François Ceyrac, l’ancien « patron des patrons » français, qui aura 97 ans en septembre, a fait l’objet en début de semaine d’une tentative d’enlèvement, selon Le Parisien de vendredi. Le parquet de Versailles a ouvert une information judiciaire.
Pendant de longues années, François Ceyrac avait été une figure incontournable du Conseil national du patronat français (CNPF, devenu Medef en 1998), à la tête duquel on le trouvait déjà au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (en 1946) comme secrétaire-général… Il était arrivé à la présidence sous Georges Pompidou, en 1972, pour la quitter à la mi-décembre 1981, après l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, comme le rappelle cet entretien à Gérer et comprendre, de juin 2004 (annales de 1998 à 2005 en ligne ici). Il avait connu le Front populaire et la semaine de quarante heures depuis le patronat des mines (UIMM, d’où il est parti en 1973). De 1982 à 1984, il était président du comité économique et social. L’an dernier, il avait été inquiété dans le cadre des retraits suspects d’argent liquide de l’UIMM.
A la suite d’une opération du col du fémur, l’ancien « patron des patrons » se trouvait dans une clinique du Port-Marly (Yvelines), où une ambulance avait été chargée par son employée de maison (à son service depuis une vingtaine d’années) de venir le chercher, afin de l’emmener vers un aéroport parisien, d’où il devait repartir pour le Maroc. Car c’est semble-t-il au Maroc que ses soucis de santé auraient commencé. François Ceyrac avait en effet loué une maison du côté de Casablanca, d’où est originaire Saadia B., 55 ans, son employée de maison, qui vit d'ordinaire chez lui.
Les ambulanciers auraient eux-mêmes avisé la police, après s'être rendu à l'aéroport, puis avoir rebroussé chemin. Le corps médical avait pour sa part refusé tout transport aérien avant le 3 août.
Le parquet de Versailles a ouvert jeudi soir une information judiciaire pour « tentative d'enlèvement » et « abus de faiblesse ». L’employée de maison et son compagnon, Alain, de neuf ans son aîné, qui devait se faire passer pour le fils de François Ceyrac, ont été entendus par un juge d’instruction et placés sous le statut de témoins assistés. Le parquet avait requis la mise en examen et le placement en détention de l'employée de maison.
L'enquête a été confiée à la brigade
financière de la police judiciaire de Versailles.
Le volet « abus de faiblesse » fait suite, selon une dépêche de l’AFP partiellement relayée ici par l’Express.fr, à une plainte de la famille de l’ancien « patron des patrons », qui aurait repéré des « mouvements d’argent » sur les comptes de M. Ceyrac.
Diverses procédures civiles
sont en cours, concernant François Ceyrac et ses descendants. Dont une
— qui doit être examinée à la mi-septembre par le tribunal d’instance de
Saint-Germain-en-Laye — visant à placer le retraité sous tutelle.
L’un des fils Ceyrac aurait appuyé l’employée de maison lorsqu’elle a affirmé
pouvoir justifier de ses revenus, selon Le Parisien.
F.
A., photo Medef
Mais QUI voudrait enlever papi ?
C'est hallucinant...
Rédigé par : emanu124 | 01/08/2009 à 14h29
mazette - 01/08/2009 11:31:50
on peut compter sur "Versailles" pour l'enquête, relative aux mouvements de fonds suspects, à en lire la simple affaire entre les laboratoires dont un de Saint Germain en laye, ou le chèque de la BNP en euros de l'ordre de 225 000 aurait pu être encaissé sur une banque du Niger -chèque falsifié dans son numéro , l'ordre - arrêt cour Cassation du 7 juillet 2009 qui renvoie devant la Cour d'Appel autrement composée ! "Versailles" fief des Rois, des Résidences, d'une Cour d'appel en cessation de paiement le 30 juin 2009 qui ne pouvait plus payer ses fournisseurs dont les enquêteurs, experts, etc... site de la "Lanterne, résidence des anciens ministres investie par le président" ou le Gouvernement a du se réunir ( messieurs Guaino et Gueant entre autres) après le malaise du bois et l'hospitalisation de Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa, et siège de la Banque des institutionnels sociaux qui a la meilleure filiale boursière née en novembre 2006 dont les banques actionnaires sociales mutualistes "obligées" de fusionner à la demande du Gouvernement, avec à sa tête un ancien conseiller du Président de la Rep. elle-même enquêtée depuis l'automne 2008...par le gendarme de la bourse AMF, et par le parquet de Paris quand à son président. Une saga d'été sur un "fonds" spéculatif du Nord à l'Est à l'Ouest au Sud, ce dernier fortement ennuyé par des réfection d'égouts d'un chateau du Cap nègre. A peine parti, souhaitant ne pas devoir revenir pour urgence d'actualité, obligeant les ministres à être à moins de deux heures de Paris, même en plongée sous marine...décidément...
Rédigé par : mazette ! | 01/08/2009 à 21h53