C’est ce qu’affirme le plaignant, qui lâche prise
M’Hamed Bellouti, l’automobiliste qui poursuivait Jean Sarkozy et l’accusait de l'avoir percuté à scooter en 2005 aux alentours de la place de la Concorde a annoncé vendredi au Post qu'il ne porterait pas l'affaire en cassation par crainte de « représailles pour sa famille ».
« Suite à des "pressions", mon père qui est le
propriétaire du véhicule mis en cause n'a pas souhaité aller plus loin par peur
des conséquences et des représailles pour sa famille », a-t-il écrit…
« Après trois ans de procédure, cette affaire est bel et bien
terminée ».
Le 29 septembre 2008, le tribunal correctionnel de
Paris avait débouté l‘automobiliste au vu de deux expertises concluant que l'accrochage
n'avait pu avoir lieu. M. Bellouti avait en outre été condamné à verser 2 000 €
à Jean Sarkozy, entre temps devenu conseiller général (UMP) des Hauts-de-Seine,
pour procédure abusive. Le 9 avril, la cour d'appel de Paris a considéré qu'il
n'existait pas d'élément permettant de condamner M. Sarkozy. Mais,
contrairement aux juges de première instance, elle a estimé que le plaignant n'avait pas agi abusivement et a annulé sa condamnation pour
procédure abusive.
En décembre 2007, date originale l’audience, Jean Sarkozy ne s’était pas présenté.
M'Hamed Bellouti avait accusé Jean Sarkozy d'avoir percuté, le 14 octobre 2005, l'arrière de sa voiture avec son scooter, puis d’avoir pris la fuite. C’est après avoir relevé un numéro d’immatriculation, communiqué à sa compagnie d’assurance, qu’il avait appris par qui il avait été embouti. M. Sarkozy disait «penser» être en cours au moment des faits.
Hasard des «petits tracas de la vie ordinaire», c'est aussi aux abord de la place de la Concorde qu'un avocat, fils de Patrick Devedjian, s'est fait contrôler alors qu'il circulait privé de son permis de conduire.
"Selon que vous serez........"
La Fontaine avait déjà tout compris!
Rédigé par : Gotch | 24/04/2009 à 16h34
sommes nous dans une république bananière ?...il semblerait...
c'est beau tout de même les histoires qui finissent bien :-))
Rédigé par : pupuce | 25/04/2009 à 07h51
on nous en dit trop, ou pas assez... Cet automobiliste a-t-il simplement renoncé "par peur des conséquences" ? Ou bien y a-t-il eu (dans une démocratie et en temps de pets, comme disent les braves gens) : des pressions ?
Rédigé par : simplet | 25/04/2009 à 15h21