«Il y a une catastrophe humanitaire qui nous pend au nez», explique au site Internet MyEurop Dominique Bordin, chargé de l’hébergement d’urgence à la mission SDF de la Ville de Paris en expliquant que la moitié —au maximum— des Tunisiens sans-papiers a été prise en charge par la Ville.
Les autres, en effet, vivent dans des parcs et jardins, comme ceux expulsés le 16 juin du 36, rue Botzaris ou ceux de La Villette (19e arrondissement), ceux de Charonne ou du Parc de Belleville (20e arrondissement), quelques-uns des 9e et 10e arrondissements, auxquels «il faut ajouter aussi les afghans, les irakiens et d'autres nationalités».
Dans un récit à lire ici, Rémi Declerck explique que la «vague d’immigration» annoncée par Claude Guéant n’a pas eu lieu et que le quotidien des Tunisiens migrants est loin d’être rose.
Petite précision : votre ouaibemaître y est qualifié de «bénévole pour le collectif Action Tunisienne». L’association Action tunisienne (dont la page dédiée aux dons pour les migrants est ici), compte une cinquantaine de membres, dont quatre se relaient rue Botzaris chaque soir. Mais je n’en fais pas partie. Ils sont arrivés après l’expulsion du 16 juin des locaux annexés par l’Ambassade de Tunisie, et j’étais sur place depuis le lendemain de l’occupation du 31 mai, tant je connaissais la valeur historique et politique de ce bâtiment.
Par ailleurs, Jean-François Martins, l’unique représentant du Modem au Conseil de Paris, a mis en ligne le texte de son intervention lors des débats pour le vote de la nouvelle aide. Dans son intervention, à lire ici, il met en cause la préfecture de police, et le mode de dispatching des aides.
F. A., ill. : copie d’écran MyEurop
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