sergio anche il console francese in Italia Auban De La Messuziere, il primo ministro Francois Fillon ed il ministro degli affari esteri Bernard Qousneau.

Rugby 2007 : l’Humanité lance un hors-série

A l’occasion de la Coupe du monde de rugby, qui commence dans 24 jours en France, un hors-série de l’Humanité intitulé « l’Ovalie face au monde » est en vente.

Au sommaire :

• Des reportages dans les pays qualifiés.
• Quel avenir face au professionnalisme à outrance ?
• Peut-on encore « jouer » au rugby ?
• Que reste-t-il des troisièmes mi-temps ?
• Le rugby a-t-il encore une âme ? Rencontre exclusive entre Daniel Herrero, ancien joueur et écrivain, et Michel Serres, philosophe.

Ce hors-série contient un DVD exclusif : « Terre promise », un documentaire consacré au rugby en Afrique du Sud, ainsi que des suppléments pratiques sur les villes françaises organisatrices, les matchs, le calendrier, les équipes, etc.

Pour se le procurer, envoyer les coordonnées complètes, accompagnées du règlement de 10,60 € (frais de port inclus), à :

service Diffusion militante de l’Humanité
32, rue Jean-Jaurès
93528 Saint-Denis CEDEX

⇒ Le rugby et la Coupe du Monde dans Le Parisien.

⇒ La campagne « Je parle rugby » a été lancée le 24 juillet dernier par les ministres des Affaires étrangères et de la Santé, de la Jeunesse et des sports.

Quatorze blessés, dont deux sérieusement, dans l'accident d'un bus à Paris

C’était ce matin sur le PC2, dans le 19e arrondissement

Quatorze personnes ont été blessées, dont deux sérieusement, mardi matin dans l'accident d'un autobus de la RATP à Paris (19e), a annoncé à l'AFP un porte-parole des sapeurs-pompiers, la RATP précisant qu'un test d'alcoolémie sur le machiniste s'est révélé « négatif ».

Selon le capitaine des pompiers de Paris Laurent Vibert, l'autobus a heurté un marronnier vers 10h20 à l'angle de la rue de la Clôture et du boulevard Macdonald (19e arrondissement).

Il s'agit d'un autobus articulé de la ligne PC2 (Porte de Pantin-Porte de la Villette) qui circulait sur les boulevards des Maréchaux avec 18 personnes à bord ; selon la RATP, 14 ont été blessées, dont « deux plus sérieusement ». Deux ambulances de réanimation des pompiers de Paris, trois ambulances des SAMU 75 et 93, une dizaine d'autres véhicules de la brigade et 50 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

La RATP a rapporté à l'AFP que le bus « pour une raison indéterminée, s'était brusquement déporté vers sa droite. Il a alors heurté un candélabre avant de finir sa course dans un marronnier ». Selon la RATP, c'est le chauffeur lui-même, qui n'a pas été blessé, qui a fourni ce premier témoignage. « Un test d'alcoolémie a été effectué sur sa personne qui s'est révélé négatif », a-t-on précisé.

© AFP, illustration RATP

Selon LCI, il n'y aurait « que » treize blessés à 11h47 (mise à jour à suivre sur LCI par Amélie Gautier sur place), alors que Europe 1 en annonce « au moins quatorze » à la radio, et quatorze ICI, parlant d'« accident rarrissime ».

Un bien étrange fait divers…

Un Réunionnais se fiance avec la fille de Nicolas Sarkozy

Pioché sous ce titre précis et dans la rubrique « Faits-Divers » du Journal de l’Ile de la Réunion de ce jour l’information suivante :

Elle s’appelle Jeanne-Marie Martin, belle-fille de Nicolas Sarkozy qui a épousé sa maman Cécilia. Elle est très jolie, âgée de 20 ans à peine et étudie à Nanterre. Il s’appelle Gurvan Rallon, fils du Dr Rallon de Saint-Paul, étudiant âgé de 24 ans, mince et élégant. Ils s’aiment et vont se fiancer avant la fin de l’année.

C’est une belle histoire entre deux jeunes gens, un conte de fées moderne qui va enchanter la Réunion, et peut-être donner lieu à quelques jolies images amoureuses, sur fond de palmes et d’Océan Indien. Une romance qui rendra sans doute plus humain encore le couple présidentiel mis en lumière dans l’une des plus romantiques phases de la vie.

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Le 16 mai 2007 - Gurvan Rallon (à l’extrême droite sur la photo) se faisait discret, invité par le Président Sarkozy, le jeune réunionnais qui fait déjà partie de la famille, en sortant avec Jeanne-Marie (talons noirs) ne tenait pas à être trop voyant.
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Un jeune Réunionnais qui lie son destin avec la famille du président de la République, par-delà les clivages politiques, l’image revêt les nuances délicates d’un chromo début de siècle. Pourtant le damoiseau et la demoiselle sont on ne peut plus modernes et branchés sur leur époque. Jeanne-Marie étudie à l’université de Nanterre et n’évolue pas dans un cocon.

D’ailleurs, elle a involontairement occasionné une belle frayeur à sa famille, le 22 mai dernier, après avoir été renversée par un scooter alors qu’elle traversait les Champs-Elysées. La plus jeune des filles de Jacques Martin, née le 8 juin 1987, bien que choquée et légèrement blessée, s’en était heureusement bien tirée. Cette mésaventure avait retenu l’attention car la jeune fille avait particulièrement été mise en lumière, avec les autres enfants de la famille - recomposée - Sarkozy, le 16 mai 2007, à l’occasion de la cérémonie d’installation du nouveau président à l’Elysée. Une famille recomposée, comme c’est le cas de nombre de familles françaises d’aujourd’hui, qui compte cinq enfants : Judith 23 ans et Jeanne-Marie, les filles de Cécilia et de Jacques Martin ; Jean (20 ans) et Pierre (22 ans) sont les fils de Nicolas Sarkozy et de son ex-femme Marie-Dominique Culioli.

Quant à Louis, 10 ans, il est né de l’union de Nicolas et de Cecilia. Gurvan Rallon, jeune réunionnais, étudiant à la prestigieuse École des Mines de Paris, est déjà intime de la famille Sarkozy. Il était au nombre des invités le 16 mai dernier, à l’Elysée, mais avait préféré demeurer discret, en léger retrait, une marque de pudeur et de délicatesse en ces temps de « peopolisation » à outrance. Son père, le docteur Rallon, bien connu des Saint-Paulois, nous a expliqué hier soir, avec un brin de fierté paternelle dans la voix, que son fils et Jeanne-Marie sont actuellement encore en vacances. Gurvan rentre tout juste du Japon où il avait séjourné après six mois de stage aux États-Unis. Il rejoindra sous peu sa tendre amie dont la sœur, Judith est basée à Londres. « Les fiançailles auront lieu prochainement, avant la fin de l’année sans doute... » Inutile de préciser que le conte de fées serait parfait si ces fiançailles se déroulaient à la Réunion, à Saint-Paul, par exemple. La fête serait belle, car si la France a brutalement rompu avec les princesses et les princes d’antan, un certain 14 juillet 1789, la nostalgie de ces belles histoires n’a pas quitté le cœur des Français qui suivent d’un regard envieux les idylles étrangères, ou se rabattent sur les potins hollywoodiens, pâles imitations commerciales des romances aristocratiques. La Réunion brillerait alors de mille feux sous les flashs de tous les paparazzi de France et de Navarre, ce qui nous changerait agréablement, en termes d’images, du chikungunya et de la route en corniche ! Le docteur Rallon éprouve un réel bonheur : « Je ressens un sentiment de fierté... c’est une belle chose, d’autant que j’apprécie beaucoup l’attention que portent Cécilia et Nicolas Sarkozy à leurs enfants, à leur famille... Et puis j’espère que mon fils se fera, à son niveau, dans sa petite sphère, l’ambassadeur de notre île que l’on prendra mieux en compte, de Paris, les difficultés qu’éprouvent les familles réunionnaises à suivre et soutenir leurs enfants au cours de leurs études... » Décidément, à partir d’aujourd’hui, la Réunion est une destination « hype ».

© Philippe Le Claire, pour le Journal de l’Ile de la Réunion du 14 août 2007

Note :

Le JIR appartenant au Groupe France-Antilles (aujourd'hui officiellement dénommé GHM, ou Groupe Hersant Média), détenu par le dernier des enfants de feu Robert Hersant, Philippe Hersant, un résident suisse et que l’on dit proche de Nicolas Sarkozy (malgré la différence d’âge de huit ans), il n’est pas très étonnant que ce sujet se soit glissé discrètement dans la rubrique « Faits Divers » du quotidien…

Ayant, de 1984 à jusqu'à il y a vingt ans, travaillé pour Philippe Hersant Outre-mer, je savais également "camoufler" une affaire risquant de prendre de l'ampleur en simple fait divers, rubrique dont j'avais entre autres la charge. Ce afin de faire peu à peu monter la sauce pour dire qu'on le savait avant tout le monde.

Mais voilà. Les nouvelles technologies sont arrivés et ce « Fait divers » (les conséquences d'un banal accident en somme, pas pire qu'un vol de scooter), présenté comme un scoop français (ou une belle histoire d'amour entre jeunes rencontrés par hasard) par le quotidien réunionnais était sous-jacent à la lecture de ce billet du 16 mai sur le ouaibe… par un blogueur très attentif et bien informé, qui évoquait un « étudiant à l'Etranger », en l'occurrence dans les Hauts-de-Seine, dont M. Sarkozy a été le président du Conseil général…

F. A.

Les femmes siliconées plus vulnérables ?

Trois fois plus de suicides pour les femmes qui ont des implants mammaires

Les femmes qui ont des implants mammaires ont trois fois plus de chances de se suicider que celles qui ont gardé leur poitrine naturelle. Conclusion choc d’une étude de chercheurs américains qui a étudié les causes de mortalité des femmes qui ont choisi la silicone.

Les chercheurs ont étudié les certificats de mortalité de 3 527 Suédoises qui se sont fait poser des implants mammaires entre 1965 et 1993.

Pas plus de risque de cancer du sein

Les cas de suicides sont trois fois plus importants pour les «faux seins» que pour les vrais, un rapport qui augmente en plus avec l’âge. Les auteurs de l’étude, publiée dans les « annales de la chirurgie plastique » soulignent aussi que les décès liés à des troubles psychologiques sont plus importants, et demandent aux chirurgiens plastiques de suivre leurs patientes, même dix ans après la pose des implants.

En revanche, bonne nouvelle, il n’y a pas plus de risques de mourir d’un cancer du sein pour celles qui ont des implants mammaires que pour celles qui se sont contentées de ce que dame nature leur avait donné.

P. K., pour 20 Minutes

Les interpellations de sans-papiers chez eux restent rares

Mais les contrôles à Belleville sont fréquents et un rassemblement a lieu ce mardi

Deux jours après l'accident d'Ivan, un Russe de 12 ans grièvement blessé, jeudi 9 août, en tentant de s'enfuir lorsque les policiers sont venus interpeller ses parents sans papiers à Amiens, le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement, Brice Hortefeux, a demandé, samedi, au préfet de la Somme, de délivrer aux parents, André Dembsky et Natalia Aboueva, « une autorisation provisoire de séjour de six mois à titre humanitaire ».

Elle leur permettra de rester légalement en France auprès de leur fils pendant qu'il est hospitalisé, précise un communiqué du ministère. Un geste qualifié d'« aumône » par le Réseau éducation sans frontière (RESF) qui avait demandé la régularisation de toute la famille « dès le 12 juillet » et qui se dit « choqué par le manque d'humanité de ce gouvernement ».

M. Hortefeux, chargé d'une politique de l'immigration qui se veut « ferme », et dont Nicolas Sarkozy attend des résultats rapides, a rappelé, samedi, « la situation irrégulière » des parents d'Ivan, soulignant que malgré trois rejets successifs de demande d'asile, « ces personnes se sont maintenues en France irrégulièrement ». « Notre politique est sur deux jambes : prévention et accompagnement, expliquait-il, jeudi, avant d'avoir eu connaissance de l'accident. Les clandestins doivent savoir en venant ici que c'est une voie sans issue pour eux. »

En attendant les résultats de l'enquête de l'inspection générale de la police nationale ouverte jeudi, M. Hortefeux se tient « régulièrement informé de l'état de santé du jeune Ivan », insiste-t-on au ministère. Dimanche, l'adolescent tombé du 4e étage de son immeuble était « dans un état stable », selon l'hôpital d'Amiens.

Lundi matin, RESF-Somme n'avait pas de réponse à sa demande d'audience auprès de M. Sarkozy (qui doit rentrer en France le 18 août, selon de bonnes sources, note du ouaibemaître) pour s'entretenir sur la situation de la famille. « Depuis le début de l'été, nous n'avons plus de réponse à nos demandes de régularisation », déclare Didier Cottrelle de RESF.

Indépendamment du drame qu'elle a provoqué, la tentative d'interpellation d'Ivan et de ses parents à leur domicile illustre la volonté des pouvoirs publics de combattre, pied à pied, l'immigration clandestine. Le mode d'intervention des policiers n'est certes pas nouveau. A l'époque où Charles Pasqua était ministre de l'intérieur, de 1993 à 1995, les forces de l'ordre avaient, en quelques occasions, procédé de la sorte, se souvient Jean-Pierre Alaux, du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).

Dans un passé plus récent, les associations d'aide aux plus démunis avaient été directement concernées par de telles interventions. En février 2003, la police aux frontières (PAF) s'était rendue dans la communauté Emmaüs de Bourg-en-Bresse pour arrêter un Algérien sous le coup d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. En mai de la même année, trois Algériens en situation irrégulière avaient été interpellés dans des centres d'hébergement de l'agglomération lilloise.

Le nombre d'interpellations à domicile augmente-t-il ? Difficile à dire. Interrogés, les ministères concernés ne semblent pas avoir de statistiques sur le sujet. Les syndicats de policiers, pour leur part, ne font pas état de consignes particulières. « Des quotas ont été fixés sur le nombre d'interpellations à réaliser mais pas pour le mode opératoire », explique Patrice Ribeiro, secrétaire général adjoint de Synergie officiers.

En février 2006, les ministères de l'intérieur et de la justice avaient adressé aux préfets et aux procureurs une circulaire sur les « conditions de l'interpellation d'un étranger en situation irrégulière ». Mais elle se bornait à préciser la marche à suivre pour procéder à des arrestations « sur la voie publique, aux guichets des préfectures, au domicile ou dans les logements foyers et les centres d'hébergement ».

Dans le monde associatif, certains ont toutefois le sentiment que les interventions policières au domicile des sans-papiers progressent tout en restant marginales sur le plan quantitatif. « Ces pratiques étaient excessivement rares il y a quelques années, estime Laurent Giovannoni, secrétaire général de la Cimade (service oecuménique d'entraide). Aujourd'hui, elles ne sont plus exceptionnelles. » Elles sont souvent mises en oeuvre dans des zones géographiques « où les préfets ont du mal à faire leurs chiffres », assure Richard Moyon, porte-parole de RESF.

En Ile-de-France, le phénomène s'avère presque inexistant, d'après un responsable syndical policier, car les forces de l'ordre ont déjà fort à faire avec les sans-papiers contrôlés sur la voie publique. Elles lancent des opérations ciblées dans des quartiers qui ont la réputation d'être fréquentés par des étrangers sans titre de séjour, par exemple Belleville à Paris, remarque Pierre Henry, directeur de France Terre d'Asile.

© Bertrand Bissuel et Anne Rodier, pour Le Monde

⇒ RESF Paris : Pendant le mois d’août, la fabrique à orphelins accélère ses cadences !

⇒ RESF manifeste devant l’Hôtel de Ville à Paris.

⇒ La Croix : Le drame d’Amiens relance le débat sur le sort des sans-papiers.

⇒ à écouter : une interview de Fernanda Marruchelli, élue PCF du 20e.

⇒ ce mardi 14 août, deuxième mardi du mois, est la date habituelle du rassemblement co-organisé par RESF Paris et la FCPE Paris. Il sera dédié à Ivan et aura lieu, comme chaque mois, à Belleville, à 18h30, à hauteur de la sortie du Métro côté 19e arrondissement (angle Boulevard de la Villette/Rue de Belleville).

La tournante dure depuis la Présidentielle

A La Poste, la grève du lundi n'en finit pas

Les clients de certains bureaux de poste parisiens vont à nouveau devoir s'armer de patience aujourd'hui. Le mouvement de grève du lundi, que SUD-PTT organise depuis le 23 avril dernier (depuis le 16 avril et au début avec d’autres syndicats, selon ce tract, note du ouaibemaître), semble en effet loin de s'essouffler. Chaque début de semaine, les guichetiers de différents bureaux cessent le travail à tour de rôle pour protester contre les « dérives commerciales » de leur entreprise.

Les habitants du sud du 19e arrondissement en ont fait l'expérience lundi dernier. Au bureau de la place des Fêtes, très calme en ce début d'après-midi, un écriteau barre partiellement l'entrée : « Suite à un conflit social, aucune opération possible. Uniquement retrait des lettres et des colis. » Les clients se succèdent, lisent puis se dirigent d'un pas hésitant vers la machine à affranchir ou bien repartent, renfrognés.


« Ils auraient pu prévenir ! lance un quadragénaire mécontent. Je ne sais même pas où aller, je vais devoir attendre demain pour envoyer mon colis. »

Impossible, de fait, de savoir quel autre bureau assure tous les services : la grève suivie par le personnel d'exécution des bureaux - c'est-à-dire les guichetiers, les agents chargés de la caisse et de la comptabilité, mais pas l'encadrement ni les facteurs - est tournante. Elle touche donc un bureau de la capitale après l'autre ; surtout dans le quart nord-est de Paris, plus rarement dans les autres arrondissements.

« Pas de plaintes de la clientèle », selon la direction

Les clients pressés qui, ce jour-là, ont remonté la rue de Belleville pour tenter leur chance aux Tourelles, près de la porte des Lilas, se sont cassé le nez. Dans le bureau désert, même la machine et la photocopieuse étaient en panne. Ceux qui sont partis vers le sud, jusqu'au bureau Simon-Bolivar, rue Clavel, auront eu plus de chance, à condition de ne pas demander certaines opérations financières.

La direction de la Poste, qui affirme ne pas être au courant des perturbations rencontrées, minimise la portée du mouvement : « Lundi dernier, nous avons recensé 105 grévistes sur les 3 462 personnes qui travaillent dans nos 190 bureaux de poste à Paris. Cela représente 3 % des effectifs. Et nous n'avons pas eu de plaintes de la clientèle. »

SUD-PTT avance pour sa part 20 % de grévistes parmi le personnel d'exécution en poste (hors congés, maladies, etc.). Lundi dernier, le syndicat a recensé plus de 55 bureaux perturbés, à des degrés variables : absences de guichetiers, fermetures entre midi et 14 heures, services réduits... « Depuis avril, 85 % des bureaux parisiens ont été touchés au moins un lundi », assure Stéphane Charnacé, membre du secrétariat de SUD-Syndicats des services postaux parisiens.

Et SUD-PTT n'est pas prêt à lâcher. « A la Poste, la situation du personnel se dégrade, maintient le syndicaliste. Nos revendications tournent donc autour de trois axes : la préservation des emplois, l'arrêt des pressions commerciales sur les agents et une prime de vie chère de 150 € par mois dans la capitale. » La CGT n'a pas suivi SUD-PTT dans cette grève. Mais le syndicat, majoritaire dans l'entreprise, se met déjà en ordre de bataille pour « lancer un mouvement d'ensemble de tous les postiers en septembre ». Avis de perturbations à la rentrée !

© Christine Taconnet, pour Le Parisien

Rachida Dati aux Guignols de l'info

C’est pour la rentrée, le 3 septembre, selon le JDD

Dès le 3 septembre, jour de reprise pour Les Guignols de l'info (elle ne fait pour l’instant pas partie de la liste des marionnettes donnée par wikipédia), Rachida Dati, invitée "surprise" des vacances de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis, fera son apparition dans l'une des émissions-phares de Canal +.

Sa marionnette en latex est prête, affirme le JDD. Ministre de la Justice du gouvernement Fillon, celle que Gala appelle « L’icône républicaine » sera la première figure féminine de la garde rapprochée du Premier ministre à intégrer le « panthéon de l'humour », a expliqué hier soir Le Journal du Dimanche en ligne.

Parmi les femmes membres du gouvernement qui existent déjà dans l’émission satirique de la chaîne cryptée, on peut entre autres citer Mmes Alliot-Marie (Intérieur) et Bachelot-Narquin (Santé, Jeunesse et sports).

Lorsque Nicolas Sarkozy avait choisi Rachida Dati comme porte-parole de sa campagne, il avait expliqué dans un discours devant ses proches (relayé ici par VolCréole), qu’il l’avait choisie parce qu’il l’aimait et qu’il y a moins de problèmes en France avec les enfants du Maghreb qu’avec ceux d’Afrique…

Actuellement en vacances avec le couple Sarkozy, dont le président de la République est soutenu par la fédération de Rome de Alleanza Nazionale (très longtemps proche de l’extrême droite), Mme Dati serait à l’origine de la « colère » présidentielle de la semaine passée, pour laquelle le SNJ-CGT avait « exigé » des excuses du président de la République.

Sur certains sites spécialisés dans la télévision, on se demande quelle coupe de cheveux aura celle qui aime lire Mandel et Blum.

F. A., photo prise sur le site La Marocaine, où son portrait est ainsi dressé.

• A lire : My Fair lady, dans L'Express du 16 juillet 2007, où il est écrit qu'elle se pose chaque jour deux questions…

La pépinière « Paris Innovation – Réunion » a enfin ouvert ses portes

Rue 89 présente des montages autour de la rue des Haies

Ce nouveau lieu, entièrement consacré aux créateurs d’entreprises innovantes du secteur des contenus numériques, a été inauguré le 4 juillet, rue des haies dans le 20e arrondissement. On y retrouve rue89.com, le nouveau site d’information créé par des anciens de Libération, mais aussi BeeLight, Chapatiz, Musikangels, Musiclassics, Tuuut.fr et Urban Rivals Boostr.

Le 4 juillet 2006, Bertrand Delanoë présentait le programme PARVI (Paris Ville numérique), lançant une dynamique autour des nouveaux réseaux numériques (Très Haut Débit et Wi-Fi). Un an plus tard, jour pour jour, Christian Sautter, Adjoint au Maire chargé du développement économique et de l’emploi, inaugurait le lieu dans lequel les contenus numériques utilisant ces infrastructures pour circuler seront créés.

Etaient également présents à l’inauguration Pierre Castagnou, Maire du 14e arrondissement et Michel Charzat, Maire du 20e arrondissement.

Cette pépinière a été créée à l’initiative de la Ville de Paris et du conseil régional d’Ile de France. L’animation est assurée par Paris Développement. Vingt-deux ateliers sont disponibles pour les entreprises parisiennes.

Les vidéos de Rue89, qui viennent d’être mises en ligne, sont ici pour l’histoire, là pour la mémoire et aussi là pour la pépinière.

• Le dossier Paris : une métropole innovante

• Le dossier Le 20e, un arrondissement attractif pour les entreprises

Les Sarkozy, la santé de Cécilia et leur « masure »

Cécilia Sarkozy, une première dame de France imprévisible et secrète

En séchant, pour raison de maladie, le pique-nique des Bush dans le Maine samedi, Cécilia Sarkozy, réapparue dimanche dans les rues de Wolfeboro, a accentué son image d'une première dame de France secrète, imprévisible, voire déroutante, aux antipodes de celles qui l'ont précédée à l'Elysée.

Cette absence - seule fausse note d'un rendez-vous chaleureux des présidents français et américain - vient après d'autres qui avaient étonné et alimenté les interrogations sur le « mystère Cécilia ».

Il en avait été ainsi tout au long de la journée électorale du 6 mai qui a vu le triomphe de son mari, jusqu'à sa réapparition le soir à la Concorde.

Elle succède aussi à des gestes spectaculaires de Cécilia Sarkozy - ses voyages en Libye au premier chef - qui font dire à un observateur de la présidence française : « elle est là où on ne l'attend pas, elle n'est pas là où on l'attend ».

Samedi, la défection de Cécilia, qui s'en est excusée par téléphone auprès de Laura Bush, a été annoncée in extremis, une heure et demie avant l'arrivée de son mari à la résidence de vacances de Kennebunkport.

Nicolas Sarkozy a dûment expliqué que son épouse souffrait d'une « angine blanche », précisant que deux de ses enfants étaient atteints de la même maladie bénigne, mais pénible.

« Le pire, c'est que c'est moi qui la lui ai passée », a insisté le président français.

George W. Bush s'est dit « déçu », « mais nous comprenons », a-t-il ajouté.

Dimanche, la presse américaine n'a pas commenté l'absence de Cécilia, se contentant de relever en passant que M. Sarkozy est venu seul à cette partie de campagne présidentielle, qui réunissait l'ensemble de la tribu Bush.

La Maison blanche avait pourtant expliqué que c'était au départ Laura qui avait convié son homologue française, tandis que le caractère amical et à la bonne franquette de la rencontre était fortement mis en avant : pancartes de bienvenue préparée par les plus jeunes de la tribu, pique-nique, chemisettes...

Toujours est-il que la première dame de France se promenait dimanche dans le centre de Wolfeboro, accompagnée de deux amies, au risque de relancer les spéculations quant à une maladie diplomatique.

Cécilia Sarkozy avait déjà surpris par d'autres absences retentissantes, d'autres silences assourdissants.

Le 6 mai, pour le second tour de l'élection présidentielle, on l'attend partout en vain.

Elle n'est pas aux côtés de Nicolas Sarkozy quand il va accomplir son devoir électoral à Neuilly-sur-Seine - on apprendra plus tard qu'elle n'a pas voté. Le soir, elle n'est pas au QG de campagne, ni salle Gaveau, parmi les militants UMP qui exultent. Quand elle réapparaît à la Concorde, tous sont frappés par son air absent, troublé, fragile.

Mais dix jours plus tard, elle est éclatante dans une robe inattendue, une robe de star, satin grège et bras nus. Rien à voir avec les tailleurs aussi haute couture qu'austères affectionnés par Claude Pompidou, Anne-Aymone Giscard d'Estaing, ou Bernadette Chirac.

Au G8 en Allemagne, Cécilia tranche par son allure, son élégance. Mais elle abrège le séjour, rentre en France. La raison ? L'anniversaire d'une de ses filles.

Le 14 juillet, elle n'est pas non plus au grand concert populaire et familial voulu par son époux, le soir au Champ de Mars.

Elle déroute plus encore quand elle apparaît au premier plan du dénouement de l'affaire libyenne : c'est elle qui ramène à Sofia les soignants bulgares détenus pendant huit ans à Tripoli.

S'ensuit un torrent d'interrogations sur le statut et le rôle de l'épouse du président. La presse lui consacre des unes à répétition: "Cécilia, l'insoumise", clame Gala. "L'énigme Cécilia", écrit le Nouvel observateur.

Dans une rencontre avec des journalistes, le jour de la Fête nationale, le président avait confié : « Au fond, Cécilia, c'est mon seul souci ».

Le couple Sarkozy reprend le cours de ses vacances américaines à Wolfeboro

Cécilia Sarkozy flânant dans les rues, son mari faisant son jogging : le couple Sarkozy a repris dimanche le cours de ses vacances à Wolfeboro (New Hampshire, nord-est), au lendemain de l'invitation du président George W. Bush dans l'Etat voisin du Maine.

Le président français a été vu dans la matinée courant, un baladeur numérique aux oreilles, sur un sentier bordant l'un des lacs de la petite villégiature huppée de Wolfeboro.

M. Sarkozy, qui courait en compagnie de sept personnes, a fait un signe de la main aux trois journalistes qui l'ont aperçu. « Français ? », leur a-t-il également demandé, sans toutefois s'arrêter.

Le chef de l'Etat portait un T-shirt noir siglé "G.I.P.N", l'acronyme du Groupement d'intervention de la police nationale.

Une hôtelière de Wolfeboro a affirmé à l'AFP l'avoir vu jouer au tennis samedi soir sur un court privé de la ville.

AFP
Dessin des archives de Placide
Photos : D.R., aeu1961 pour Flickr

⇒ Pour suivre notre président à la trace, 20 Minutes a créé la Sarko Map.

⇒ Le JDD en ligne se consacre, lui, à suivre en texte et en images notre président dans le dossier Sarkozy ci, Sarkozy là.

⇒ Les plans et les photos de la maison des Sarkozy et de leurs amis sont ici (cabinet d’architecture TMS, Porthmouth).

⇒ Pour ceux qui auraient loupé la visite guidée de la maison (dans l’un des nombreux liens), elle est aussi ICI. Visitée par plus de 107 000 personnes en une semaine de mise en ligne, elle a eu ce dimanche (heure française) une dizaine de milliers de visiteurs. On comprend mieux pourquoi Mme Sarkozy a éprouvé le besoin de prendre l’air !

⇒ Le 19 avril 2007, Mme Sarkozy ne démentait aucune rumeur.