Coup de sang ce matin à l'Assemblée nationale de Alain Tourret, député radical de gauche du Calvados (comme de 1997 à 2002), qui a dénoncé les cadences infernales.
Avocat en droit social au barreau de Caen, il a indiqué en début de réunion de la commission des lois que la présence à l'Assemblée pour qui voulait respecter la fonction était en moyenne de 200h par mois, et que lui-même y avait passé 250 heures en février. «Nous avons arrêté nos travaux à 2h30 du matin, nous les reprenons à 9h30, c'est un véritable harcèlement (...) Les conditions de sauvegarde de notre santé physique et morale posent problème (...) Pour le mois de février, j'ai passé à l'Assemblée nationale 250 heures».
Selon M. Tourret, les chambres font «du sarkozysme en pire» avec la multiplication de l'étude des lois en urgence. Il a par ailleurs estimé que souvent «la loi est mauvaise, mal rédigée» et regretté les années Jospin, où il avait aussi été député.
A propos de lois mal rédigées du temps du sarkozysme, lire l'édition de ce jour du blogue JO.
Heureux de lire que des députés de gauche disent ce que nous disions il y a des mois
http://leparisienliberal.blogspot.fr/2012/12/pourquoi-lanti-hollandisme.html
Rédigé par : Le Parisien Libéral | 21/06/2013 à 11h25
NB peut etre que le cumul des mandats que le député Tourret pratique est aussi une des causes de sa fatigue ?
Rédigé par : Le Parisien Libéral | 21/06/2013 à 11h30
Maire d'une commune de 2.000 habitants, à 200 ou 250 km de Paris, je n'appelle pas cela du cumul. Au contraire c'est un sacerdoce! C'est très formateur de rester au contact de la population. Ce sont les élus des grandes villes qui ne peuvent pas raisonnablement à la fois gérer la ville et faire leur travail de parlementaire.
Rédigé par : Ménilmuche | 21/06/2013 à 15h43