C'était mardi, dans le 19e…
Ci-dessous des images amateur qui se passent de commentaires concernant l'interpellation d'un grand-père attendant ses petits-enfants dans un café à proximité d'une école.
Ce ressortissant chinois a été remis en liberté mercredi, sans que ne lui soit délivré un Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Lire également Le Nouvel Observateur en ligne à ce sujet.
Ce mercredi ont encore eu lieu des interpellations, dont le nombre est inconnu, ce tout au long de l'après-midi dans l'Est parisien (19e, 20e, 11e essentiellement).
même de mauvaise qualité, le doc est poignant !
Rédigé par : marge | 23/03/2007 à 08h11
Poignant, frappant, navrant, les qualificatifs ne manquent pas !
Rédigé par : Fabien | 23/03/2007 à 10h53
ca ne vous dérange pas que dans le bar en face de l'ecole, il y ait des prostitués, des jeux d'argents..... tout ca devant vos enfants. et a aucun moment je ne vois les policiers user de la force contrairement aux personnes qui sont intervenues.
Les policiers blessés, le jet de white spirit dans le visage des policiers... et j'en passe, ce n'est pas grave????
en attendant, les degats sur les voitures de police dus a ceux qui frappaient dessus, seront prélevés sur nos impôts????
Les policiers etaient la pour un controle de bar (prostitution) et non une expulsion.
Voulez vous que vos enfants grandissent avec des prostituées sous leurs yeux tous les jours? sans oublier la drogue..... Ou pensez qu il serait plus sain pour eux que rien de tout ca, ne soit devant cette ecole?
Rédigé par : pitxune | 24/03/2007 à 12h12
A ce que je sais, la brigade de répression du proxénétisme (BRP, la branche de la Préfecture de Police de Paris qui, depuis 1989, surveille les milieux de la prostitution, les débits de boisson, les cabarets, les établissements de spectacle et de jeux), travaille 24 heures sur 24. Pas uniquement aux heures de sortie d'école.
Etant depuis plus de dix ans du 20e (bas Ménilmontant), et auparavant du 20e Est, je n'ai pas l'habitude de fréquenter les bars de la rue Rampal, donc je ne me prononcerai pas sur ce qui se passe dans ce bar précisément.
La police pouvait donc faire son travail - puisque, apparemment, selon vous comme selon un certain syndicat policier - il y avait des jeux clandestins (cela dit en passant il n'y a pas que dans l'Est qu'il y en a…), sans attendre la sortie de l'école. M. Chen se trouvait déjà depuis un certain temps (pour ne pas dire un temps certain) dans le bar.
Et si c'était véritablement la BRP qui avait travaillé, je peux vous affirmer qu'elle n'utilise pas ce genre de méthodes… Elle est beaucoup plus discrète, comme elle a pu le montrer une fois de plus cette semaine en montant une opération qui a très bien fonctionné.
En sus, si ce que vous dites était vrai, c'est la responsable de l'établissement qui aurait été inquiété, et pas un client.
Vous parlez également de drogue, là il s'agt de ce que l'on appelle la "Brigade des stups", qui ne dépend pas de la PP, mais du 36 (Les Tigres, si chers à M. Clemenceau), dirigé de nos jours par Mme Martine Monteil, supportrice engagée de M. Sarkozy.
Alors, franchement, je ne vois pas le rapport avec un grand-père pas en règle sur le plan des papiers (qui a d'ailleurs été remis en liberté sans qu'aucun Arrêté préfectoral de reconduite à la frontière n'ait été délivré à son encontre).
Pour ce qui est des dégâts sur les forces de l'ordre dont vous parlez, je n'ai pas eu connaissance de policier blessé et, très franchement, je suis persuadé que M. Sarkozy, depuis les Antilles, en aurait fait part, au lieu de se contenter de dire, ou plutôt de rappeler, depuis son dernier voyage avec casquette de ministre aux Antilles, qu'il ne fallait pas intervenir aux abords des écoles.
Enfin, pour les dégâts matériels, n'ayez crainte pour vos impôt : la police, comme toutes les administrations, est autoassurée. Pour avoir déjà, sur une opération de maintien de l'ordre lors d'un concert de Kassav' qui tournait mal à la Guadeloupe, eu un violent accrochage avec les forces de l'ordre (ils me sont rentré dedans sans mettre leur deux-tons alors que je tournais et avais mis mon clignotant), je peux vous dire que les dégâts causés à mon véhicule et à ma petite personne n'ont coûté que ma franchise, car l'accident a été négocié entre mon assureur et la police à 50-50. La police, elle, s'en est tirée avec une demi-journée de travail du policier idoine et un peu moins de cent francs de l'époque (il y a un peu moins de vingt ans). Donc les impôts n'int rien à voir la dedans, je vous rassure.
Si ces quelques éléments peuvent vous être utiles, tant mieux, sinon, je ne comprends pas où vous voulez en venir, à part faire monter une pression qui n'en a pas besoin.
Merci tout de même d'être parmi les 480 personnes à cette heure à avoir fait un tour par mon blogue et d'avoir laissé un commentaire, même s'il prête à confusion…
Pour la part, je n'ai pas trouvé le temps de le mettre à jour, étant absent une très grande partie de la journée, à titre bénévole, pour le Printemps de la Démocratie locale qui, depuis que les conseils de quartiers sont instaurés dans tout Paris et obligatoires de par la loi, tenait sa réunion annuelle, avec des représentants de Créteil et de New-York.
Rédigé par : Fabien | 24/03/2007 à 20h32