Après un bilan de six morts, seize cas de complications neurologiques et 714 cas de pneumopathie grave (pour 23.000 cas de rougeole déclarés en 2011), l'épidémie, véritable mal français, semble marquer une pause depuis octobre 2011, selon le dernier point de l'InVs publié vendredi.
En ce mois d'août, l'Institut de veille sanitaire (InVs) dresse un petit bilan passé inaperçu, alors que l'agence régionale de Santé Midi-Pyrénées relevait un retour en force de la maladie dans la région, qui regroupe un tiers des cas français. Selon le bilan au 9 août publié par l'InVs le 10, "le nombre de cas mensuel est resté à peu près stable depuis décembre, sans pic épidémique notable entre mars et mai, contrairement aux années précédentes".
Il convient toutefois de relativiser ce bilan. De janvier à juillet 2012, 728 cas ont été notifiés (dont trois encéphalites et 28 pneumopathies graves). "Il faut donc rester vigilant", dit l'Institut, "et continuer à veiller à la mise à jour du statut vaccinal des personnes réceptives, avec deux doses de vaccin, en particulier dans la population âgée de 15 à 30 ans".
La rougeole touche notamment les jeunes adultes, comme le relevait Sud-Ouest en mars 2011. Ainsi, la proportion de malades âgés de plus de dix ans, qui était de 13% en 1985, est passée à 62% en 2002, comme l'indique ici l'Institut.
La maladie était surveillée par le réseau Sentinelles de l'Inserm depuis 1985. De 331.000 cas estimés en 1986, la France est passée à 4.486 cas en 2004, ce qui a conduit les autorités à classer la rougeole en 2005 dans la liste des maladies à déclaration obligatoire.
Fabien Abitbol, ill. InVs: Répartition géographique des cas de rougeole déclarés de août 2011 à juillet 2012
Quand mes enfants étaient petits, la rougeole était une maladie bénigne, et nous faisions des "goûter rougeole"(ou varicelle, ...) avec les enfants des amis.
Maintenant on nous pousse à vacciner à tout va (pour le plus grand profit des labos ?).
J'aurai plutôt tendance à être de l'avis de Sylvie Simon http://www.sylviesimonrevelations.com/article-rendre-obligatoires-des-vaccins-qui-ne-le-sont-pas-105844754.html
Rédigé par : Anne-Marie | 13/08/2012 à 18h25
Les vaccins ont à long terme une action dont les médecins ne veulent pas tenir compte. Se mesurer à la maladie naturellement rend le corps plus fort contre des microbes inconnus de celui-ci. Il a été constaté par des vigilants plus ouverts que le corps a tendance à paresser s'il est assailli de vaccins. Il ne fait plus l'effort de réagir lui-même, d'où des résultats curieux, et parfois dramatiques, de gens qui succombent à des maladies autrefois complètement bénignes.
Combien de fois, gamin, ai-je joué dans de l'eau plutôt sale ! La rougeole, je l'ai eue vers l'âge de douze, sans autre effet que de rester une semaine à la maison...
Un vaccin particulièrement dangereux, pour ce que j'en sais, est celui de la coqueluche. Il serait impliqué entre autres dans une nette tendance à l'infertilité masculine. Or, sans que ce soit obligatoire, il est d'office associé aux autres, obligatoires ceux-là... pour le plus grand bénéfice des labos !
Pour info, autrefois (60 ans et plus) la seule vaccination obligatoire était le DTT, diphtérie, tétanos, thyphoïde.
Rédigé par : Achar | 16/08/2012 à 10h02