Xavier Bertrand a accompagné Valérie Létard hier sur les Hauts de Belleville
Mis en place le 14 mars dernier, comme indiqué hier ici, le 3919 est accessible du lundi au samedi de 8 à 22 heures, et de 10 à 20 heures les jours fériés. Il garantit une écoute professionnelle, anonyme et personnalisée ainsi qu’une orientation adaptée. Chaque jour, les écoutantes reçoivent en moyenne 200 appels, mais seulement 80 peuvent être traités. Hier donc, le ministre du Travail, des relations sociales et de la Solidarité, accompagné de la Secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité étaient en visite dans le 20e.
Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations Sociales et de la Solidarité, accompagné de Valérie Létard, Secrétaire d'Etat en charge de la solidarité, ont rencontré hier dans la soirée les écoutantes de la plateforme téléphonique du 39 19, numéro d'appel pour victimes ou témoins de violences conjugales, indique un communiqué du ministère du Travail.
A cette occasion, Xavier Bertrand et Valérie Létard ont rappelé qu'une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales. « Le 39 19 constitue pour beaucoup de femmes une première étape pour sortir de l'impasse. Chaque jour, le 39 19 reçoit 200 appels. Retenez et diffusez ce numéro ». Pour répondre à plus d'appels et apporter une réponse de proximité, Xavier Bertrand a confirmé l'expérimentation de huit antennes départementales à partir du 1er aout. Cette expérimentation fera l'objet d'une évaluation pour le début de l'année 2008.
Xavier Bertrand et Valérie Létard ont également proposé que cette évaluation soit plus large afin de « pouvoir évaluer l'ensemble des autres besoins : le soutien aux associations, les mesures à prendre en matière de prévention, et la mise en place concrète de la loi du 4 avril 2006. Le rendez-vous que nous proposons avec Valérie Létard est le début de l'année 2008 pour voir exactement quels sont les besoins supplémentaires et comment y répondre ».
Pour Xavier Bertrand, la lutte contre les violences conjugales ne peut se résumer au traitement des conséquences, il faut également s'attaquer aux causes. « Il est important de mener un travail auprès des plus jeunes pour qu'ils comprennent qu'il n'y a pas de place pour des attitudes sexistes qui peuvent un jour donner lieu à des violences conjugales. Il y a une action de fond à mener dans notre société, un changement de regard nécessaire, le numéro d'appel est une première étape mais ne résume pas ce que nous voulons faire en matière de lutte contre les violences conjugales ».
Dans leur communiqué commun, les ministres rappellent que les hommes aussi meurent de violences conjugales. Ce que Mme Élisabeth Badinter avait déjà analysé en juin 2005.
Photo : site du Premier ministre
et que penser de cette mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, et qui a été condamnée jeudi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque ? (voir le lien)
il y a un manque de logique dans tout ça !
Rédigé par : Zoé | 27/07/2007 à 00h01
Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, l'actuel président de la République disait la justice trop laxiste…
Peut-être a-t-il été entendu par les magistrats de Dunkerque ?
Rédigé par : Le ouaibemaître | 27/07/2007 à 00h50
"et que penser de cette mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, et qui a été condamnée jeudi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque ? "
A mon avis le juge de première instance a fait dans la provocation tant il est évident que le jugement serait infirmé en Appel,dans quel but ,mystère
Rédigé par : andré974 | 27/07/2007 à 14h01
Aynour B n’avait pas donné sa nouvelle adresse à son époux. Or la loi française impose -jusqu'à un potentiel changement- que les parents aient la possibilité de voir leurs enfants. Elle empêchait son mari de les voir, en ne disant pas où elle et ils étaient.
La condamnation de cette dame en soi n'est pas absurde.
En revanche, ce qui n'est pas très logique, c'est que le mari violent ait pu attendre tranquillement la prescription des faits pour lesquels ils risquait des poursuites, ce dans un pays qui, depuis plus de quarante ans, frappe à la porte de l'Europe (dont il ne fait partie qu'à 5 %) et qui avait donné le droit de vote aux femmes avant que la France ne considère les femmes comme les hommes…
Là, je pense, est le problème.
Rédigé par : Fabien | 27/07/2007 à 19h49
"Là, je pense, est le problème."
c'est toute la différence entre le Droit et la Justice
Rédigé par : André974 | 28/07/2007 à 06h00
André,
tu sais bien qu'on ne peut pas se faire justice soi-même…
il y a eu aussi le cas de cette femme, mariée à un Canadien, qui a été emprisonnée au Canada parce qu'elle avait "kidnappé" ses enfants… alors que son mari était parti dans son pays d'origine avec les enfants.
un enfant est parfois un enjeu, parfois un emm…, parfois un plaisir. quand au mariage, il est « pour le meilleur et pour le pire ». si chacun de nous pouvait avoir le meilleur, les tribunaux seraient moins engorgés !
Rédigé par : Fabien | 28/07/2007 à 12h11