En raison des nombreux mouvements sociaux belges qui se déroulent ce jour (certains ont commencé hier), à l'occasion desquels de nombreux trains ont été supprimés, il n'y aura en théorie pas de Thalys au moins ce lundi en Gare du Nord, la première gare européenne en matière de trafic de voyageurs (troisième gare du monde, avec 180 millions de voyageurs annuels).
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Depuis hier soir, les relations franco-belges sont interrompues. Ce matin, vers 7h30, quelque 280 kms de bouchons étaient comptabilisés outre-Quiévrain. Demain, les mouvements sociaux s'étendent à la France.
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Les premières liaisons ont été supprimées hier soir entre la France et la Belgique, dès le Paris-Brussels de 21h25, sans que pour autant les autorités françaises ne parlent de « prise d’otages »… Si l’information a très mal circulé, certains voyageurs venus chercher leur billet dans le 10e arrondissement pour se rendre en villégiature ou au travail ce lundi semblaient pour le moins dépités.
La principale centrale syndicale belge, la FGTB, avait pourtant prévenu depuis le 27 septembre que les cheminots belges demandaient une augmentation de… leur pouvoir d’achat. Oui, eux aussi.
Pour demain mardi, dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle sur l'emploi et les salaires, les fédérations (françaises) CGT et Sud-Rail ont annoncé depuis jeudi dernier le dépôt d'un préavis de grève.
« Il ne s'agit pas d'un appel national à la grève, mais d'un préavis permettant à chaque cheminot de pouvoir participer aux manifestations et initiatives interprofessionnelles organisées dans les régions et départements », a-t-on précisé à la CGT cheminots, premier syndicat de la SNCF.
Le préavis de la CGT commence ce lundi à 20h00 pour finir mercredi à 08h00. Celui de Sud-Rail couvre, lui, la période de lundi 20h00 à mercredi 10h00.
Sud-Rail réclame notamment la réouverture de négociations salariales à la SNCF et « l'arrêt des restructurations et réorganisations contestées par les personnels ».
Plusieurs organisations syndicales françaises appellent à des manifestations et des mobilisations sur l’ensemble du territoire national, demain, dans le cadre de la « Journée mondiale sur le travail décent » organisée par la Confédération syndicale internationale (CSI).
L’Unef a aussi appelé les étudiants à participer à cette journée, afin de défendre le service public de l'enseignement supérieur et de dénoncer… la baisse de leur pouvoir d'achat. « Dans un contexte où le chômage et la précarité augmentent, les étudiants, qui sont les salariés de demain, sont inquiets pour leur avenir », explique le syndicat étudiant dans un communiqué.
Avec Reuters et Belga
⇒ Pouvoir d’achat : Les syndicats belges mobilisent, sur le site de la CGT, qui annonce, depuis le 5 septembre, la mobilisation de demain.
Oui (et sauf erreur de ma part) quand il y a grève à la SNCB, il n'y a aucun train qui circule.
Rédigé par : Bernard | 06/10/2008 à 21h51