Les immigrés, notamment du Maghreb et du reste de l’Afrique, étant proportionnellement moins représentés dans la tranche d’âge des plus de 60 ans, ils font dépenser moins de soins et de retraite, même s’il est reconnu qu’ils sont 1,6 à 1,7 fois plus nombreux à être au chômage et 3,8 à 3,9 fois plus que les «natifs» à être allocataires du RMI (devenu RSA en juin 2009).
Ce n’est pas de la propagande venue de groupuscules gauchisants ou de militants altermachinchose, mais l’un des (très) nombreux éléments que l’on peut trouver dans un (très) copieux et (très) discret rapport publié en juillet 2010 sous le titre “Migrations et protection sociale: étude sur les liens et les impacts de court et long terme”, consultable librement en cliquant ici (200 pages pour s'instruire).
«Sur un strict plan budgétaire», écrit Marie Bellan dans Les Echos de ce mardi 26 avril, «la présence d'immigrés est même positive, du fait de l'apport régulier d'individus actifs. Conclusion, “l'immigration réduit le fardeau fiscal du vieillissement démographique, soutient Lionel Ragot, et sans cet apport, dans l'hypothèse d'une immigration zéro, le besoin de financement de la protection sociale à l'horizon du siècle passerait de 3 % à environ 5 % du PIB’.»
Immigration: quel enjeu pour l'économie française? est à lire ici.
Merci pour l'info. Vous méritez votre carte de presse (si vous l'avez..).
Rédigé par : Pullo | 26/04/2011 à 19h29