Un ouvrage plein d'humour a été spécialement conçu pour les femmes auxquelles il manque parfois les bases pour bien comprendre les subtilités d'un sport particulièrement complexe.
Plus que trente-six jours avant le coup d'envoi du Mondial et vous ne savez toujours pas à quoi sert un troisième ligne, ni pourquoi les joueurs se jettent les uns sur les autres pour récupérer un ballon qui n'est même pas rond ! Pas de panique. Stephania Franchitto, qui partage depuis dix ans la vie d'un rugbyman amateur - et son lot d'entraînements, de matchs le dimanche et de lessives de maillots -, a décidé d'écrire un guide de survie pour celles qui « n'ont pas l'accent du Sud-Ouest, ne savent pas cuisiner le cassoulet et dont le père n'était pas talonneur de Castagne-en-Bigorre ». Cette artiste-peintre parisienne de 29 ans s'est prise de passion pour le sport pratiqué par son homme au point de devenir accro aux rencontres du Top 14 et d'attendre impatiemment l'ouverture du Mondial le 7 septembre.
D'où l'idée de partager cet engouement à travers un livre écrit à la manière d'un magazine féminin ou d'un opus des aventures de Bridget Jones. « Le but est d'expliquer les règles de base, mais aussi l'univers rugby de façon ludique et drôle, explique l'auteur. C'est aussi un ouvrage pour réconcilier les couples, pour que les femmes ne se sentent pas exclues de l'événement. »
Le plaquage, c'est comme se faire larguer
On apprend ainsi que, contrairement aux apparences, une mêlée est aussi organisée qu'un dressing de fille. Que le plaquage, c'est un peu comme se faire larguer quand on s'y attend le moins. Ou que le drop permet de marquer des points en surprenant son adversaire, comme le jour où votre moitié vous a offert des fleurs sans raison ! Voilà pour le ton. Pour la forme, Stephania s'est amusé à illustrer les 64 pages de son guide avec un personnage féminin, miss Ovalie, aux couleurs très flashy. « J'ai vraiment joué la carte du rose et du décalé pour que les femmes rentrent facilement dans le livre et découvrent le rugby sans que cela ressemble à un cours magistral », avance cette supportrice du Stade Français. Pour autant, le guide recèle une mine d'infos : l'histoire du rugby, les différents postes auxquels évoluent les joueurs, les phases de jeu, les hymnes des principales nations qui pratiquent et même les conseils pour survivre à une troisième mi-temps. Nous voilà prêtes à affronter un mois et demi de compétition aussi sereinement qu'une première journée de soldes !
« Le Petit Guide du rugby pour les filles », de Stephania Franchitto, aux Editions Mango, 64 pages, 8 € (Sortie fin août).
© Anne-Sophie Damecour, Le Parisien
La page MySpace de Stephania Franchitto est ici, le site de l’artiste-peintre est là. Question bête, réponse intelligente : des réponses de la Ligne nationale de rugby sont en ligne et Nicolas se fera un plaisir de compléter.
il semble que les femmes soient "la nouvelle cible" du rugby : anéfé, outre les nombreuses pages de pub où l'on peut voir des rugbymen, suite aux calendriers des "dieux du stade" (voir lien), nous allons observer durant les semaines à venir une "peoplisation" des joueurs afin de conquérir la gent féminine, soit disant avide de potins amoureux (les fourbes !). Il faut dire que les publicitaire vont devoir se creuser le ciboulot pour fidèliser les spectateurs, surtout si la France ne brille pas sur le terrain...mais, je suis médisante, on va gagner !!!
pour la petite histoire, il parait que le nom des "all black" proviendrait d'une coquille dans un journal anglais (il y a un siècle) qui voulait parler de leur ligne de défense (all back)...le mythe est resté, vu la couleur des maillots...de plus, ce sont les seuls qui ne changent pas de maillot,qu'ils reçoivent ou non.
voyez, ça marche ;-)
Rédigé par : Eve | 02/08/2007 à 09h31