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01/05/2009

Commentaires

La fiction inédite consacrée à Pierre Bérégovoy et diffusée hier en première partie de soirée a rassemblé quatre millions de téléspectateurs, indique Ozap.com, permettant à France 2 de réunir le même nombre de téléspectateurs que M6. Les deux chaînes se partagent ainsi la deuxième place des audiences.
Les parts d’audience sont respectivement de 17,8% sur les quatre ans et plus et de 10,1% sur la fameuse ménagère de moins de cinquante ans.

La rediffusion, à 22h15, du magazine «Un jour un destin», toujours consacré à Pierre Bérégovoy, a réuni 3,9 millions de téléspectateurs, soit 23,9% de parts d'audience (13,3% sur les ménagères de moins de cinquante ans). Un excellent score pour la case documentaires de la chaîne publique, les bons scores se situant généralement entre 17 et 19%.

Dans quels chemins s’égarent les valeurs d’un homme confronté à l'exercice du pouvoir ?
J'ai regardé le téléfilm, et j'ai repensé à ce beau poème:

« IF » Rudyard Kipling (1910)
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:

If you can dream -and not make dreams your master
If you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: "Hold on!"

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds' worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And -which is more- you'll be a Man, my son!

« SI » Traduction de Germaine Bernard-Cherchevsky

Si tu restes ton maître alors qu'autour de toi
Nul n'est resté le sien, et que chacun t'accuse ;
Si tu peux te fier à toi quand tous en doutent,
En faisant cependant sa part juste à leur doute ;
Si tu sais patienter sans lasser ta patience,
Si, sachant qu'on te ment, tu sais ne pas mentir ;
Ou, sachant qu'on te hait, tu sais ne pas haïr,
Sans avoir l'air trop bon ou paraître trop sage ;

Si tu aimes rêver sans t'asservir au rêve ;
Si, aimant la pensée, tu n'en fais pas ton but,
Si tu peux affronter, et triomphe, et désastre,
Et traiter en égaux ces deux traîtres égaux ;
Si tu peux endurer de voir la vérité
Que tu as proclamée, masquée et déformée
Par les plus bas valets en pièges pour les sots,
Si voyant s'écrouler l'œuvre qui fut ta vie,
Tu peux la rebâtir de tes outils usés ;

Si tu peux rassembler tout ce que tu conquis
Mettre ce tout en jeu sur un seul coup de dés,
Perdre et recommencer du point d'où tu partis
Sans jamais dire un mot de ce qui fut perdu ;
Si tu peux obliger ton cœur, tes nerfs, ta moelle
À te servir encore quand ils ont cessé d'être,
Si tu restes debout quand tout s'écroule en toi
Sauf une volonté qui sait survivre à tout ;

Si t'adressant aux foules tu gardes ta vertu ;
Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même,
Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi
Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur,
Si tout homme avec toi compte sans trop compter ;
Si tu sais mettre en la minute inexorable
Exactement pesées les soixante secondes
Alors la Terre est tienne et tout ce qu'elle porte
Et mieux encore tu seras un homme mon fils !


Je peux témoigner que c'était une personne simple, accessible et fort agréable.
C'était l'époque ou il était venu s'installer à Maubeuge. On lui avait (mal) conseillé de venir prendre la succession du vieux maire de Maubeuge : le docteur Pierre Forest.
C'est lors de ses trajets journaliers entre Maubeuge et Paris (à l'époque, il travaillait encore à gaz de France) que nous nous sommes rencontrés.
Mitterand n'avait pas encore été élu, mais la campagne Présidentielle allait commencer.
Contrairement à beaucoup de politiques, ses enfants ont fréquenté les écoles et lycées publics de Maubeuge.

A propos de Maubeuge et après sa défaite aux municipales, il avait simplement dit qu'il avait été mal conseillé par ses amis du parti.
Il pensait prendre la place du docteur Forest (PS) et maire de 1946 à 1984. Mais le vieux maire en prit ombrage, se représenta et fut élu.

C'est vrai (comme le film l'a souligné) qu'on retrouvait certaines des expressions "à la Mitterand" dans ses propos.

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