Les locaux de l'hebdomadaire satirique Siné-Hebdo en région parisienne, fondé par le dessinateur Siné après son éviction de Charlie-Hebdo, ont été cambriolés dimanche, a annoncé son épouse à l'AFP.
Quatre ordinateurs portables qui contenaient les textes du numéro à paraître, la comptabilité, les abonnements, ont été emportés, a précisé Catherine Sinet qui portera plainte contre X… lundi.
Les bureaux de Siné-Hebdo sont situés au domicile du couple, qui dormait à l'étage au moment des faits : « J'ai trouvé la baie grand ouverte ce matin en descendant et les ordinateurs avaient disparu », a-t-elle dit.
Le numéro 5 de l'hebdomadaire « paraîtra comme prévu mercredi 8 octobre », précise Catherine Sinet : « J'avais une sauvegarde, nous allons tout reprendre et travailler jusqu'à la dernière minute et nous mettrons l'histoire du cambriolage en Une », a-t-elle ajouté.
Elle a déclaré que le couple avait déjà porté plainte il y a un mois environ après avoir reçu une série de menaces émanant d'une organisation juive extrémiste, selon elle.
Ces menaces ont été réitérées la semaine dernière par courriels.
Siné a été licencié cet été de Charlie-Hebdo après une chronique publiée en juillet dans laquelle il ironisait à propos d'une éventuelle conversion au judaïsme - démentie depuis - de Jean Sarkozy, fils du président de la République, avant son mariage avec l'héritière des magasins Darty.
AFP
⇒ Dans un courriel reçu par votre ouaibemaître le 30 septembre au soir, Stéphane, du service de presse de Siné-Hebdo, répondait que le N°2 s’était vendu « dans les 90 000 exemplaires » et estimait qu’il s’agissait pour l’instant d’un « succès », attendant de savoir « à combien » se chiffrerait la stabilisation des ventes. Le 11 septembre, lendemain de la sortie du premier numéro, un billet titré Déjà « Collector » ! indiquait que le journal était bien parti (des kiosques).
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