Dans une calme rue du 11e arrondissement, au 3, rue Saint-Hubert, se trouvait ce que d’aucuns nommaient « l’antre de l’altermondialisme », à savoir La Passerelle, qui faisait office de restaurant, bar, lieu de rencontre, librairie, lieu d'échanges et de commerce équitable… Ce sera désormais un restaurant japonais, au grand dam des employés, des actionnaires, et de la clientèle…
Le café militant La Passerelle, rue Saint-Hubert (11e) n'a pas résisté à la loi de l'argent : il a été vendu par ses actionnaires - en dépit de l'opposition d'une des associées qui a porté l'affaire devant le tribunal de commerce - et sera transformé à la rentrée en restaurant japonais. En attendant, des tags ont fleuri sur la porte, notamment pour dire « m... à l'altercapitalisme ».
Une petite rue calme du onzième arrondissement. Un ancien atelier de réparation de machines à café…
C'est au printemps 2003 qu’ouvrit La Passerelle, en forme de patio andalou, ou oriental ou sud-américain, c'est selon. Et par-dessus, un toit avec verrière et poutres apparentes. Une sorte de grande maison. Un cadre que l'on trouvait agréable et tranquille où l'on pouvait se détendre, se restaurer, boire un verre, discuter et s'entendre sans forcer la voix.
Maintenant que ce lieu est fermé a été créé un blogue de soutien…
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