Tout devient possible à la Bastille…
À l’initiative de la Table Ronde Française, association humaniste ayant noué des liens privilégiés avec des grands chefs cuisiniers partout en France, l’opération « Don gastronome » s’insère dans une collecte mobile organisée Place de la Bastille jusqu'au 29 juillet par l’Etablissement Français du Sang (ESF), indique l’organisme dans un communiqué publié dans la rubrique « Actualités » de son site.
Le principe : saluer la générosité du grand public en offrant à tous ceux qui viendront donner leur sang une collation « post don » préparée par de grands chefs cuisiniers.
Voilà qui change du sandwich jambon-beurre au moment de la classique pénurie de sang des vacances scolaires. Ainsi, Laurent Delarbre, Meilleur ouvrier de France en 2004 et actuel chef du Café de la Paix, Michel Roth, chef des cuisines du Ritz ou encore Jean-François Piège, chef du restaurant « Les Ambassadeurs » de l’Hôtel Crillon, se relaient ces jours-ci à la Bastille pour proposer aux donneurs le meilleur de leur savoir-faire.
Initiées en 2006, les opérations « dons gastronomes » se multiplient sur toute la France avec des chefs locaux. Après Paris, ce sera au tour de Rouen, Dax, le Mont-Saint-Michel… en attendant septembre à Toulouse et d'ici la fin de l'année d'autres villes de France, dont Dijon.
Les collectes sont organisées Place de la Bastille (11e) jusqu’au dimanche 29 juillet, de 13h à 19h.
Au « menu » de ce jeudi : une pincée de sushi de thon recouvert d'un triangle de foie gras, un zeste de mozzarella en cube et une ampoule de soupe à la tomate, le tout accompagné d'un demi-macaron framboise et rose… le tout proposé par Jean-François Piège (du Crillon).
Le Figaro a mis en ligne cet après-midi une vidéo alléchante de quelques donneurs du jour. Pour en savoir plus sur les modalités du don du sang, cliquer ici.
Tant qu'à faire dans les « chefs locaux », il est dommage que, pour la prise de la Bastille, le « Bruce Willis de la cuisine française », comme le surnomment les critiques gastronomiques, qui a grandi à Ménilmontant, n’ait pas été de la partie, alors que le fameux « Guide rouge » a donné à ce petit-fils d’immigrés communistes des pays de l’Est au nom prédestiné (Thierry Marx) et à son restaurant du Sud-Ouest sa deuxième étoile dans sa dernière édition…
F. A., photos Table ronde française, D.R.
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