Ménilmontant, mais oui madame...

Le chemin de croix de Bertrand Delanoë

Le maire de Paris sera élu le vendredi saint

Dimanche, les Conseillers de Paris de l’ensemble des listes de gauche (des listes Delanoë et autres) auront été plus nombreux à être élus qu’en 2001. Par exemple, dans le 20e arrondissement, les treize Conseillers de Paris sont désormais de gauche (alors qu’il y avait auparavant un centriste et un UMP)… donc on risque de se retrouver avec ceci vendredi prochain.

Des cloches. Qui rappelleront au maire de Paris son enfance à la manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois… Car c’est en effet vendredi, le vendredi saint, que les Conseillers de Paris éliront leur maire, celui de tous les Parisiens.

Par habitude, le Conseil de Paris, en formation de Conseil municipal ou de Conseil général, se réunit les lundis et mardis ou le lundi pour les séances courtes. Mais nos élus (les anciens) ont décidé de profiter du week-end pascal, le lundi 24 mars étant férié, et de se réunir à titre exceptionnel le vendredi, jour du chemin de croix. Par conséquent, en vertu de ce règlement, l’élection des maires d’arrondissements aura lieu le samedi 29 mars.

Les mauvais esprits voient en cette élection un jour de chemin de croix comme un signe…

F. A.

⇒ Les résultats par arrondissement sont ici.

⇒ Les résultats du second tour de 2001 sont là.

Participation en forte baisse à Paris, légère baisse ailleurs

La participation était en baisse au second tour des municipales et cantonales, où la droite espérait limiter les dégâts face à une gauche qui appelle à « confirmer » un vote sanction contre le pouvoir et espérait conquérir quelques grandes villes symboliques.

Tout au long de la semaine, droite et gauche avaient pourtant appelé à la mobilisation, l'abstention ayant atteint au premier tour un record depuis 1959, à 33,5 %. La première espérait ainsi combler son retard, la seconde pousser son avantage.

A Paris (où le duel du 20e arrondissement ne semble pas passionner les foules), la participation était de 38,13 % contre 38,4 % il y a une semaine et… 48,1 % à la même heure en 2001. Au second tour des municipales de 2001, 69 % des électeurs s'étaient déplacés pour aller voter.



Aujourd’hui à 17h00, le taux de participation sur l’ensemble de la France s'élevait à 54,45 % contre 56,25 % à la même heure le 9 mars, et 54,59 % au second tour des municipales de 2001, selon le ministère de l'Intérieur.

Aux cantonales, la participation était encore inférieure, avec 50,77 % à 17h00, contre 54,53 % il y a une semaine et 47,89 % au 2eme tour du scrutin de 2001.

Globalement, la majorité présidentielle (45 % des suffrages contre 47 % à la gauche au premier tour), devrait voir s'éroder le léger avantage qu'elle avait depuis 2001 dans les villes de plus de 30 000 habitants, dont 125 étaient concernées par ce second tour.

D'après AFP

Participation en baisse à la mi-journée par rapport à 2001

Le taux de participation aux élections municipales dans les seize arrondissements parisiens restant à pourvoir à 11h30 était de 13,64 % pour le second tour, contre 17,50 % au second tour de 2001, a annoncé la préfecture de Paris.

Dimanche dernier, pour le premier tour, le taux de participation à Paris à 11h30 était de 13,05 %.

Le taux de participation au second tour des élections municipales s'élevait à 23,68 %, dimanche à midi, contre 20,21 % à la même heure au second tour des municipales de 2001, selon le ministère de l'Intérieur.

Dimanche dernier, il était de 23 % à la même heure, et reste donc relativement stable.

Toutefois, par rapport au scrutin de 2001, le taux de participation à la mi-journée est en baisse de plus de trois points en France et de quatre à Paris, où les vacances scolaires, cette fois, sont finies !

Pour ce qui est des élections cantonales, qui ne concernent pas les électeurs parisiens, qui élisent le Conseil de Paris (leur Conseil général) par le biais des élections d’arrondissements, la participation dimanche à midi était légèrement inférieure à celle des municipales avec un taux de participation de 22,09 %, contre 17,62 % au scrutin de 2001, selon le ministère.

La semaine dernière, 22,25 % des électeurs avaient voté à midi.

Delanoë envisage une équipe « très renouvelée » et des Verts moins influents

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a annoncé vendredi qu'après sa probable réélection il constituerait « un exécutif très renouvelé » à l'Hôtel de ville, où « l'influence » des Verts sera « moins grande ».

« Si nous sommes réélus je constituerai un exécutif très renouvelé », a déclaré M. Delanoë sur RTL.

« L'influence des Verts existera, j'ai toujours dit que leurs convictions et leurs compétences m'importaient, mais je pense que leur influence sera moins grande », a-t-il ajouté en jugeant possible que ses listes « puissent disposer de la majorité absolue au conseil de Paris ». « Cela ne m'amène absolument pas à négliger l'apport extraordinairement important » des Verts, « simplement la dynamique sera différente », a poursuivi le maire sortant.

« C'est lundi que je me préoccuperai de la constitution de l'équipe qui sera renouvelée, où il y aura beaucoup de jeunes », a-t-il indiqué. « Tout le monde aura des responsabilités » mais « il faut que tout le monde bouge », a poursuivi M. Delanoë refusant de répondre directement à la question se savoir si le poste d'adjoint aux Transports, actuellement occupé par Denis Baupin, resterait aux Verts.

« On n'est pas obligé quand on a de l'expérience, du talent, qu'on a démontré quelque chose, d'exercer les mêmes responsabilités après », a-t-il dit. Il a aussi annoncé qu'il présenterait immédiatement après son élection son « plan de financement de 40 000 logements sociaux et le plan d'un milliard d'euros consacré à l'investissement pour la recherche et les PME innovantes ».

M. Delanoë a par ailleurs garanti qu'il exercerait son mandat de maire « complètement », jusqu'en 2014.

Le maire de Paris a affirmé jeudi soir que l'élection de la candidate socialiste Lyne Cohen-Solal à la place du maire sortant UMP Jean Tiberi dans le Vème arrondissement aurait un « petit côté historique ».

« Il faut que le 5e soit dans la dynamique démocratique de Paris », a-t-il lancé lors d'une réunion dans une école de l'arrondissement, bastion de droite depuis toujours, administré depuis 25 ans par Jean Tiberi (UMP) maire de Paris de 1995 à 2001. « Il faut changer l'équipe qui dirige depuis trop de décennies le 5e. Mais seul le bulletin de vote pour Mme Cohen-Solal pourra donner au 5e le changement qu'il mérite », a prévenu Bertrand Delanoë, souhaitant que la candidate socialiste « incarne la nouvelle donne démocratique ».

Il a affirmé qu'il ne considérerait « jamais les Parisiennes et les Parisiens comme une clientèle électorale ». « Dans le 5e, c'est une manière de faire de la politique qu'il faut remplacer », a-t-il insisté, visant Jean Tiberi. Au premier tour, M. Tiberi a obtenu 37,9 % des voix, Mme Cohen-Solal 34,6 % et le MoDem Philippe Meyer 14,3 %, ce qui lui a permis de se maintenir au second tour.

« Je sais bien que l'UMP et le MoDem ce n'est pas la même chose. Demain, maire de Paris, je travaillerai avec tout le monde. Les partenariats seront à l'aune de ce que nous pensons les uns et les autres. Chacun sera respecté », a encore dit M. Delanoë, qui a rejeté après le premier tour les signaux du MoDem pour des discussions sur une éventuelle alliance.

Assuré de sa propre réélection, M. Delanoë a fait part de son « émotion ». « J'ai conscience de faire mes derniers meetings en tant que candidat à la mairie de Paris », a-t-il dit, réaffirmant qu'il ne briguerait pas un troisième mandat[comme la veille dans le 20e arrondissement, note du ouaibemaître], s'étant « toujours appliqué les règles qu'il souhaite voir appliquer dans la démocratie française ».

AFP

Bertrand Delanoë ne se représentera pas à Paris

Venu hier soir dans le 20e arrondissement au meeting de La Bellevilloise, Bertrand Delanoë a confirmé qu’il ne briguerait pas de troisième mandat municipal. Il a ensuite filé vers la Porte Maillot où une réunion houleuse l'attendait…

Devant une salle comble et chauffée à blanc (personne ne savait très précisément à quelle heure le maire de Paris allait arriver et des prises de parole avaient déjà eu lieu avant la sienne), il a précisé qu’il s’agissait de l’un de ses derniers meetings « dans le cadre d’une élection municipale ». Et qu’il respecterait sa promesse : pas plus de deux mandats consécutifs au même poste.

Il n’a pas pour autant précisé ce qu’il comptait faire dans les prochaines années.

Bertrand Delanoë a regretté que la gauche ne soit pas partie unie dès le premier tour dans le 20e arrondissement et a évoqué des « désaccords d'appareils » avec la liste conduite par Michel Charzat. Tout en regrettant que Les Verts aient voulu faire liste à part au premier tour sur Paris, il a indiqué que les tractations avec Denis Baupin avaient été difficiles, mais constructives. Selon lui, la franchise est la base du travail de l'équipe municipale.

Bertrand Delanoë, après un discours de moins de quinze minutes, s’est éclipsé pour honorer d’autres rendez-vous. Il était notamment attendu au Palais des Congrès (Porte Maillot), où de jeunes juifs s’en s’ont pris au président Shimon Peres, le traitant notamment de « traître ». Le président israélien était convié par le Crif, à qui le président de la République avait annoncé la visite d’Etat le 13 février dernier, lors du dîner annuel.

F. A.

⇒ Delanoë assuré de sa réélection à Paris, l'UMP en mauvaise posture

Panafieu-Delanoë : sans commentaire…

Dificile de décrypter les messages qu’ont voulu faire passer hier aux parisiens M. Bertrand Delanoë, maire sortant, et Mme Françoise de Panafieu, députée de Paris. Hier soir, sur le plateau de Canal +, Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu ont démarré un peu en avance, fini un peu en retard, pour « débattre et confronter leurs programmes respectifs ». Cinq thèmes ont été abordés à la va-vite, la candidate de l’UMP coupant souvant la parole au maire socialiste… qui parfois le lui rendait, mécontent. Ni vainqueur, ni vaincu.

Les deux candidats sont tout de même tombés d'accord sur un point : appeler les Parisiens à voter au second tour : le taux d'abstention s'est élevé à 43, 06 % au premier tour. Pour les détails de participation par arrondissement, cliquer ici.

• Logement

Françoise de Panafieu a parlé du « problème du logement insalubre à Paris », tout en avançant parallèlement la somme de 150 M€ par an pour « relancer la construction de logements ».

« Mais nous avons financé 30 000 logements pendant ma mandature, contre 9 000 durant la précédente », lui a répondu le maire, ajoutant que 250 M€ avaient été dégagés pour le logement insalubre.

• Transports

Le maire souhaite développer l’autopartage (Autolib') et « encourager l'acquisition de deux-roues électriques », tout en développant le tramway. « Bien sûr que je suis aussi pour le développement du tramway », répond Françoise de Panafieu, qui l’avait voté sous la précédente mandature mais pour la Petite ceinture et non pour les Maréchaux. « Je ne le vois pas dans votre document de campagne », jette Bertrand Delanoë, face à une adversaire un tantinet prise au piège.

• Vie économique et solidaire

« Depuis 2001, Paris a vu sa courbe de chômage baisser de 25 %, quand elle baissait de 18 % sur le plan national », dit le maire. Qui se fait répondre par la députée : « Les chiffres sont têtus. Aujourd'hui, il y a 60 000 érémistes sur Paris, contre 48 000 à la fin de la précédente mandature. Du reste, le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale ». C'est oublier que beaucoup de chômeurs sont devenus érémistes…

« Vous avez dit quelque chose d'énorme Mme de Panafieu », répond Bertrand Delanoë, expliquant que « toutes les capitales d'Europe ont un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. Il y a 60 000 érémistes à Paris. Oui, c'est vrai ! La faute à qui ? Qui à supprimé les allocations chômage à certaines familles ? C'est vous, le gouvernement. Vous êtes députée je rappelle »…

• Culture

Mme Panafieu s’étonne qu’il y ait si peu d’événements culturels à Paris et que les Rolling Stones soient au Stade de France (autrement plus grand que le Parc des Princes, dont les riverains se plaignent fréquemment)… Et sort comme argument récent le concert de Michel Polnareff… voulu par le président de la République ! « Je propose d'accueillir l'Exposition universelle de 2020 », annonce-t-elle. « Elle permettra de recevoir 40 millions de visiteurs en six mois ». Bertrand Delanoë rappelle l'inauguration du Centre culturel Barbara, ainsi que l'ouverture prochaine du « 104 », dédié à l'art contemporain. « Je créerai aussi 3 000 places supplémentaires dans les conservatoires ».

• Hors sujet

Outre le fait que la députée se tournait presque toujours vers Laurence Ferrari, qui n’était là que pour animer le débat et le chrnonométrer, lorsqu’il lui a été demandé ce qu ‘elle frait « si elle n’était pas élue », Françoise de Panafieu a répondu : 
« Je serai le maire de l'essentiel, 100 % pour Paris »… en référence aux ambitions supposées de Bertrand Delanoë de prendre la tête du Parti socialiste dans les prochaines semaines. « J'ai été un maire à temps complet pendant sept ans », a répondu le maire. « Et renoncerez-vous à d'autres fonctions ? », a demandé directement la candidate UMP au maire socialiste ? « Contrairement à vous, qui avez été adjointe au maire de Paris et ministre, j'ai exercé ma fonction pendant sept ans et je compte en faire autant pendant les six ans qui viennent », a assuré le maire, qui avait abandonné son mandat de sénateur dès son élection.

F. A.

⇒ Ce soir à partir de 19h, à La Bellevilloise (20e), Bertrand Delanoë donnera son dernier meeting en soutien à la liste menée par Frédérique Calandra, qui, au second tour, sera opposée à celle menée par le maire sortant, Michel Charzat, l’un des fondateurs du Parti socialiste, exclu du parti en 2007. Un duel gauche-gauche, inédit dans la capitale.

⇒ Françoise de Panafieu ne restera pas à la tête du groupe UMP à la mairie si elle est battue

Le plus faible taux de participation au 1er tour depuis 1959

Le taux de participation au premier tour des élections municipales dimanche, qui s'établit pour l'ensemble des communes à 66,54 %, est le plus faible pour ce genre d'élection jamais enregistré depuis 1959, selon les chiffres rendus publics mardi par le ministère de l'Intérieur.

Dimanche soir, selon les fourchettes des instituts de sondages, la participation indiquée ici oscillait entre 68 et 70,5 %… soit la plus faible depuis une trentaine d’années sur la France hexagonale.

La marge d’erreur des instituts de sondage était donc… de vingt ans, le scrutin de 2008 ayant attiré moins de monde qu’il y a quarante-neuf ans et non pas moins de monde qu’il y a trente-et-un ans…

Au 2e tour des municipales de 2001, la participation avait toutefois été encore plus faible avec 65,96% de participation pour la France entière, la même source. Les prix de la participation au premier tour sont revenus à la Lozère (83,5 %), suivi de la Haute-Corse (81,12 %), du Lot (80,43 %) et de la Corrèze (80,17 %).

Le meilleur taux de participation à un premier tour des municipales remonte à 1977 avec 78,80 % de votants dans la France entière.

Pour un second tour la plus forte participation a été enregistré en 1983 avec 79,68 %. Une année de sinistre mémoire pour le 20e arrondissement, qui avait vu entrer Jean-Marie Le Pen au Conseil d’arrondissement, alors que le second tour de dimanche prochain opposera la liste menée par la candidate encartée PS Frédérique Calandra à… Michel Charzat, membre du comité directeur du PS en 1973, conseiller de Paris depuis 1983, ancien député (PS) de Paris, ancien sénateur de Paris et exclu du Parti socialiste lors des législatives de 2007.

Michel Charzat maintient sa liste

Le 20e soigne sa gauche

Le maire sortant du 20e arrondissement Michel Charzat, qui avait été exclu du Parti socialiste en mai 2007, a annoncé cet après-midi qu'il maintenait sa liste au second tour des municipales, face à la candidate socialiste Frédérique Calandra, soutenue par Bertrand Delanoë.

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MM. Charzat et Delanoë n'ont pas réussi à s'entendre en vue du second tour de dimanche prochain
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Michel Charzat, qui a obtenu 16,03 % des voix au premier tour, est le seul avec Frédérique Calandra (38,32 %) à avoir franchi la barre des 10 % permettant de se maintenir au second tour, le candidat officiel de l’UMP, Jean-Claude Beaujour, devant se contenter de 7,2 %, légèrement distancé par l’ancien maire du 20e Didier Bariani (MoDem, 7,3 %), et largement devancé par Raoul Delamare, délégué de circonscription de l’UMP, en congé de son parti pour la durée des élections.

Peu après 15 heures, Michel Charzat a expliqué s'être vu opposer « une fin de non recevoir » de la part du maire de Paris. « Nous sommes consternés par cette manifestation de crispation sectaire », a affirmé l’ancien député et ancien sénateur.

« Nous nous sommes rapprochés dès hier soir de lui (Bertrand Delanoë) et de sa liste arrivée en tête. Nous nous sommes vu opposer une fin de non recevoir. Le PS à Paris, limitant son accord au second tour aux seuls Verts, refuse de pratiquer le rassemblement avec une liste qui constitue la 2e force politique dans le 20e et qui est issue de la majorité sortante », affirme M. Charzat. Qui pense que « refuser de pratiquer la discipline républicaine serait un acte sans précédent à Paris depuis 1965, privant un électeur de gauche sur quatre de toute représentation et sanctionnant tout particulièrement l'expression des quartiers les plus populaires du 20e » (en l’occurrence la 21e circonscription, dont il a longtemps été député et où il a proportionnellement obtenu le plus de voix hier).

« Soucieux de faire respecter le mandat des électeurs qui nous ont manifesté leur confiance et d'assurer le renouvellement non bureaucratique de la représentation politique du 20e dans sa diversité, nous maintiendrons notre liste au second tour », a-t-il conclu.

Sans le retrait de la liste Charzat, la liste arrivée en troisième position, en l’occurrence celle de M. Delamare, ne peut donc pas prendre sa place. De fait, les électeurs du 20e, le deuxième plus grand arrondissement parisien après celui où Mme Hidalgo est arrivée en tête, seront privés de liste de droite dimanche prochain.

« L’autre Delanoë » sauve les Verts…

C’est un candidat on ne peut plus farfelu qui a brouillé le scrutin du 10e. En jouant sur son homonymie avec le maire de Paris, Gaspard Delanoë a jeté le trouble dans l’esprit de certains électeurs. D’autant que son bulletin figurait avant celui de Rémy Féraud (candidat PS) sur les tables des bureaux de vote… Du coup, contre toute attente, cet original, qui proposait par exemple dans son programme de « relier le boulevard Saint-Michel à la mer », a obtenu… 3,2 % (!).

Privant ainsi le candidat PS d’une élection au premier tour, et offrant un siège potentiel à l’écologiste Véronique Dubarry, qui peut dès lors fusionner avec les socialistes au second tour.

Source : S.R., pour Le Parisien

La participation par arrondissement

56,71 % des électeurs parisiens se sont déplacés aujourd'hui dans les bureaux de vote pour le premier tour des élections municipales.

409 419 votants sont inscrits dans la capitale et 232 183 ont accompli leur devoir citoyen.

Taux de participation, arrondissement par arrondissement annoncés peu après 20h30.

Est parisien : 10e arrondissement : 57,59 %, 11e arrondissement : 58,38 %, 12e arrondissement : 61,72 %, 19e arrondissement : 53,03 %, 
20e arrondissement : 53,35 %.

Reste de Paris : 1er : 58, 07 %, 
2e : 56, 53 %, 
3e : 56, 65 %,
4e : 59, 83 %,
5e : 66,98 %,
6e : 56,94 %,
7e : 57,71 %,
8e : 52,78 %, 
9e : 59,90 %, 13e : 56,81 %, 
14e : 59,88 %, 
15e : 58,14 %, 16e : 49,84 %,
17e : 56,31 %, 18e : 54,65 %.

Pour ce qui est des estimations de vote, Ipsos-Dell donnait les listes du maire sortant, Bertrand Delanoë, largement en tête avec 40,4 %, devant celles de l'UMP Françoise de Panafieu (28,6 %), la MoDem Marielle de Sarnez (8,9%) et les Verts menés par Denis Baupin (7%). D'autres sources créditaient le MoDem de deux chiffres dans le 12e arrondissement, mais moins des 11 % annoncés par sa représentante Corinne Lepage.