Ménilmontant, mais oui madame...

L’aide au logement, c’est aussi pour les étudiants

En France, 692 000 étudiants bénéficient d’une aide de l’une des 123 Caf

Au moment où les étudiants préparent leur rentrée universitaire, les Caf mettent à leur disposition un téléservice « aide au logement étudiant » pour faciliter leurs démarches administratives. A Paris, pour les foyers et les adultes, il y avait au 31 décembre 2006 3 000 allocataires de moins qu'un an auparavant…



En se connectant sur le site, les étudiants peuvent saisir en ligne leur demande d’aide au logement et estimer le montant de cette aide. Ils impriment ensuite leur dossier personnalisé et l’envoient à leur caisse départementale, accompagné des pièces justificatives demandées.

En 2006, 209 000 étudiants bénéficiaires de l’aide au logement ont effectué leur demande via Internet, soit près d’un tiers.

Depuis une Circulaire de 2006, les étudiants peuvent aussi être aidés pour s’installer : l’Allocation d’installation étudiante (Aline) est attribuée sous certaines conditions :

• être bénéficiaire d’une aide au logement pour la première fois,

• être étudiant,

• être titulaire d’une bourse d’études attribuée sur critères sociaux.

Il s’agit d’un montant forfaitaire unique de 300 €, payé automatiquement sans qu’il soit besoin de déposer une demande.

D’ici la fin de l’année, la Ville de Paris devrait avoir livré 740 logements pour étudiants, dont, dans le 20e, à l’angle de la rue des Panoyaux et du boulevard de Ménilmontant, une « résidence mixte » avec des logements étudiants dans le même bâtiment que des berceaux pour bébés.

Le portail de la Ville de Paris destiné aux étudiants est ici. A Paris, c’est la députée de la 8e circonscription Sandrine Mazetier qui est l’adjointe au maire chargée de la vie étudiante.

Pour les étudiants, lire également Infologement, créé par la société Colocation.

Les aides au logement à Paris

Au 31 décembre 2006, la CAF de Paris versait une Allocation personnalisée au logement (APL) à 60 463 foyers (contre 60 448 au 31 décembre 2005), une Allocation de logement familiale (ALF) à 29 368 foyers (contre 29 562 l’année précédente), et une Allocation de logement sociale (ALS) à 139 510 personnes (contre 142 691 au 31 décembre 2005).

L’APL concerne les foyers à ressources modestes qui paient un loyer et dont le logement est conventionné. Elle peut aussi être attribuée aux foyers qui remboursent un prêt PAP, PAS, ou PC. Elle s’adresse uniquement à la résidence principale, quels que soient l’âge, la situation familiale et la situation professionnelle.

L’ALF concerne les personnes qui n'entrent pas dans le champ d'application de l'APL et :

• qui ont des enfants (nés ou à naître) ou certaines autres personnes à charge

• ou qui forment un ménage marié depuis moins de cinq ans, le mariage ayant eu lieu avant les 40 ans de chacun des conjoints.

L’ALS s'adresse aux ménages qui ne peuvent bénéficier ni de l'APL, ni de l'ALF. Trois mille personnes en moins en ont bénéficié en 2006 par rapport à 2005, alors que les autres aides s'étaient stabilisées…

Depuis février 2004, la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) publie une lettre d’information mensuelle. Cette lettre rend compte de l’actualité des études, des publications et des statistiques de la CNAF.

Pour la recevoir chaque mois, il suffit de s’inscrire ICI. Une confirmation d’abonnement sera adressée.

Le dossier de la mairie du 20e sur le logement social est ici.

L'été, « certains l'aiment chaud »

« Certains l’aiment chaud »… Et ceux-là seront servis. En ce dimanche 5 août, accessoirement 45e anniversaire de la mort de Marilyn Monroe, il fera chaud et beau sur la majeure partie du pays. Un vrai temps d’été.

Selon Météo France, après la dissipation des brumes et des grisailles matinales, la matinée sera belle et bien ensoleillée.

Petit bémol, dans l'après-midi, le voile de nuages élevés s'étendra du sud de Midi-Pyrénées, à l'Aquitaine, au Limousin, à la Bretagne et à la Basse-Normandie. Et en fin de journée, les nuages deviendront plus nombreux et plus épais, sur la façade océanique. Le ciel prendra même un aspect chaotique sur le relief pyrénéen, ainsi que de l'Aquitaine à la Vendée, et sur la pointe bretonne. Ces nuages peuvent occasionner de petites ondées, en aucun cas les chutes du « Niagara ». Ces ondées prendront un caractère orageux sur le sud-ouest en soirée. Cette dégradation orageuse s'accompagnera d'un renforcement du vent d'ouest avec des rafales de 60 à 80 km/h, sur l'Aquitaine et sur l'ouest des Pyrénées. Un temps d’été, certes, mais du mois d’août.

Sur le reste du pays, mis à part quelques petits nuages circulant près du Golfe du Lion et sur le relief alpin, l'après-midi se déroulera sous un beau soleil. De quoi bronzer, telle « Eve », sur les plages méditerranéennes. On notera tout de même un vent d'Autan sensible sur le Lauragais et le midi-toulousain.

Côté températures, « quand la ville dort », il fera 17C° dans la nuit de samedi à dimanche à Paris, Lille, Nantes et Toulouse.

Dans la journée de dimanche, on peut s’attendre à de la chaleur dans l’après-midi: de 23 à 28 degrés près de la Manche, de 29 à 35 degrés sur le reste de la moitié nord et le sud-est, et de 30 à 37 degrés sur le quart sud-ouest.

C.C., pour 20 Minutes, Photo : Bert Stern

Nicolas Sarkozy rencontre des journalistes par hasard…

…et en profite pour annoncer un « point-presse » avec possibilité de « faire des photos »

A en croire la dépêche de l’Agence France-Presse tombée peu après 18h30, heure française (et publiée ci-dessous dans son intégralité), c’est par hasard que le président français, dont on loue l’élégance Outre-Atlantique a croisé ce samedi des journalistes. Ce grand rival de Georges Abitbol (voir la fiche wikipédia du film Le Grand détournement) a vraiment « la classe américaine » lorsqu’il fait son jogging.

Ainsi, on apprendra sans doute demain ce que l’on sait déjà : que notre président passe de bonnes vacances. Ce alors que le député socialiste de l’Aisne M. René Dosière se demande qui paie les vacances du Chef de l’Etat. Et que des doutes planent toujours au sujet de potentielles contreparties dans le cadre de l’affaire des infirmières bulgares.

Selon Mikael Moasan, du Mouvement fédéraliste de Bretagne, la petite bourgade de 6 600 habitants dans laquelle Nicolas Sarkozy, son épouse et leur fils passent deux semaines de vacances, cité par Le Réveil des marmottes, « porte le nom du général Wolfe, chef du corps expéditionnaire britannique qui, en 1759, a vaincu Montcalm et a réussi à s’emparer de Québec. Cette victoire a marqué le début du régime britannique au Canada. (…) dans cette ville, la démocratie directe est une réalité. Il n’y a pas de maire, David W.Owen est le manager de la ville. L’organisation du gouvernement local est établie en Town Meeting-Selectmen-Manager (Assemblée citoyenne - Représentants élus - Directeur). L’Assemblée citoyenne a le pouvoir législatif. Les habitants-électeurs se réunissent, délibèrent et votent. Les assemblées citoyennes choisissent les responsables municipaux, fixent leur rétribution, votent le budget municipal et les lois locales. Ils décident du nombre et des salaires des employés municipaux. Le pouvoir exécutif est assuré par un bureau des représentants (Board of Selectmen) et par un directeur (manager), un véritable chef d’entreprise qui va minimiser les coûts, augmenter la productivité et faire en sorte que les services soient assurés sans dépenses inutiles. »

Le dossier du Réveil des marmottes sur les vacances présidentielles est ici.

A moins que M. Sarkozy ne soit parti en vacances studieuses… Mais il affirme à Paris-Match que ce n'est pas pour voir M. Bush jeudi qu'il est en vacances chez ses amis. Décidément, entre des journalistes de l'AFP et un de Paris-Match, il ne peut pas faire son jogging tranquillement. Et en plus il va parler depuis l'étranger, chose que seul M. Chirac se permettait de faire. Drôle de rupture !

A. L., illustration : Helder Pombo

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Nicolas Sarkozy tiendra un point-presse dimanche matin à Wolfeboro

WOLFEBORO (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy a annoncé samedi à Wolfeboro (New Hampshire, nord-est), où il est en vacances, qu'il tiendrait un point-presse dimanche matin.

Le chef de l'Etat était en train de faire un jogging samedi vers 11h00 locales (15h00 GMT) sur les hauteurs de cette station estivale chic de la Nouvelle Angleterre sur un sentier traversant une forêt.

Apercevant deux journalistes de l'AFP à proximité du sentier, Nicolas Sarkozy s'est approché et leur a confié. « Je tiendrai un point de presse demain matin (dimanche) vers 10h00 ».

« Je répondrai aux questions et vous pourrez faire des photos », a-t-il ajouté.

Un responsable de l'entourage du président a précisé qu'il contacterait les journalistes, essentiellement français, présents à Wolfeboro pour leur préciser le lieu où se tiendrait ce point-presse.

Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi soir à Wolfeboro avec sa famille pour passer des vacances dans une grande maison construite au bord du lac Winnipesaukee.

Un Dîner de cons à la rentrée

Dany Boon jouera le rôle de François Pignon

Jacques Villeret, alias François Pignon, dont on se souvient du répondeur téléphonique ou de la méprise sur le prénom de Just Leblanc, sera remplacé sur scène par Dany Boon à la rentrée pour l’adaptation parisienne (Théâtre de la Porte Saint-Martin, 10e arrondissement) du « Dîner de cons ».

Pour Patrice Leconte, la reprise du Dîner de cons au théâtre à la rentrée ne pouvait se faire qu’avec Dany Boon « parce que je suis sûr que Dany Boon est le seul acteur capable de succéder à Jacques Villeret dans le rôle de François Pignon. Son partenaire, Arthur, est a priori moins convaincant, mais sait-on jamais... », ajoute-t-il.

Pierre Brochant et ses amis organisent tous les mercredis un dîner. Chacun doit amener un con qui s'ignore, et le « meilleur » est déclaré vainqueur à l'issue de la soirée. Ce soir, Brochant est certain de gagner : son invité, François Pignon, est comptable au ministère des Finances et se passionne pour les modèles réduits en allumettes. Mais les catastrophes s'enchaînent et le dîner sera moins drôle que prévu... Pour lui.

Texte et mise en scène de Francis Veber
Avec Dany Boon, Arthur, Laurent Gamelon, Stéphane Bierry...

A lire, sur le portail culturel Evene.fr, l’interview de Patrice Leconte (invité de ce samedi) A rebours.

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Théâtre de la Porte Saint-Martin
16 Boulevard Saint-Martin (10e)
Métro Strasbourg Saint-Denis (lignes 4, 8, 9) ou République (lignes 3, 5, 8, 9, 11)
Bus (lignes 20, 38, 39, 47)
Site Internet ici
Places de 26,10 à 70,10 €
Du mardi au vendredi à 20h, le samedi à 17h et 20h30 et un dimanche sur deux à 15h
Renseignements : 01 42 08 00 32

Youssef Chahine en plein air

« Silence… On tourne » ce soir au Théâtre de Verdure (20e)

De même que samedi dernier avait été projeté le premier opus de Shrek, le Théâtre de Verdure propose ce soir, à 22 heures, gratuitement, une projection du film de Youssef Chahine « Silence… On tourne », sorti en Egypte et en France en 2001… et présenté dans la sélection officielle de la Mostra (le festival de Venise) de la même année.

Selon les projectionnistes de l’association Belleville en vue(s), il y avait pas mal de monde lors de la projection du dessin animé américain samedi dernier. Comme on pouvait le constater, pratiquement autant d’adultes que d’enfants. Des rires, des applaudissements… une bonne ambiance en somme.

Ce soir, toujours au même endroit et à la même heure (heure de tombée de la nuit), c’est au tour de la comédie musicale égyptienne « Silence… On tourne » d’être projetée au Théâtre de Verdure, dans le 20e (bande-annonce ici).

La riche cantatrice et actrice Malak cherche à être aimée pour elle-même. Blessée par son divorce, elle tombe sous le charme d’un arriviste, Lamei, jusqu’à vivre pour lui une passion obsessionnelle...

« Le réalisateur fait chanter et danser ses personnages dans une comédie musicale au goût d’antan, mais située dans le monde du spectacle et la société d’aujourd’hui. On se régale de bout en bout », indique le site de l’association, mis à jour après quelques semaines de vacances en juillet.

Le film sera le deuxième projeté à l'initiative du Conseil de quartier des Amandiers en collaboration avec Belleville en vue(s). Comme la semaine dernière, l’entrée se fait derrière le Conservatoire municipal de musique Georges Bizet, par la rue Louis-Nicolas Clérambault.

La prochaine projection organisée par le Conseil de quartier des Amandiers aura lieu le 25 août. Il s’agira du film de John Waters, avec Johnny Depp… Cry-Baby. Né le 9 juin 1963, Johnny Depp pourrait se marier cet été avec sa compagne depuis huit ans.

Entretemps, le 17 août, Belleville en vue(s) a prévu de projeter à compter de 22 heures, une douzaine de dessins animés de Tex Avery à la cité Faucheur, allée du Père Julien-Dhuit (20e), de l’autre côté du Parc de Belleville. L’occasion de voir ou revoir Droopy, le loup, Tom, Jerry et les autres...

That’s all folks !

F. A., Photos de la projection de Shrek : Xiane

Les dents serrées

Trouvé dans la rubrique Opinions de l’édition Internet du Yediot Aharonot du 31 juillet, ce billet de l’écrivain israélien Amos Oz.

Dans un paysage politique bouleversé par la tempête Winograd (*) et le séisme Hamas, tandis que les médecins du Quartette se précipitent au chevet des convalescents, Amos Oz propose pour remèdes l’action diplomatique prudente mais déterminée, et l’optimisme raisonné : Israéliens et Palestiniens, selon lui, « sont apparemment sur le point d’accepter un compromis, même si cela ne les enchante guère ».

Traduction : Tal Aronzon pour La Paix Maintenant

La division entre Gaza, sous la férule du Hamas, et la Cisjordanie, sous celle des modérés, représente une occasion historique de parvenir à la paix entre Israël et le cabinet de Mahmoud Abbas.

Les gouvernements Olmert et Abbas acceptent l’un et l’autre le principe de deux États pour deux peuples, la notion d’échange terre contre paix, et l’approche plaidant pour la fin de l’occupation israélienne.

De nombreux sujets de contestation demeurent, mais aucun qui creuse un gouffre entre les deux parties. Une négociation intensive devrait être à même de combler le fossé et de conduire à un projet d’accord.

Et que dire de Gaza tombée aux mains du Hamas, cette même Gaza influencée par l’Iran et qui s’inspire du Hezbollah ?

Il y a place pour l’espoir que, dans le cadre d’un accord global israélo-palestinien, une fois un État palestinien indépendant fondé en Cisjordanie et celle-ci soulagée du joug de l’occupation israélienne, un mouvement populaire naîtra à Gaza et se dressera contre la règle tyrannique et fanatiquement religieuse du Hamas.

Les masses gazéennes ne pourront ignorer la victoire historique gagnée par les habitants de la rive occidentale du Jourdain et se lanceront dans la lutte pour se débarrasser du faix du Hamas pesant sur leurs épaules et se joindre à l’État palestinien.

Les cabinets Olmert et Abbas envoient actuellement tous deux des signaux d’échanges positifs. Israël a mené a bien une série de gestes de bonne volonté. La libération de prisonniers palestiniens, l’assentiment à l’équipement des forces de Abbas avec des armes modernes, et un accord pour suspendre la chasse à l’homme contre les personnalités recherchées et apporter une aide supplémentaire.

Les Palestiniens, de leur côté, font des efforts sincères pour réduire l’anarchie qui prévaut en Cisjordanie, récupérer les armes des tireurs et empêcher les attaques visant les Israéliens. Le manifeste du cabinet palestinien a finalement abandonné la clause appelant à la lutte armée et, en lieu et place, la négociation d’un accord avec Israël est aux débats.

Olmert et Abbas sont-ils assez forts ?

Plutôt que réclamer le « droit au Retour », qui signifie la destruction d’Israël, les Palestiniens ont ajouté à leur manifeste une clause appelant à « une solution juste et négociée du problème des réfugiés ».

L’important discours du Premier ministre Olmert à Charm el-Cheikh, dans lequel il a pour la première fois exprimé de la compréhension et même de la sympathie à l’égard des souffrances des réfugiés palestiniens, corrobore le fait qu’Israël aussi est intéressé à trouver une solution « juste et négociée » au problème palestinien.

Les gestes des Israéliens pourraient se révéler n’être au bout du compte que quelques miettes jetées aux pauvres s’ils n’étaient suivis de pourparlers consistants en quête d’une solution aux problèmes restants et visant à fonder un État palestinien en Cisjordanie.

Le pas suivant, par conséquent, doit être l’entrée immédiate d’Israël et du gouvernement Abbas dans des pourparlers portant sur les points au cœur du conflit : Jérusalem, les frontières définitives, l’avenir des colonies, les réfugiés de 1948, et les lieux saints. Il existe d’ores et déjà des solutions potentielles à toutes ces questions dans la formule de Clinton, celle de Taba, celle de Genève.

Les gouvernements Olmert et Abbas sont-ils assez forts pour convaincre leurs peuples d’accepter un accord dans lequel chacune des deux parties devra faire des concessions douloureuses ? Les dirigeants peuvent espérer de bonnes nouvelles. S’ils trouvent vraiment l’un comme l’autre le courage d’arriver à un projet d’accord et que celui-ci soit soumis à referendum en Israël et en Palestine, il apparaîtra aux yeux de tous que les deux peuples sont prêts à une solution de compromis.

Les Israéliens et les Palestiniens se réjouiront-ils de cet accord ? Danseront-ils dans les rues quand il sera finalement conclu ? Probablement pas. Cependant - et c’est là la bonne nouvelle qui émerge de la cruelle réalité - les deux peuples en connaissent déjà les grandes lignes. Et ils sont prêts à l’adopter par voie de référendum - fût-ce en serrant les dents.

(*) Nous faisons ici allusion à la commission d’enquête gouvernementale sur la conduite de la dernière guerre au Liban, dont le rapport vient d’être rendu (commission dite « Winograd »), du nom de son président.

La version anglaise se trouve ici.
Photo : Associated Press

Doc Gynéco sifflé à Genève : des interpellations

Après Faudel, il paie son soutien à Nicolas Sarkozy

Après Faudel, qui avait annulé sa tournée après s’être fait siffler lors de la dernière Fête de la musique alors qu’il voulait chanter Mon pays, c’est au tour de Doc Gynéco, autre soutien de Nicolas Sarkozy lors de la Présidentielle (il avait même publié un livre sur le sujet…) de se faire siffler par son public.

Cela se passait aux paisibles Fêtes de Genève, où le chanteur guadeloupéen se produisait jeudi soir, en ouverture, à 22h (arrivant avec… 20 minutes de retard, ce que les hôtes helvètes ont considéré avec un doux euphémisme comme du « flegme »).

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Doc Gynéco a payé cher son soutien à l'actuel Président de la République française, Nicolas Sarkozy.
(photo : Cyril Beney, 20 Minutes, édition de Suisse romande)

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Hier soir, l’édition en ligne du 20 Minutes suisse titrait « Doc Gynéco à Genève : Sarko n’est pas là ce soir ! » (lire le sujet ici). Le Doc a écourté sa soirée et quitté la scène, laissant à sa chanteuse la tâche de conclure le spectacle. « Un artiste est souvent critiqué. J’aurais préféré que les gens viennent me parler directement plutôt que d’empêcher les autres d’écouter le concert », a-t-il déclaré.

Plusieurs manifestants ont été interpellés avant et après le concert.

Pour visionner le sujet présenté par la Télévision suisse romande (TSR), que l’on ne peut recevoir que dans certaines régions françaises (durée 1min28), cliquer ici.

Parallèlement, sous le label IV My People sortira en octobre un album du rappeur grenoblois Jeff le Nerf, qui a mis sur YouTube un clip où il égratigne quelque peu le président de la République et dont les paroles sont là.

F. A.

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Mise à jour du 11 août 2007
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MARSEILLE, 10 août 2007 (AFP) - 13h32

Doc Gynéco, « psychologiquement touché », annule un concert à Bandol (Var)

Le rappeur Doc Gynéco, conspué lors d'un concert à Genève pour son soutien à Nicolas Sarkozy et « psychologiquement touché par cette affaire », a annulé le spectacle qu'il devait donner vendredi soir à Bandol (Var), a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs. « Nous avons reçu un certificat médical qui fait état de son impossibilité de chanter. Il est psychologiquement touché par cette affaire », a déclaré l'organisateur du festival M6 Live Thierry Chabrot au quotidien Var-matin.

« Nous avons tout tenté pour convaincre son producteur de revenir sur sa décision mais en vain », a poursuivi l'organisateur qui a fait savoir à l'AFP qu'il confirmait ses propos à Var-matin. La mairie de Bandol, à l'origine du festival en collaboration avec M6, a confirmé avoir « reçu un certificat médical de Doc Gynéco disant qu'il était fatigué ». Axel Bauer a accepté de remplacer vendredi le chanteur défaillant, ont ajouté les organisateurs du festival dont c'est la 4e édition. Doc Gynéco avait dû interrompre son concert il y a une semaine à Genève après avoir fait face à une « mini émeute », selon la presse suisse. Portant une banderole « Sarko facho, Gynéco collabo », plusieurs dizaines de spectateurs avaient hué le chanteur avant de jeter des projectiles dans sa direction. Les organisateurs avaient préféré interrompre le spectacle au bout d'une demi-heure.

Le libéralisme (très actif) de la droite française

Nul ne reprochera à la politique économique et sociale mise en place par M. Nicolas Sarkozy de ne pas être « lisible », pour reprendre cet adjectif très à la mode. Lisible et pédagogique. Premier acte, le « bouclier fiscal » a surtout protégé les très grosses fortunes des coups d’épée, pourtant très mesurés, du fisc. Coût pour le Trésor public des friandises que la majorité parlementaire de droite vient d’offrir par exemple aux futurs héritiers : environ 13 milliards d’euros. Comme vient de le rappeler le quotidien Les Echos, c’est en valeur réelle presque exactement ce qu’avait coûté en 1981-1982 le plan de relance de François Mitterrand. La gauche consacra une bonne partie de cet argent à la création de 240 000 emplois publics. A l’époque, la droite fustigeait tant de prodigalité susceptible, selon elle, d’alourdir inconsidérément le fardeau de la dette publique.

Lire l’intégralité dans la valise diplomatique en cliquant ici.

Il y a trente ans, Charonne…

Je me souviens de la rue de Charonne en 1977. C'était l'année de mon emménagement dans le quartier. A la hauteur des numéros 73 et 75 il n'y avait pas encore d'immeuble.

Juste quelques commerces de proximité et des ateliers dans les cours cachés derrière les façades des maisons à un seul étage. Je me souviens du couple de vieux bouquinistes qui proposaient dans une caisse de carton des romans qu'ils pensaient licencieux et qui n'auraient pas fait rougir un collégien. Je me souviens du charcutier qui me livrait les secrets de sa quiche au petit salé ou encore des menuisiers qui me cédaient pour quelques pièces des chutes de bois pour faire des étagères. Je me souviens que tout les gens se parlaient comme sur la place d'un village.

Texte et photo : Gérard Lavalette pour Le piéton de Charonne

Les services douaniers parisiens démantèlent un trafic de médicaments dans la capitale

La saisie a eu lieu en juillet dans le 11e arrondissement

Les douaniers du bureau des contributions indirectes de Paris ont saisi 21 691 cachets, gélules, flacons de différents médicaments qui avaient été importés en contrebande par la voie postale. Ces médicaments étaient sur le point d'être commercialisés sans autorisation de mise sur le marché (AMM), indiquent ce vendredi les douanes sur leur site. Cette importante saisie a été réalisée, le 24 juillet dernier, lors du contrôle d’une épicerie parisienne vendant notamment des produits parapharmaceutiques. L'épicerie se situe dans le 11e arrondissement, indique-t-on par téléphone de source proche de l'enquête.

Les médicaments découverts par les douaniers provenaient de Chine et étaient détenus sans justificatifs. Les emballages et notices étaient, pour la plupart, rédigés en Chinois ou en Anglais. Les produits découverts ont été remis à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) pour expertise. Celle-ci a confirmé que la quasi totalité des produits découverts étaient bel et bien des médicaments, du fait de leur fonction (composition) ou de leur présentation (conditionnement).

Leur composition (antibiotiques, corticoïdes, anti-inflammatoires, anti-histaminiques,...), en l'absence de notice précise (posologie, contre-indications,…), rend ces produits dangereux pour les consommateurs. En outre, certains médicaments saisis sont censés soigner des maladies très diverses (médicament pour le traitement à la fois de l’ulcère, de l’acné, des lumbagos et de l’anorexie,…). La valeur globale de ces produits est estimée à près de 30 000 €.

Quatre mois plus tôt, ce sont des contrefaçons de bijoux qui avaient été saisies par les mêmes services.

Photo : bureau d’information et de communication des douanes