Selon l’étude de l'Insee
publiée ce jour dans Insee première et intitulée « A la campagne, comme à la ville, des commerces traditionnels proches de
la population », le nombre de magasins d'alimentation générale et de
supérettes chute de 1,7% en moyenne par an depuis 1999, contre une chute de
5,1% de 1993 à 1999. Les marchands de fuits et légumes (primeurs) suivent la
même tendance, et le nombre d’hypermarchés a augmenté moins vite entre 1999 et
2007. Cette étude s’arrête à la mise en place de la Loi de modernisation de
l’économie (LME).
De 1999 à 2007, le nombre
de magasins d'alimentation générale et de supérettes a diminué de 1,7% (contre
une baisse de 5,1% entre 1993 et 1999). Le recul des primeurs est passé de
-3,5% à -1,5%. L'Insee relève que le nombre de boucheries et charcuteries est
en baisse constante de 3,4% par an en moyenne. Le nombre de boulangeries et de
pâtisseries reste stable.
D'autres commerces, plus
spécialisés, voient leur nombre augmenter. C’est le cas des enseignes
d'articles de sports et de loisirs, de bricolage, ou de meubles. Le secteur de
l'habillement augmente son nombre d'établissements de 0,6% par an depuis 1999 (lire ici).
En revanche, le nombre de
supermarchés et d'hypermarchés voit sa croissance légèrement baisser entre les
deux périodes étudiées, allant de +2,9% entre 1993 et 1999 à +2,3% entre 1999
et 2007. Selon l'Insee, « ce mode de distribution arrive à maturité, après
trente années de phase d'expansion des grandes surfaces alimentaires ».
Le nombre de commerces de détail
a progressé de 0,7% en moyenne par an entre 1999 et 2007. Il avait baissé de
1,3% entre 1993 et 1999. Selon l'Insee, la tendance serait : « La
croissance retrouvée des espaces ruraux et des grandes villes au cours des
années récentes pourrait modifier le paysage commercial, même si elle n'a pas
encore trouvé d'écho sur le tissu commercial ».
Le texte intégral, publié
dans la dernière édition de Insee première est à lire ici.
è Les petites entreprises du commerce depuis 30 ans (Beaucoup moins d’épiceries,
un peu plus de fleuristes, Insee première, n°831, février 2002)
Pour l’Insee, le
terme de « commerce traditionnel » correspond à l’ensemble du
commerce alimentaire en magasin spécialisé, à l’artisanat commercial, aux
commerces d’alimentation générale et aux supérettes.
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